ITW THOMAS – INTIME (pour France Catholique)
Où en est l’expérience de LYON Centre ?
C’est un très beau projet. On va fêter nos 1 an début décembre avec la fête des lumières à Lyon. Nous rassemblons environ 300 jeunes tous les jeudis soir, autour d’un temps de louange animé par Glorious, d’une prédication par le curé de la paroisse, et un temps de connect-groups (temps de partage autour de la prédication reçu). C’est beau de voir une paroisse se lever et resplendir le nouveau visage de l’Eglise, et vivre sa foi d’une manière complètement décomplexée.
Glorious dans Le Progrès
Pourquoi avoir sorti un disque solo « intime » ?
Le projet « Intime » est né il y a bien longtemps. Dans mon cœur en tout cas. Les premières compos remontent à 2004. J’écris, je compose très régulièrement. Une bonne partie de mon inspiration est pour Glorious, mais de temps en temps, des textes plus personnels, plus « intimes » me viennent. J’ai longtemps mis ces chansons de côté, me disant qu’on verrait bien si je pourrai en faire quelque chose un jour. Et voilà, le temps est venu. J’ai sélectionné 12 titres que j’ai commencé à maquetter dans mon Home Studio à Valence d’abord, puis à Lyon. Lorsqu’une identité musicale, une couleur a commencé à émerger, je me suis lancé en production, toujours en Home Studio, justement pour garder cette « intimité » et ce son que je commençais à trouver.
Mon désir est de partager mes émotions par ma musique. Soit je gardais mes chansons dans mes tiroirs, soit je les enregistrais.
Le style de ces chansons est-il différent de celui de Glorious, groupe dont le but est d’entraîner les spectateurs à s’associer à la louange ?
Oui le style est différent même si on reconnaît ma manière de composer. Je cherche toujours LA mélodie la plus forte possible. Je m’épanouis pleinement et totalement avec Glorious. C’est le projet de ma vie et de mon cœur. Je le porte avec mon frère Jam et ne cesserai de me battre pour lui. Mais j’aime quand les choses ne sont pas cloisonnés. J’avais déjà composé la musique pour un spectacle il y à 3 ans, et j’avais trouvé ça très naturel de pouvoir avoir un projet à côté de Glorious. Avec « Intime » c’est la première fois que je chante seul. Je me sens plus en danger qu’avec Glorious avec qui, au fil des tournées, certaines choses avancent toutes seuls. Après 300 concerts, on commence à savoir un peu où on va ! C’est bon de temps en temps de se faire un peu violence, sinon le risque c’est de ne jamais rien faire, de rester sur ses acquis. « Intime » est un premier album, je languis d’avoir un peu les réactions des gens, de voir si l’album va trouver un public, un écho. Faut pas se mentir, moi je ne fais pas de la musique pour moi. Je la fais pour les autres. J’espère que beaucoup de gens apprécieront et vibreront sur ces chansons. Après, je suis conscient que d’avoir écrie et composé certaines chansons, et d’être capable de les sortir en album me permet aussi personnellement d’avancer sur certaines choses…
Qu’est-ce qui vous différencie des autres membres du groupe ?
On est très différents avec mon frère Jam même si on se rassemble dans beaucoup de domaines.
Allez-vous chanter ces chansons sur scène avec le groupe Glorious ou bien faire une tournée à part ?
Non, on ne chantera pas ces chansons avec Glorious. Glorious a pour vocation de faire prier les gens par sa musique. Mes chansons sont plus des chansons à textes, elles n’auraient pas leur place au cœur d’une soirée de Glorious.
Je n’ai aujourd’hui pas le temps de faire une ournée en plus des dates avec Glorious. On a environ 65 dates avec Glorious de septembre à juin. Je me donne à fond pour notre ministère…
Y a-t-il une manière chrétienne d’être artiste ?
Ma Foi est tellement importante dans ma vie qu’elle transparait forcément dans mes textes. Certains dans cet album sont des prières. Je parle à Dieu directement, mais sans jamais le nommer. Avec Glorious l’annonce de notre Foi est ouverte et totalement explicite. C’est même le but du groupe. Avec ce projet solo, j’ai d’autres aspirations, à commencer par livrer un peu des profondeurs de mon âme et de ma vie. Me donner aux gens d’une manière plus grande encore. Je dirai que Glorious livre ma vie de Foi. « Intime » livre d’autres dimensions de ma vie, amitié, amour, désirs, peines et souffrances. Cet album n’est pas « religieux » en tant que tel, mais moi je le suis profondément. La musique, la beauté d’une musique est transcendante par elle même. Elle peut donc nous conduire à Dieu. J’essaye surtout de ne rien calculer mais de donner…
Est-ce que vous arrivez à vivre de votre art ?
Oui je vis de ma musique.
Avez-vous le sentiment d’être compris en Eglise et soutenu ?
Depuis qu’on a monté LYON Centre, nous sommes ouvertement soutenu par le Cardinal Barbarin. C’est primordial pour nous avec Glorious, vu notre ministère de louange, de prière que l’Eglise nous soutienne et qu’elle discerne avec nous notre Appel.
Ma démarche en solo est très différente. Je ne vais pas demander à l’Eglise de soutenir mon art alors qu’il est très personnel dans INTIME et que l’annonce de ma foi n’est pas du tout explicite.