C’est par la lecture d’un passage de l’Ecriture que Jésus annonce qui il est et quel sera son programme : «Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Ecriture que vous venez d’entendre !» Cette manière de procéder du Seigneur est capitale pour percevoir la liaison qui unit entre eux les deux Testaments, dont se nourrissent la liturgie et la foi de l’Eglise. De façon comparable, il nous est donné de comprendre et d’interpréter notre aujourd’hui à la lumière de la Parole de Dieu qui se fait entendre à nous, et qui est vivante et efficace. La Bible n’est pas un livre fermé, figé et mort ; nous ne sommes pas les adeptes d’une religion du Livre, comme on l’entend dire parfois… Nous sommes des croyants à l’écoute de Dieu qui ne cesse de nous parler d’abord, de nous interpeller, de nous faire vivre. («l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort – aujourd’hui – de la bouche de Dieu»)
Le prologue de l’Evangile que S. Luc adresse en premier lieu au chrétien Théophile confirme ce que nous disons. Luc, qui n’a pas fréquenté Jésus, compose son récit, comme l’ont fait beaucoup d’autres, d’après ce que lui ont transmis des témoins oculaires et serviteurs de la Parole. Il a décidé de recueillir lui-même avec précision toutes les informations concernant Jésus depuis le début, et d’en écrire un exposé suivi. De cette manière, Théophile, lui-même disciple ayant reçu des enseignements sur le Christ, pourra comparer et vérifier, se rendre compte de la solidité de ce qu’il a entendu.
Ceci montre que la connaissance de Jésus et la foi en lui se sont propagées d’abord par le témoignage et la transmission orale. L’Evangile fut d’abord, et il demeure toujours, une Parole vivante dont nous sommes nous aussi témoins et serviteurs.
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Mais allons sans tarder à la déclaration de Jésus dans la synagogue de Nazareth : Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit: «L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur».
Ce texte d’Isaïe qui prend vie aujourd’hui est l’un des textes fondateurs, l’un des passages évangéliques clés de la théologie de la Libération, qui s’est développée en Amérique latine à partir des années 65 et qui a fait beaucoup parler d’elle, en Europe et ailleurs, soit en bien et avec ferveur, soit de façon plutôt critique et avec méfiance.(1)
La théologie de la libération -présentons-la succinctement – se demande et interroge :
Comment l’Eglise doit-elle être, que doit-elle faire – message et engagement – pour que Jésus Christ et son Evangile soient effectivement aujourd’hui une Bonne Nouvelle pour les pauvres, pour ceux dont la vie humaine est rendue insupportable par diverses sortes de captivités, de frustrations et d’oppressions, dans les domaines économique et social premièrement, mais aussi par voie de conséquence dans les domaines psychologique et moral ? Solidaire de ceux qui vivent et meurent pour un monde meilleur qui soit habitable pour le grand nombre, s’identifiant à la cause des pauvres et des opprimés, la théologie de la libération est prise par l’urgence de leur relèvement.
Et elle prétend le faire, pas seulement par le coup par coup d’actions charitables généreuses venant en aide à des individus isolés – ce qui demeure indispensable – mais de façon organique et institutionnelle, en se portant vers l’analyse des causes structurelles de maux, d’injustices, de tares et de péchés qui affectent le fonctionnement du corps social, afin d’y porter remède et de les guérir.
Certains ont reproché à la théologie de la libération de réduire le christianisme à une idéologie terrestre et politique, de négliger ou de ne pas valoriser ni savourer la dimension premièrement spirituelle du salut. A quoi il faut répondre avec le Seigneur, s’adressant aux Pharisiens qui lui faisaient grief d’opérer des guérisons le jour du sabbat, consacré à Dieu : «Lequel d’entre vous, si son fils ou son boeuf vient à tomber dans un puits, ne l’en retirera le jour du sabbat ?» Et il ajoute même, condamnant l’inaction ou l’inertie de ceux qui se dispensent d’agir en présence de périls graves, alors qu’ils en auraient la possibilité : «Est-il permis, le jour du sabbat de faire le bien plutôt que de faire du mal, de sauver une vie plutôt que de la tuer ?» Autrement dit, dans des situations d’urgence où la vie et la survie de nos frères sont en danger, ne rien faire c’est précipiter leur ruine et leur perdition.
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Le texte prophétique dans lequel Jésus reconnaît son identité, sa mission et son programme : porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur délivrance et aux aveugles le retour à la vue, libérer les opprimés, tout cela comme fruit d’une année de grâce accordée par le Seigneur, est un signe essentiel que Jésus est bien Celui qui doit venir, le Messie-Sauveur attendu (Mt 11, 2-15 ; Lc 7, 18-23). L’Evangile de Luc en particulier, est celui qui illustre de la façon la plus complète le message d’aujourd’hui, et c’est pourquoi il a la préférence des théologiens de la libération.
Je vais indiquer quelques passages de cet Evangile, mais auparavant il faut donner la première place au Jugement dernier rapporté par S. Matthieu, dans lequel Jésus, Fils de l’homme, berger des peuples, Roi et Juge des Nations, Fils du Père affirme qu’il est présent dans toutes les personnes éprouvées par toutes sortes de maux et qu’il s’identifie avec elles. Comment les croyants sensibles au péché du monde qui marginalise, opprime, défigure la vie de tant de gens sur la terre, ne se mobiliseraient-ils pas pour que cesse le malheur de tous ces pauvres en qui nous pouvons reconnaître le visage du Christ, et le rencontrer personnellement ? «J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger»… et inversement : «vous ne m’avez pas donné à manger» (Mt 25, 31-46).
Une autre phrase revêt une importance capitale : «Ainsi tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la loi et les prophètes» (Mt 7, 17 ; Lc 6, 31) Mettez-vous à la place des gens qui peinent ou qui sont dans la peine, et vous saurez ce qu’ils attendent de vous…
Luc l’évangéliste montre que Jésus dans sa vie publique, dans son enseignement et dans ses moeurs porte un souci de prédilection et une une attention spéciale aux pauvres, aux petits, aux opprimés, à ceux dont la condition humaine au quotidien se trouve la plus abîmée et malmenée par le péché du monde et l’injustice des hommes. C’est le Jésus de S. Luc qui développe le plus son enseignement sur la justice, le partage, les richesses à mettre au service de tous, l’allure chaotique, profondément inégalitaire et scandaleuse de nombreuses sociétés humaines.
C’est Luc qui dans le Magnificat de la Vierge Marie proclame l’action subversive de Dieu qui renverse les puissants de leurs trônes et élève les humbles; c’est lui qui présente les bergers de Bethléem comme les premiers destinataires de la Bonne Nouvelle; c’est dans son Evangile que l’on trouve la malédiction de Jésus à l’égard des riches et des repus, car ils ont déjà leur récompense ; c’est par lui que nous parvient la parabole du bon samaritain et celle du riche et du pauvre Lazare, de même que l’histoire du juge inique et de la veuve importune. Le Jésus de S. Luc est encore celui qui nous sort des conventions établies et des coutumes reçues, nous exhortant à «donner» des repas où sont conviés ceux qui ne sont pas en condition de nous inviter en retour ; c’est lui qui insiste le plus sur le bon emploi de l’argent, dénonce à l’inverse la vanité des richesses et leur caractère périssable ; fustige par ces paroles, d’un radicalisme étonnant, les Pharisiens amis de l’argent et qui se moquaient de lui : «(…) Dieu connaît vos coeurs ; car ce qui est élevé pour les hommes est objet de dégoût devant Dieu»(Lc 16, 14-15). On ne manquera pas non plus de relever cette sentence du Maître, que je qualifierais volontiers de «raccourci sacramentel» : «Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous» (Lc 11,39-41).
Dans les épîtres de S. Jean et dans celle de S. Jacques, la théologie de la Libération trouve encore des paroles fortes où elle nourrit son inspiration. Sans oublier de citer cette sentence sans appel de S. Paul, dont la vérité se vérifie chaque jour : «la racine de tous les maux c’est l’amour de l’argent».
De l’argent, du capital, il en faut, bien sûr, pour vivre, faire marcher l’économie, proposer du travail, procurer à tous les biens dont ils ont besoin… Gagner de l’argent fait même partie sans doute des talents à faire fructifier. La mise en garde du Seigneur est cependant sans équivoque : «Que sert à l’homme de gagner l’univers s’il vient à perdre son âme ?» – «Nul ne peut servir deux maîtres (…) Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent».
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J’ai cité les Evangiles et les épîtres. mais il faudrait aussi se pénétrer de la prière des Psaumes. Si vous les parcourez d’une seule traite et vous laissez entraîner, vous constaterez qu’un psaume sur trois ou quatre est une supplication de gens pauvres, malheureux, persécutés, malades, victimes de calomnies ou d’oppressions, proches du désespoir et qui ne trouvent la force de survivre, de résister et d’espérer que dans la confiance qu’ils mettent dans le soutien et l’intervention finale de Dieu.
Les psaumes messianiques, en correspondance avec les oracles prophétiques, se tournent vers le Roi futur envoyé par Dieu, qui fera justice aux pauvres qui appellent, délivrera les opprimés, vaincra les méchants, apportera à tous des biens à suffisance et établira la paix sur la terre. Les Psaumes dits du Règne célèbrent la souveraineté de Dieu sur la création et annoncent un nouveau déploiement de sa justice et de sa miséricorde parmi les nations, tel que toutes lui rendront gloire et le serviront.
La théologie de la Libération se rend compte que tout cela n’arrive pas par enchantement, mais que Dieu et son Christ ont besoin de la foi agissante des hommes, de leur prière et de leur engagement au diapason du mystère divin à l’oeuvre parmi nous, afin d’ implanter sur terre leur règne ou Royaume de justice, d’amour et de paix.
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Je voudrais livrer encore quelques observations.
• La théologie de la Libération ne se contente pas de répercuter la doctrine sociale de l’Eglise prônant la justice sociale, l’ordre juste et la morale à mettre en oeuvre pour que la Cité terrestre s’approche le plus possible du dessein de Dieu sur l’humanité… Vaste programme que d’essayer de configurer des relations humaines pacifiques et gratifiantes, en s’appliquant à déchiffrer au mieux ce qui est inscrit dans l’ordre divin de la création, en constant devenir, ainsi que le supplément de lumière et d’amour provenant de la révélation divine.
Rompant d’une certaine manière avec des prêts-à-porter ou prêts-à-penser élaborés sans la nécessaire participation des plus pauvres, la théologie de la libération préconise que les pauvres soient les sujets premièrement responsables de leur destin, qu’ils prennent en main leur projet de libération et de justice. Cette démarche nouvelle fut celle des communautés ecclésiales de base(CEBs). Cellules en général populaires de réflexion, d’action et de partage dans lesquelles chrétiens et gens de bonne volonté se rassemblent et s’organisent pour entendre la voix du Christ, le prier, et trouver les moyens les plus adéquats pour découvrir et défendre leur dignité et leurs droits…
L’annonce de la Bonne Nouvelle aux pauvres, redisons-le, est le signe le plus éloquent de la présence de Dieu au milieu de son peuple.
Cette démarche globale qui porte le beau nom de conscientisation ambitionne de se porter à la hauteur de ce qu’une Conférence épiscopale latino-américaine a appelé prophétiquement: «l’engagement historique libérateur» (Medellín 1968)
• La théologie de la libération a stimulé et hâté dans l’Eglise ce qui s’appelle l’option préférentielle pour les pauvres. Voici en quels termes le Catéchisme de l’Eglise catholique assume cette option qui n’a jamais cessé d’exister, mais qui prend désormais un caractère pressant et universel et, par clairvoyance et nécessité, revêt l’allure d’un combat. Un combat à mener d’abord «avec les armes de l’Esprit» – encore largement sous-employées et qu’il reste à explorer…
«Sous ses multiples formes : dénuement matériel, oppression injuste, infirmités physiques et psychiques, et enfin la mort, la misère humaine est le signe manifeste de la condition native de faiblesse où l’homme se trouve depuis le premier péché et du besoin de salut. C’est pourquoi elle a attiré la compassion du Christ Sauveur qui a voulu la prendre sur lui et s’identifier aux ‘plus petits d’entre ses frères’. C’est pourquoi ceux qu’elle accable sont l’objet d’un amour de préférence de la part de l’Église qui, depuis les origines, en dépit des défaillances de beaucoup de ses membres, n’a cessé de travailler à les soulager, les défendre et les libérer. Elle l’a fait par d’innombrables œuvres de bienfaisance qui restent toujours et partout indispensables» (Catéchisme de l’Eglise Catholique, octobre 1992 : L’amour des pauvres, 2443 – 2449)
• La théologie de la libération ne se désintéresse pas d’autres secteurs premiers et fondamentaux de la théologie. Mais habitée par la préoccupation essentielle qu’on vient de dire, elle est encline à aborder d’autres questions classiques importantes et traditionnelles à cette lumière et dans cette lumière, où elle pense rejoindre l’amour de Dieu, vibrant et propageant sa vibration pour le salut des pauvres, selon qu’il est écrit : «A cause du malheureux qu’on dépouille et du pauvre qui gémit, maintenant je me lève, déclare le Seigneur ; j’assurerai le salut à ceux qui en ont soif.» (Psaume 12, 6)
Remarquons à cet égard que le pape François, dans son encyclique sur les questions urgentes de l’écologie et ailleurs, met décidément en oeuvre cette option préférentielle pour les pauvres – premières victimes présentes et futures des dérèglements de la planète… Et soyons attentifs à la façon dont il convoque d’autres aspects de la théologie pour servir à cette cause essentielle.
• On a reproché à la théologie de la libération, surtout en haut lieu et dans certains milieux conservateurs méfiants, d’être sous l’influence de la doctrine marxiste. La question est vaste et complexe. Je ne prétends pas la traiter à fond dans ce cadre, ayant choisi de m’en tenir à son inspiration premièrement évangélique.
Il est vrai que dans ses débuts tout au moins, les théologiens se sont largement servis des instruments d’analyse marxiste pour comprendre et tenter d’expliquer la situation socio-économique en Amérique Latine. Non seulement ces instruments d’analyse étaient justes en grande partie, mais ils n’en avaient pas d’autres à leur disposition et, plus ou moins orphelins d’une Eglise souvent complice des désordres établis, ils rejoignaient en les utilisant d’autres secteurs d’opposition «confessionnellement» marxistes.
Aujourd’hui, certains éléments d’analyse marxiste sont un bien commun de la sociologie politique et ne sont plus inféodés comme ils ont pu l’être. La chute du communisme a libéré l’Eglise de son obsession anticommuniste, et on peut se vouloir révolutionnaire dans un cadre qui ne subvertit pas la Révélation chrétienne, mais qui tend au contraire à lui donner chair. La théologie de la libération, suspectée par l’Eglise dans un premier document romain sévère (Libertatis nuntius, 6 août 1984, Doc. Cath. 1984), a reçu par la suite un consentement et une approbation de fond (Libertatis conscientia, 22 mars 1986, Doc. Cath. 1986). Ce jugement du pape saint Jean-Paul II en fait foi : «la théologie de la libération est non seulement opportune, mais utile et nécessaire (…) Elle doit constituer une nouvelle étape de la réflexion théologique» (2)
• Accaparée par les questions de vie et de survie des plus déshérités, tant à niveau local que mondial, la théologie de la libération n’a pas su et ne sait toujours pas, me semble-t-il, aborder de façon pertinente et suffisamment exhaustive, les problèmes graves et omniprésents du «libéralisme sexuel avancé», du traitement frivole de l’amour humain, et des avortements indéfiniment multipliés, qui sont des fléaux à grande échelle dégradant la vie familiale des gens, et responsables de leur existence souvent amoindrie et malheureuse. Cette situation de péché, affectant les individus premièrement, mais inscrite aussi dans les structures mondaines – comme péché du monde – est pourtant à mettre en relation elle aussi, pour une part à déterminer mais bien réelle, avec la domination du capitalisme libéral sans foi ni loi, avec certains intérêts de la domination financière internationale, avec la mise à mal d’une écologie basique et intégrale à visée humaniste. Car le premier souci d’une écologie qui soit vraiment humaine, c’est le respect absolu de la vie naissante, respect qui s’enracine, bien que de manière non exclusive, dans la qualité de la rencontre amoureuse masculin-féminin. Mais il se trouve qu’un discours et des options, alliés à la pensée socialiste ayant pris de nos jours un caractère libéral et libertaire en matière d’anthropologie et de moeurs, paraissent présentement inaptes à éclairer et orienter ces secteurs déterminants eux aussi de la vie personnelle et sociale.
D’où le travail que la théologie européenne accueillante à la théologie de la libération et à plus forte raison s’en réclamant, devrait accomplir pour ajouter un nouveau chapitre à la théologie de la libération latino-américaine, saluée comme «utile et nécessaire».
• En complément, je veux ajouter cette prière universelle, proposée au cours d’une messe animée par une équipe d’ACO (Action Catholique Ouvrière) de la région parisienne, en décembre 2015, où l’on perçoit la convergence de cette spiritualité engagée éclose chez nous avec les perspective ouvertes par la théologie de la libération.
«La planète appartient à toute l’humanité et est destinée à toute l’humanité, et le seul fait d’être né en un lieu avec moins de ressources ou moins de développement ne justifie pas que des personnes vivent dans une moindre dignité. Prions pour…
Les plus favorisés doivent renoncer à certains de leurs droits, pour mettre avec une plus grand libéralité leurs biens au service des autres. Prions pour…
Pour parler de manière correcte de nos droits, il faut élargir le regard et ouvrir les oreilles au cri des autres peuples et des autres régions de notre pays. Prions pour…
Nous avons besoin de grandir dans une solidarité qui doit permettre à tous les peuples de devenir eux-mêmes les artisans de leur destin. Prions pour…»
(1) Entre les années 1968 et 1986, j’ai suivi et pratiqué moi-même la théologie de la libération en Amérique latine. C’est pour cette raison que j’en parle avec conviction et en connaissance de cause.
(2) Je me suis étendu davantage sur ces questions dans un article : «Théologie de la Libération – Pourquoi cette méfiance ?» – Etudes – Juillet-Août 1996