« L’inversion de la courbe du chômage est bien amorcée » : en répétant cette contre-vérité officielle contre toute évidence, le président « normal » François Hollande… normalise le discours public de son régime socialiste : il reformate la vérité des chiffres en fonction du plan de « gouvernance » de son quinquennat, amorcé sous le signe de la rupture avec le principe de réalité. « Mariage homosexuel », négation de la nature humaine, lois absurdes…
Ici, sur le front de l’emploi, cela semble pathétique, dans la mesure où cela traduit un échec économique évident. Mais d’une façon beaucoup plus grave, cela pourrait inaugurer tout simplement une époque de domination du mensonge d’Etat. Les internautes peuvent – à bon droit – ironiser, en écrivant que « si on comprend bien, il y a… plus de chômeurs, mais moins de chômage », ou que « la courbe du chômage est inversée par rapport à ses prévisions… », des prévisions d’un optimisme de plan quinquennal truqué par l’esprit de système d’un socialisme de propagande massive.
François Hollande est devenu au fil des mois un chef d’Etat historique : avec un aplomb redoutable qui fait de lui le champion des contorsionnistes du discours, il a inauguré une « novlangue » de la contre-vérité, allant de promesse mensongère en fausse constatation. Dans un nouveau lexique politique impressionnant, il emploie l’expression « pause fiscale » quand son gouvernement prépare une augmentation des impôts et des taxes, il parle de reprise économique quand les faillites d’entreprises se multiplient, et il annonce l’amélioration de la situation de l’emploi quand c’est une dégradation constante et durable. La hausse du chômage est une « baisse ». L’effritement de l’emploi, « une reconquête ».
Avec son scalpel idéologique de Docteur ès-Utopie, le souriant M. Hollande cherche à opérer le corps social déjà fragile de la France sous l’anesthésie du mensonge répétitif. Il veut enfumer les Français pour leur faire perdre le sens des réalités. Au début, le discours de l’illusionniste peut faire rire. Ensuite, il peut irriter. Mais après
