Maintenant que le compte à rebours de la fin de règne de François Hollande a commencé, sous le signe de la candidature annoncée de Manuel Valls, les derniers partisans de l’Etat-PS sont probablement tentés par une fuite en avant : une démarche qui peut se traduire par une surenchère démagogique ruineuse en matière économique et financière, mais aussi par quelques lois liberticides…
Dans ce sens, en matière d’étouffement de la liberté d’expression, les socialistes ont déjà montré leur savoir-faire : ils viennent de promulguer à grande allure la récente mesure instituant un délit d’« entrave numérique » à l’avortement, à l’encontre de tous ceux qui cherchent à informer les femmes sur la réalité de ce processus de mort, et sur toutes les possibilités qui leur restent offertes sur le chemin de la vie. Mais avec des signaux aussi négatifs pour l’avenir, ce parti né en 1971 semble bien avoir emprunté un chemin crépusculaire.