Il y a professeur et professeur … - France Catholique
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La justice de Dieu
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Il y a professeur et professeur …

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Le bonheur est dans la maison : la nôtre est entourée de prés, et depuis quinze jours pleine d’enfants petits et grands… J’ai eu beau, récemment, traverser des jours très pénibles — problèmes apparemment insolubles quant à la conversion de mes anciennes micro-éditions en éditions numériques — mon énergie a sans cesse été revigorée par leur présence. Quel dynamisme ! Pas toujours déployé à bon escient, mais qu’importe : un sourire radieux tel ceux que distribue à la volée le petit Mathieu (oui, un « t » a été oublié…) ou les plus grands, Tristan, Clara et Mathilde, suffit à lancer l’esprit jusqu’au sommet de la joie. À d’autres moments, ils se nomment Zita, Julien, Cyriaque, Pierre-Jean et Théophane, l’aîné de tous les petits-enfants… Il termine aujourd’hui son premier camp d’été chez les scouts : les échos reçus indiquent un niveau d’enthousiasme surprenant !

Mais la présence de nos petits-enfants ne va pas sans que nos réflexions s’orientent parfois sur ce qui les attend : notamment sur les enseignements qu’ils recevront aux écoles qu’ils fréquenteront… Être optimiste serait une folie : il me suffit de suivre les actualités de notre système national pour nourrir une inquiétude justifiée.

En effet, les dernières nouvelles reçues sont édifiantes : le niveau ne cesse de baisser chez les futurs « professeurs » recrutés par Monsieur Vincent Peillon… La barre d’admissibilité a été une nouvelle fois abaissée dans diverses académies : à 4 sur 20 à Créteil, à 4,5 à Versailles, 5 à Paris, 7 à Strasbourg… Bienheureux petits élèves qui seront enseignés par des cancres… quoique la descente constante depuis 1990 du niveau des élèves indique éloquemment que les cancres ont conquis l’Éducation nationale depuis déjà longtemps. Mais le ministre de la langue de bois est heureux parce que « le niveau est resté stable partout ou même s’est parfois amélioré, sauf en quelques académies fragilisées »… Le pharmacien de Troyes, Monsieur Coué, doit être heureux d’avoir un tel disciple.

Il me faut tout de même rectifier le tir : les enseignés devenant enseignants ne sont pas responsables de ce qui leur fut accordé ! L’état-major de la rue de Grenelle est ici en première ligne ! La dégringolade dure depuis bientôt plus de trente ans, s’accentuant année après année : quelles observations en ont-ils tirées ? Quelles décisions ont-ils prises ? Quelles rectifications de tir ont-ils recommandées ?

Par bonheur, l’école privée est toujours debout et la relève se prépare dans les écoles hors contrat…