Plus de 160 000 enfants sans papiers, interdits d’école. 60 000 issus de familles émigrées clandestines, et 100 000 petits Syriens qui ont fui leur pays à cause de la guerre.
C’est le constat dressé par “Insan”, une association libanaise, qui a rendu public, le 10 décembre dernier, à Beyrouth, un rapport sur le drame de ces enfants déscolarisés.
“ C’est la première étude parue sur ce sujet sensible dans le pays, précise Charles Nasrallah, président fondateur “d’Insan”. Durant plus d’une année, nous avons suivi 90 mineurs, filles et garçons, âgés de 6 à 15 ans, dans des quartiers déshérités de Beyrouth. Les conclusions du document font froid dans le dos, outre l’absence d’école, les enfants souffrent de mauvais traitements, exploités par des adultes sans scrupules et plus de 10% sont victimes d’agressions sexuelles.“
À lire sur le blog de Luc Balbont.
Pour aller plus loin :
- Liban : « C’est ici que j’habite » – de Luc Balbont, Rencontres orientales
- LIBAN : quand des enfants missionnaires se mobilisent au service d’autres enfants
- A Kfifane, au nord Liban, 200 enfants syriens croient de nouveau à l’avenir
- CHRETIENS DU PROCHE-ORIENT : LES MARTYRS OUBLIES
- Terre Sainte : « les politiciens ne pourront faire la paix sans les chefs religieux, sans la dimension spirituelle »