En repoussant – même à une faible majorité – la demande d’adhésion du Kosovo, l’UNESCO a donné un coup d’arrêt bénéfique à une odieuse imposture. L’imposture officielle d’un micro-Etat pro-albanais qui usurpe la prise en charge du patrimoine historique d’un territoire de souche serbe et chrétienne qu’il a déjà commencé à saccager, dans un contexte de conflit inter-ethnique. Après l’éclatement de l’ex-Yougoslavie, la création de cette enclave musulmane du Kosovo a été suivie de nombreuses violences contre les personnes et les monuments religieux du passé chrétien de cette partie de la Serbie historique.
Malgré les propos enjôleurs de l’Albanie et… de la Turquie, confier la protection de ce patrimoine à ceux qui ont cautionné, voire organisé, le début de sa destruction aurait été une folie, et une injure insoutenable au monde orthodoxe. Il est heureux qu’on ait évité cette grave erreur.
Pour aller plus loin :
- Juan Manuel de Prada, « Une imposture », Le Seuil
- Prix L’Oréal-UNESCO : la France doit être à l’avant-garde éthique sur l’utilisation du CRISPR-Cas9.
- Retour au Kosovo : l’immigration clandestine et ses aléas
- L’Unesco dans notre assiette
- La paternité-maternité spirituelle en vie monastique est-elle menacée en Occident ?