Le premier – François Hollande – n’était pas fait pour être chef d’Etat, mais l’est devenu par un fâcheux concours de circonstance appelé DSK, vers l’an de disgrâce 2011… Le second – Manuel Valls – rongé par l’ambition de devenir chef d’Etat à la place du premier, n’a dû qu’au premier d’être placé sur ce tremplin de l’Hôtel Matignon qui risque fort de devenir pour lui une fatale souricière…
Depuis quelques jours, les deux hommes jouent à huis clos une étrange et sinistre fin de partie : Hollande risque de mal terminer sa carrière politique. Valls, de ne pas la continuer… Victime de l’impopularité de Hollande plus encore que de ses propres travers, l’irritable Valls a de plus en plus de mal à se contenir devant cet obstacle. En l’absence de fromage électoral consistant, la soupe à la grimace avait été prévue au menu de leur déjeuner commun à l’Elysée…
