Si le Parti socialiste en crise en cette fin de quinquennat manque actuellement de militants, en revanche il ne manque pas de candidats pour la « primaire » de la Gauche en vue des prochaines élections présidentielles : après Manuel Valls libéré dans son élan par l’effacement du président sortant François Hollande, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon viennent d’être rejoints par Vincent Peillon dans le peloton des prétendants.
Mais loin d’être le signe d’une bonne santé de la démocratie interne au sein du parti, cet essor pré-électoral provoque de plus en plus de frictions, au cœur de la « Belle Alliance Populaire » voulue par le noyau dirigeant de Jean-Christophe Cambadélis. Récemment, accusé d’avoir joué la carte de la dispersion des voix, Julien Dray s’est fâché tout rouge et a menacé de « mettre son poing dans la face » du chef de cabinet de Stéphane Le Foll, soupçonné de l’avoir mis en cause… On disait autrefois que « l’union est un combat »…