Comme s’il était sourd et aveugle, voire autiste, face au puissant mouvement populaire de défense de la famille et de l’enfant de la « Manifpourtous », le Parti socialiste annonce son intention de « moduler » les allocations familiales, en les versant ultérieurement en fonction des revenus. Comme toujours, on brandit hypocritement l’idée d’égalité en déclarant que les « riches » n’ont pas besoin de l’argent de ces prestations. La réalité, plus prosaïque, est bien sûr que l’Etat-PS ne sait toujours pas comment économiser l’argent d’un budget que des décennies de gestion socialo-giscardo-mitterrando-chiraquienne ont grevé en le gaspillant au détriment de l’avenir… ! Cependant, quelques voix discordantes et courageuses s’élèvent, même au sein du PS, car tout arrive…, cela pour faire remarquer une vérité première : une vérité qui ne fut contestée par aucun parti politique lors de la construction de la grande politique familiale de 1945, à savoir que les allocations familiales sont la juste compensation d’une charge, celle de l’éducation des enfants. Une charge, qui n’est pas un revenu complémentaire. Quand donc l’Etat-PS renoncera-t-il à plumer odieusement les familles ?
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