Ces jours-ci, les Français sont forcés de progresser à cloche-pied pour éviter les grèves et les inondations, les blocages humains et les intempéries naturelles qui s’abattent sur leur pays doublement pénalisé… Suppression de transports en commun, coupures de courant électrique, ruptures d’approvisionnement en carburant, manifestations contre la loi Travail, parfois encore accompagnées de violences.
A cela s’ajoutent désormais des intempéries généralisées, avec la montée inexorable de plusieurs rivières, qui sortent de leur lit et provoquent des dégâts considérables dans le centre du pays. La Seine elle-même a coupé les voies du RER C dans Paris… Le port du Havre est bloqué et coupé de l’extérieur par quelques groupes de grévistes presque sortis du temps. Le soleil a disparu du ciel. Les touristes désertent. L’économie déjà fragile commence à souffrir de cette crise sociale très politique…
Après s’être mis en colère contre la CGT, le patron du Medef Pierre Gattaz subit des représailles : on lui coupe le courant, on bloque une entreprise lui appartenant. Plusieurs dirigeants désemparés semblent vouloir jeter du lest, en amadouant certains secteurs socio-professionnels : seront-ils amenés à pratiquer la « politique du chien crevé au fil de l’eau », sous un ciel désespérément grisâtre ?