La merveille suprême d’Epiphanie - France Catholique
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Noël : Dieu fait homme
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La merveille suprême d’Epiphanie

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De quoi nous émerveiller au sommet pour l’Epiphanie ? De la démarche des Mages, cette hasardeuse expédition qu’ils auraient lue dans les étoiles ? Elle a due susciter pas mal de critiques ! Avec tout le respect qu’on leur doit, ces gens-là ne sont-ils pas dans la lune ? Et les dépenses ? Et les dangers de la route ? On sait par ce qui suivit que nos pieux voyageurs l’ont d’ailleurs échappé belle. C’est qu’il y avait un roi inattendu en Israël, et ce n’était pas un enfant de chœur ! Sauvés de justesse !

On s‘émerveillera, certes, de leur fidélité à leur conscience pour ce qui est de la décision de départ ! De leur innocence, si ce n’est de leur candeur, esprit d’enfance, générosité à l’arrivée : grands personnages qui s’inclinent devant un bébé…Mais il y a plus : la merveille majeure de l’Epiphanie et à découvrir ailleurs. Elle est dans la présence pieuse, paisible, harmonieuse de « ces Majestés » avec des gardiens de chèvres et moutons, nos bergers de Bethléem !

Car tout ce monde est bien là en même temps autour de la crèche. Dans le partage du même amour. Les bergers sont toute tendresse lorsque la Vierge leur tend à baiser les petits pieds du bébé et les mages en pleurent dans leur barbe. C’était pour ce spectacle que le prophète Isaïe annonçait un temps où les lions mangeraient de la paille, comme des bœufs. Pour l’instant nous voyons nos « pèlerins » partager avec joie fromage et thé à la menthe !

Spectacle et plus que spectacle car c’est là la plus vraie en même temps que la plus aimable présentation qu’on puisse faire de l’Eglise ! Nourrie de l’universelle Parole de Dieu et des mêmes sacrements. Les petites gens s’ y retrouvent en même temps que les « grosses têtes » Il n’est à noter qu’à la Messe ! Et encore c’est en petit !

C’est grand plaisir de voir dans nos calendriers liturgiques le voisinage des savants et des ignorants, une Jeanne d’Arc par exemple qui ne savait pas lire et un Thomas d’Aquin qui résume à tel point la théologie de son temps que la Somme fut le seul livre placé sur l’autel par le Concile de Trente à coté de la Bible ; plaisir de trouver des « nôtres » dans toutes les Académies ; d’apprendre que la Nasa a déposé la Bible sur le sol lunaire, dans un coffret ignifié, etc Or tous ces personnages évoqués se seraient complus dans d’éventuelles rencontres…

L’Epiphanie nous les résume ou rejoint tous. N’est-ce pas son aspect le plus instructif ?