EXHORTATION APOSTOLIQUE "VERBUM DOMINI" - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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EXHORTATION APOSTOLIQUE « VERBUM DOMINI »

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CITE DU VATICAN, 11 NOV 2010 (VIS). Ce midi a été présentée près la Salle-de-Presse du Saint-Siège l’exhortation apostolique post-synodale Verbum Domini, consacrée à la Parole dans la vie et la mission de l’Eglise. Sont intervenus le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques, Mgr Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, Mgr Nikola Eterovic, Secrétaire général du Synode des évêques, et Mgr.Fortunato Frezza, Sous Secrétaire. En date du 30 septembre, ce document composé en trois parties, est le fruit de la XII Assemblée ordinaire du Synode, tenue en octobre 2008.

Le Secrétaire général du Synode a d’abord expliqué que, dans la première partie, Benoît XVI souligne la place fondamentale du Père, source même de la Parole, et de la dimension trinitaire de la Révélation ». Le premier chapitre, intitulé « Dieu qui parle » met en relief « la volonté divine d’un dialogue constant avec l’homme. Il en prend l’initiative et se manifeste de plusieurs manières ». Puis il souligne « le caractère christologique de la Parole et sa dimension pneumatologique », expliquant le lien entre Ecriture et Tradition mais aussi la question de l’inspiration et de la vérité biblique. « La réponse de l’homme à ce Dieu qui parle, occupe le second chapitre. « L’homme est appelé à l’alliance avec son Dieu, qui l’écoute et répond à ses questions. Dieu parle et l’homme lui répond par la foi. La meilleure prière se manifeste dans les paroles que Dieu a révélé directement et qui se manifestent dans les pages de la Bible ».

Le troisième chapitre est consacré à « l’herméneutique de l’Ecriture Sainte dans l’Eglise ». L’Ecriture Sainte devrait être, comme le dit la Constitution dogmatique Dei Verbum sur la révélation divine, « l’âme de la théologie sacrée ». Ainsi, « l’herméneutique biblique du Concile Vatican II doit être redécouverte afin d’éviter un certain dualisme de l’herméneutique sécularisée qui pourrait donner lieu à une interprétation fondamentaliste ou spiritualiste de l’Ecriture Sacrée. La ligne herméneutique exige la complémentarité du sens littéral et spirituel, une harmonie entre foi et raison. Quant à la relation entre chrétiens et juifs dans leur référence aux Ecritures, « elle est définie comme très spéciale car tous deux partagent une grande partie de l’Ecriture Sainte ». La seconde partie s’intitule Verbum in Ecclesia. Dans le premier chapitre, « La Parole de Dieu et l’Eglise », il est souligné que « grâce à la Parole de Dieu et à l’action sacramentelle, Jésus-Christ est le contemporain des hommes dans la vie de l’Eglise ». La Liturgie, lieu privilégié de la Parole de Dieu » est le titre de la seconde partie, dans laquelle est affirmé « le lien vital entre l’Ecriture Sainte et les sacrements, en particulier, l’Eucharistie ». L’importance du lectionnaire et de la proclamation de la Parole et du ministère du lectorat est réaffirmée, en insistant surtout sur la préparation de l’homélie, thème de grande importance dans l’Exhortation apostolique post-synodale.

Le troisième chapitre est consacré à « La Parole de Dieu dans la vie ecclésiale », où « l’importance de l’animation biblique de la pastorale, la dimension biblique de la catéchèse, la formation biblique des chrétiens, l’Ecriture sainte dans les grands rencontres ecclésiales et la Parole de Dieu en rapport avec les vocations » est soulignée. « Une attention spéciale est portée à la Lectio Divina et à la prière mariale ».La troisième partie, intitulée Verbum mundo, souligne « le devoir des chrétiens d’annoncer la Parole de Dieu dans le monde pour ceux qui y vivent et travaillent. Dans le premier chapitre, « La mission de l’Eglise: annoncer la Parole de Dieu au monde », il est dit que l’Eglise a été orientée dès la première nouvelle, « ad gentes », à ceux qui jusqu’ici ne connaissent pas le Verbe, la Parole de Dieu, mais aussi à ceux qui ont été baptisés…mais qui ont besoin d’une nouvelle évangélisation pour redécouvrir la Parole de Dieu ». Parole de Dieu et engagement dans le monde, est le titre suivant, partie qui souligne que « les chrétiens sont appelés à servir le Verbe de Dieu chez les plus petits de leurs frères mais aussi à s’engager dans la société pour la réconciliation, la justice et la paix entre les peuples ». Le troisième partie est consacrée à « La Parole de Dieu et les cultures ». Il souligne « le souhait que la Bible soit mieux connue dans les écoles et les universités, et que les moyens de communication sociale utilisent toutes les possibilités techniques pour sa diffusion. Le thème de l’inculturation de l’Ecriture Sainte est lié aux traductions et à la diffusion de la Bible qu’il faut accroître ». Parole de Dieu et dialogue interreligieux, tel est le thème du quatrième chapitre. « Après avoir mis en relief la valeur et l’actualité du dialogue interreligieux, Verbum Domini... présente quelques indications utiles sur le dialogue entre chrétiens et musulmans, et sur les appartenances à d’autres religions non-chrétiennes, dans le cadre de la liberté religieuse, qui implique non seulement la liberté de professer sa propre foi, en privé et en public, mais aussi la liberté de conscience c’est-à-dire de choisir sa propre religion ».

En conclusion, a dit Mgr Eterovic, le Saint-Père réitère l’exhortation à tous les chrétiens « de s’engager à se familiariser davantage avec l’Ecriture ».

EXOR/VIS 20101111 (850)