Le trafic ferroviaire de la gare de Castres est resté paralysé pendant… deux semaines, à la suite d’incidents entre des gens du voyage installés à proximité des voies et le personnel de la SNCF. Cela jusqu’à une intervention de la police en cette fin octobre. Après une forte détonation d’origine inconnue au début du mois, un simple pétard d’après la police, les agents des voies avaient fait valoir leur droit de retrait. La circulation des trains dans la zone de cette sous-préfecture du département du Tarn avait été remplacée par des navettes de bus. Des plaques de béton avaient été déposées sur les voies et sur les aiguillages : cette agitation violente des gens du voyage était due à la fermeture de leur aire d’accueil voisine pour cause de travaux, après la détérioration d’installations électriques. Le maire de la ville avait dénoncé « une prise en otage des usagers », par les intéressés qui refusaient d’être orientés vers les aires d’accueil d’agglomérations voisines. Un dialogue de sourds avait commencé entre la municipalité et la préfecture, pendant que la tension montait le long des rails, et que les citoyens pacifiques rongeaient leur frein…
Denis LENSEL
Pour aller plus loin :
- Le lobby de l'euthanasie à l'hôpital
- Sédation profonde jusqu’au décès : gare à l’euthanasie masquée !
- Affaire Ulrich KOCH contre Allemagne : la Cour franchit une nouvelle étape dans la création d’un droit individuel au suicide assisté.
- Une clé pour la serrure (page quinze).
- Quinze critères d’une pensée catholique authentique.