Français aveugles, sourds et muets - France Catholique
Edit Template
La justice de Dieu
Edit Template

Français aveugles, sourds et muets

Copier le lien

Depuis longtemps je tente (et ne fais que tenter car mes moyens ne sont que des plus limités) d’avertir, en simple supplétif, mes compatriotes que leur aveuglement les conduit au désastre le plus considérable, et de loin, de tous les désastres qu’ils ont connu à travers leur longue histoire. Je m’y appliquais encore une fois il n’y a que trois jours… et je récidive ayant reçu dans ma messagerie électronique un texte qui fait en ce moment le tour de France. Impossible pour moi de ne pas lui faire écho tant il est simple, juste, perspicace et facile à comprendre.

Bien entendu, le parti des belles âmes 1 qui m’ont traité de nul, de larve spirituelle et de pharisien, entre autres jolis noms, vont crier au scandale : alors que le vrai scandale est de ne pas se dresser pour empêcher que se réalise ce que d’aucuns déclarent inéluctable : la fin du peuple français. Les batailles sociétales engagées par le gouvernement vont dans ce sens : mais, ne nous laissons pas berner, l’excès faramineux dans le consentement à l’irruption de millions de migrants économiques est déjà la cause du déséquilibre qui s’installe en défaveur des « Français de souche » – baptisés sous-chiens par les islamistes –, de leur démoralisation et de leur désespoir.

Il ne s’agit pas de nationalisme sectaire, il s’agit d’une fidélité de bon aloi que de vouloir rester ce peuple tel que le fit son histoire et non d’en devenir un autre qui ne serait plus que la juxtaposition de communautés sans points communs ; que de vouloir sauver sa culture, sa langue, son imaginaire et non d’applaudir à un submergement de migrants qu’il nous devient de plus en plus difficile de considérer comme des hôtes. Maintes fois j’ai écris qu’accueillir « l’étranger » ne pouvait pas se comprendre comme accepter que cet « étranger » prenne notre place en devenant « légion » : ce que désormais il fait, lui-même aux prises avec la misère contre laquelle nous sommes sans solutions réalistes… lui-même de plus en plus sollicité par des extrémistes qui lui enseignent une haine qui remonte aux VIIe siècle.

Devenons-nous rester muets alors que la menace se précise de jour en jour ? Rester indifférent ? Il faut fixer les bornes, énoncer les règles ; ne plus accorder notamment au droit du sol l’automatisme actuel ; limiter drastiquement les regroupements familiaux ; exiger une connaissance du français à l’arrivée qui soit au moins équivalente à ce que l’on demande à un élève de troisième reçu au brevet des collèges ; renvoyer en leur pays d’origine les délinquants ayant moins de dix années de présence sur le sol de France ; et rédiger sans complaisance les modalités de l’octroi de la nationalité !

Quand on voit le ministre de l’Intérieur faire la chasse à 15.000 Roms – problème à la vérité insoluble étant donné le laxisme régnant en Roumanie à leur sujet – mais en même temps chercher à donner la nationalité à un ou deux millions de clandestins alors que les musulmans sont déjà entre cinq et dix millions à s’être plus ou moins fixés sur le territoire français, on comprend que la fermeté envers eux n’est qu’un écran de fumée, une simple diversion pour détourner nos regards de ce qui est important.

Un État n’est pas une sœur de la Charité : son devoir premier est d’assurer la sécurité du peuple qui lui confie sa charge, non d’organiser à marche forcée son métissage sa disparition : pas plus d’ailleurs que de le soumettre à des changements sociétaux auxquels il ne comprend rien et surtout qu’il ne désire pas, sauf quelques excités qui ne jurent que par le désastre. Un État n’exerce pas cette charge en se référant à des émotions et/ou à des sentiments de citoyens sensibles aux désirs des « semblables » ou aux malheurs des pauvres : même si l’exercice de cette charité s’impose à chaque être humain dans la solitude de ses choix, ce n’est pas à elle d’imposer au peuple pire catastrophe que celles qu’il a déjà connues.

La raison ne peut certes pas oublier le cœur : mais ce cœur se doit de rester vigilant à ne pas se tromper de cible et, par exemple, utiliser le droit d’asile pour régulariser par centaines de milliers les clandestins venus de pays musulmans ou d’ailleurs…

La politique d’une immigration sauvage et sans contrôle ne peut plus avoir court aujourd’hui, la France n’y résisterait pas ! La politique de l’avenir consistera en des accords avec les pays d’émigration afin de susciter, par des investissements productifs, la création d’emplois sur place afin que les originaires de ces pays puissent vivre humainement dans leurs propres patries.

Le devoir de soulager, autant que faire se peut, la misère du monde s’accompagne nécessairement d’une évaluation réaliste de nos moyens : accueillir sans pouvoir loger, nourrir, former, donner du travail et intégrer fermement les arrivants c’est inhumain et scandaleux, car les effets néfastes tombent aussi bien du côté de ces migrants que du côté des indigènes que nous sommes. Pousser dans l’autre sens est irresponsable et à la limite criminel. La bonne conscience n’excuse pas tout.

Il va de soi que ce que la France doit faire ne saurait être accompli sans respecter chacun de ceux qu’elle ne saurait garder en son sein.

  1. Le 22 septembre, HERMENEUTICIEN – pseudo derrière lequel quelqu’un se cache… : « …comme vous le dites si bien : vous êtes une larve spirituelle, un nul absolu, un égoïste de première … Pour vous en convaincre, sachez que l’exemple d’Albert Jacquart et de Mgr Gaillot n’est pas unique. Voici peu, Christian de Duve, Prix Nobel de Médecine, eut droit à un service œcuménique célébré par Gabriel Ringlet, ancien Recteur de l’Université de Louvain. Jacquart, Jacques Gaillot, Christian de Duve et Gabriel Ringlet, toutes personnes de bien et qui représentent toute autre que des esprits obtus et des gens sans cœur, qu’ils sont les témoins d’un possible divin. »

    23 septembre 10:06, par Michael Jeaubelaux (au moins à nom propre dévoilé) : « Personne ne doit et ne peut juger de la foi des autres… Nul chrétien ne peut se faire juge de son frère, ni mesurer la Miséricorde infinie de notre Dieu ! Ces choses là relèvent de l’intime…elles ne regardent personne ! Je me réjouis qu’Albert Jacquard soit passé par l’Eglise avant d’être inhumé…je me réjouis qu’il y ait attiré tout ce beau monde ! Je n’appréciai pas Albert Jacquard et il m’exaspérait profondément…mais je n’oublie pas le commandement de Notre Seigneur : « Aimez et priez pour vos ennemis, pour ceux que vous n’appréciez pas ! ‘’ Et la promesse du Christ Miséricordieux : « Si vous vous jetez dans Ma Miséricorde, même au moment ultime, vos péchés seraient comme l’écarlate, je les rendrai comme neige » ! Seigneur, bénissez Albert Jacquard ! Qu’il repose en Paix et qu’enfin il te connaisse… Pardonne-lui ses offenses comme tu pardonnes aussi les nôtres ! Gloire à Toi Seigneur, Père des Miséricordes. »

    Ce à quoi GIRARDOT PIERRE MARIE répondit le 23 septembre : « La Miséricorde du Seigneur à jamais je la chanterai… Pourrait-on avoir une explication argumentée et claire (même si elle semble déjà assez bien exposée dans l’article mais on ne peut plus se satisfaire d’une langue sinon de bois du moins pas assez claire) plutôt que des commentaires très subjectifs (personne et moins encore l’auteur de l’article ne mettent en doute que le plus grand respect de sa conscience est dû à toute personne) mais on peut comprendre qu’il reste bien des questions pendantes quand on connaît un peu A. Jacquard. Nous avons droit à quelques explications pour éviter de penser que la belle assistance à la cérémonie jouait une comédie dans un lieu qui n’est quand même pas un théâtre. Je me réjouirais de savoir qu’il avait au moins fait l’acte de foi et de contrition que le bon larron a fait sur la croix… Il n’est jamais trop tard ! »

    Je n’avais jamais pensé « ne pas aimer » M. Albert Jacquard en disant qu’il s’était comporté en ennemi de notre foi : ses combats étaient clairement opposés à ceux de l’Église. Qu’il se soit comporté en philanthrope vis-à-vis des plus pauvres, c’est une grande merveille, mais cette philanthropie s’accompagnait du rejet de Celui que j’aime, le Crucifié, l’auteur de notre salut, bien autre chose que la seule philanthropie.

    Le point qui me choquait était qu’une messe ait été, sans explications, célébrée pour ses obsèques alors que le poète Maurice Courant en fut privé : je désirais donc connaître la justification de ce choix si important, ce qui n’a toujours pas été accordé, c’est-à-dire cette solennité mondaine, qui semblait être plus un hommage rendu à une célébrité que l’intense prière due à pauvre pécheur. J’ajoute que la célébrité de cet homme – dont il n’est pas question de nier la bonté – rendait ses combats plus efficaces car jouissant d’une couverture médiatique quasi universelle… L’amour n’est jamais l’équivalent d’une sorte de roucoulade qui permettrait d’esquiver les responsabilités de l’adversaire. Jamais la bonté n’a permis d’excuser l’erreur ou la faute : l’amour ici n’a qu’un devoir, dire le vrai, quitte à l’accompagner de la prière due à celui qui ne pouvait qu’en avoir un grand besoin si toutefois il l’avait désirée.

    Car enfin ne se considère vraiment pécheur que celui qui croit en Dieu ; que celui qui reconnaît le Christ, Verbe incarné, pour Celui qu’il est et pour ce qu’il a accomplit il y a deux mille ans et qu’Il continue de faire aujourd’hui. Me dire que je suis une larve de je ne sais quoi m’importe peu : je n’apprécie que les arguments fondés et non ces ‘’sanglotteries’’ hors du sujet. Que ces mots n’empêchent personne de prier pour l’âme de ce citoyen magnifique, de ce si désolant pécheur.