L’appel au peuple de Fillon mis en examen - France Catholique
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La justice de Dieu
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L’appel au peuple de Fillon mis en examen

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Après l’annonce de sa mise en examen par le système judiciaire, François Fillon a annoncé sa volonté de résister : il dénonce en des termes très vifs « un viol systématique de l’Etat de droit », « un assassinat » de l’élection présidentielle, une procédure engagée « sur la simple charge d’un rapport de police, manifestement à charge », et une disparition complète de la présomption d’innocence. « Je ne reconnais pas les faits, je n’ai pas détourné d’argent public », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse tenue avant sa visite reportée au Salon de l’Agriculture. Cependant, Bruno Le Maire, les centristes de l’UDI et quelques députés Républicains ont annoncé qu’ils cessaient de soutenir sa candidature.

Christine Boutin a demandé à François Fillon de se retirer « au nom de la parole donnée ». Quant au président sortant François Hollande, sortant de son silence, il a déclaré d’un ton solennel qu’«une candidature à l’élection présidentielle n’autorise pas à jeter la suspicion sur le travail des policiers et des juges, à créer un climat de défiance incompatible avec l’esprit de responsabilité et, pire encore, à lancer des accusations extrêmement graves contre la Justice et plus largement nos institutions.» Et il a ajouté à propos de la Justice que « nul ne peut s’y soustraire »…

Cependant, le représentant des Républicains Bernard Debré avait dénoncé « un acharnement judiciaire » à l’encontre de François Fillon, en observant qu’il y a « 150 députés qui emploient leur famille »… Une manifestation de soutien à Fillon a été annoncée pour dimanche après-midi à Paris, en cette campagne décidément « singulière », comme l’a définie Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement actuel…