Dimanche prochain, le cardinal André Vingt-Trois représentera le Pape, au côté de Mgr Michel Santier, pour la consécration de la nouvelle cathédrale de Créteil. Quel heureux événement ! Je l’avais annoncé sur nos antennes, il y a cinq ans je crois, avec cette formule : « Créteil aura sa cathédrale comme Évry. » Entendons-nous, il y avait depuis les origines du diocèse du Val-de-Marne en 1966, l’église de l’évêque. Mais celle-ci avait la dimension d’une modeste église de quartier et n’avait pas cette visibilité qui permet de l’identifier comme le centre de la vie ecclésiale d’un département urbain à la population très dense. Créteil n’avait pas la chance de posséder un lieu historique comme la magnifique basilique de Saint-Denis. Il s’agissait donc de faire toute chose nouvelle dans une ville nouvelle, élaborée lors du remodelage administratif de l’Île-de-France. Le premier évêque, Mgr Robert de Provenchères n’avait pas voulu se lancer dans la construction d’un vaste édifice. Il pensait que ce pouvait être le résultat de toute une évolution permettant à la communauté catholique de mieux construire son unité.
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Les temps ont changé. Une certaine spiritualité de l’enfouissement s’est estompée, il est question désormais de nouvelle évangélisation et d’attestation publique de la foi. De plus, la ville de Créteil, à l’image du département du Val-de-Marne, vit désormais à l’heure de ce qu’on appelle le multiculturalisme, caractérisé par les appartenances religieuses. Une très forte communauté juive y réside, ainsi qu’une non moins forte communauté musulmane, qui bénéficie depuis plusieurs années d’une mosquée pouvant accueillir trois milles fidèles. Il était pour le moins singulier que la communauté chrétienne ne soit pas reconnue dans le paysage urbain par un édifice, symbole de sa présence et de son rayonnement. Je n’ai vu jusqu’alors que des photos de la nouvelle cathédrale et j’en apprécie déjà l’originalité architecturale, très moderne, mais aussi très significative de sa vocation. J’admirerai dimanche, lors de la consécration, l’immense coque en bois qui recouvre l’édifice, la luminosité intérieure permise par un vitrail qui domine tout le chœur. Je m’unirai à la joie de tous les Val-de-Marnais, heureux de se retrouver dans leur cathédrale qui sera désormais le témoin de leur ferveur et de leur vitalité.
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Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 17 septembre 2015.
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Les temps ont changé. Une certaine spiritualité de l’enfouissement s’est estompée, il est question désormais de nouvelle évangélisation et d’attestation publique de la foi. De plus, la ville de Créteil, à l’image du département du Val-de-Marne, vit désormais à l’heure de ce qu’on appelle le multiculturalisme, caractérisé par les appartenances religieuses. Une très forte communauté juive y réside, ainsi qu’une non moins forte communauté musulmane, qui bénéficie depuis plusieurs années d’une mosquée pouvant accueillir trois milles fidèles. Il était pour le moins singulier que la communauté chrétienne ne soit pas reconnue dans le paysage urbain par un édifice, symbole de sa présence et de son rayonnement. Je n’ai vu jusqu’alors que des photos de la nouvelle cathédrale et j’en apprécie déjà l’originalité architecturale, très moderne, mais aussi très significative de sa vocation. J’admirerai dimanche, lors de la consécration, l’immense coque en bois qui recouvre l’édifice, la luminosité intérieure permise par un vitrail qui domine tout le chœur. Je m’unirai à la joie de tous les Val-de-Marnais, heureux de se retrouver dans leur cathédrale qui sera désormais le témoin de leur ferveur et de leur vitalité.
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Les temps ont changé. Une certaine spiritualité de l’enfouissement s’est estompée, il est question désormais de nouvelle évangélisation et d’attestation publique de la foi. De plus, la ville de Créteil, à l’image du département du Val-de-Marne, vit désormais à l’heure de ce qu’on appelle le multiculturalisme, caractérisé par les appartenances religieuses. Une très forte communauté juive y réside, ainsi qu’une non moins forte communauté musulmane, qui bénéficie depuis plusieurs années d’une mosquée pouvant accueillir trois milles fidèles. Il était pour le moins singulier que la communauté chrétienne ne soit pas reconnue dans le paysage urbain par un édifice, symbole de sa présence et de son rayonnement. Je n’ai vu jusqu’alors que des photos de la nouvelle cathédrale et j’en apprécie déjà l’originalité architecturale, très moderne, mais aussi très significative de sa vocation. J’admirerai dimanche, lors de la consécration, l’immense coque en bois qui recouvre l’édifice, la luminosité intérieure permise par un vitrail qui domine tout le chœur. Je m’unirai à la joie de tous les Val-de-Marnais, heureux de se retrouver dans leur cathédrale qui sera désormais le témoin de leur ferveur et de leur vitalité.
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Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 17 septembre 2015.
