Tour a commencé il y a 40 ans, dans le village de Kibeho, au Rwanda, le 28 Novembre 1981, vers 12 h 35 dans le réfectoire du collège, où la Vierge est apparue à une jeune fille de 16 ans, Alphonsine Mumureke, en se présentant sous le nom de la « Mère du Verbe » (Elle lui apparaitra publiquement pendant 8 ans jusqu’au 28 novembre 1989).
Ses camarades de classe et ses professeurs l’ont tout de suite prise pour une farfelue ou une folle, alors Alphonsine a demandé à la Vierge d’apparaitre également à d’autres.
Et c’est ce qui arriva : le 12 janvier 1982, la « Mère du Verbe » apparait à une autre élève Nathalie Mukamazimpaka (Elle lui apparaitra publiquement jusqu‘au 3 décembre 1983), puis le 2 mars à une autre encore, Marie-Claire Mukangango (Elle lui apparaitra publiquement jusqu‘au 15 septembre 1982)
Le 15 août 1982, la « Mère du Verbe » leur apparait en pleurs, leur montrant « un fleuve de sang, des personnes qui s’entretuent, des cadavres abandonnés sans sépulture, un arbre entièrement en feu, un gouffre béant, un monstre, des têtes décapitées »
Douze ans après, du 7 avril au 17 juillet 1994, eut lieu le génocide du Rwanda où 800 000 Rwandais, en majorité Tutsi, ont perdu la vie, dont Marie-Claire (Radio Vatican parlera « du plus grand génocide perpétré depuis celui des juifs »)
Le 29 juin 2001, l’Église a reconnu l’authenticité de ces Apparitions de la Vierge aux 3 voyantes citées ci-avant, au même titre que celles de Lourdes, Fatima, La Salette, Pontmain, Le Laus, Guadalupe au Mexique, et d’une douzaine d’autres.
Nathalie vit actuellement à Kibeho, et Alphonsine est religieuse.
Le message de la « Mère du Verbe » n’a pas été donné pour les seules voyantes, mais « pour le monde entier » : c’est un appel au repentir sincère et à la conversion des cœurs, à l’humilité, à la prière pour l’Église et à l’obéissance à l’Église, à la prière pour les familles, pour les âmes du purgatoire, et pour le monde, un appel à méditer et à accepter la souffrance salvifique pour le monde (« Personne n’arrive au ciel sans souffrir »), un appel à la vigilance et à considérer la tristesse de la Vierge regardant le monde.
Au cours de ces Apparitions, La Vierge a demandé, notamment à Marie-Claire, que l’on prie le Chapelet de Notre-Dame des Sept Douleurs.
Aussi, pour fêter le 20e anniversaire de la reconnaissance de ces Apparitions par l’Église, et mettre en lumière l’importance de cet évènement, ce Chapelet a été prié dans 3 églises parisiennes : le dimanche 27 juin à la Chapelle de la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac, le lundi 28 juin à Saint Louis d’Antin, et le mardi 28 juin à Saint Nicolas des Champs.
Ces Chapelets ont été organisés à l’initiative des Groupes de Prière de Padre Pio de Paris, qui depuis un an, en ont déjà organisés dans près d’une dizaine d’églises (dont à Saint Antoine des Quinze-Vingts où il est prié une fois par mois)
Ce « Chapelet des Sept Douleurs de Marie, Mère du Verbe » ne remplace absolument pas le Rosaire, mais par les méditations qui y sont lues, c’est même un chemin pour nous amener à méditer plus en profondeur les Mystères de celui-ci.
Il peut nous aider à mieux aimer Marie, et à « mettre nos petites mains dans la sienne pour qu’Elle nous amène à Jésus, son Fils »
Il nous permet de nous mettre à l’écoute de la « Mère du Verbe » et de lui dire simplement : « Marie, je t’écoute ! »
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* Animateur des Groupes de Prière de Padre Pio de Paris, et membre de la « Famille Notre-Dame de Lourdes »