État d’hypocrisie et racisme - France Catholique
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La justice de Dieu
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État d’hypocrisie et racisme

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Il devient évident que l’état de droit n’existe plus en France. Les récits qui circulent sur l’Araignée depuis des mois le démontrent amplement. Les arrestations arbitraires concernant soit des Veilleurs soit des Sentinelles, les relevés d’identité non justifiés, les insultes et les accusations n’ayant aucun fondement, les détentions provisoires sans le moindre motif valable, qui parfois couvrent plusieurs heures de la nuit, tout cela démontre, non seulement un affolement constant de nos gouvernants, mais aussi leur totale indifférence à la loi qu’ils sont sensés appliquer, celle de cette République dont ils ne cessent jamais de chanter les louanges, de vanter les ‘’valeurs’’. Ces soi-disant valeurs ne semblent pas troubler leurs décisions inqualifiables.

Il me semble que la Manif pour tous s’honorerait d’élargir son action et de promouvoir une éloquente protestation publique, de la Place de la Concorde par exemple à la Place de la République. Ou sur toute la longueur du boulevard des Maréchaux ! Ou celle des quais de Seine…

Bien entendu, la presse aux ordres ne parle jamais de ces atteintes au droit, de ces mesures arbitraires : comment trouver les moyens de faire connaître aux Français l’existence de tels abus ?

Mais un autre sujet s’impose aujourd’hui : le racisme des Français de droite. Une enfant prononce, au sujet de la dame ministre de la Justice, des propos insultants que personne ne saurait approuver, ce que la Direction de la Manif pour tous relève aussitôt et condamne. Les gros médias esclaves du pouvoir s’indignent et gonflent l’événement à l’extrême au point de déclarer que la société française tout entière s’en trouve contaminée et, par Premier ministre interposé, que l’organisation de manifestations ne peut que créer un état d’esprit indigne. La Ministre concernée crie au complot contre la République, ainsi menacée d’explosion ! L’excès grandissime est à ce point ridicule que j’avais fort envie de donner raison à Talleyrand et de considérer qu’il ne s’agissait que de vagues parcourant l’Absurdie.

Mais la Manif du coup se trouve accusée d’être la source de ce « racisme » envahissant. Sacrifions nos adversaires, plutôt nos ennemis, sur l’autel de nos amours, devait se dire Monsieur Hollande si follement entiché d’homosexualité. Grand bien lui fasse, mais n’acceptons pas !

‘’Racisme’’ donc : le gros mot est lancé. Le crachat ! L’insulte suprême ! La mise hors de la société ! Le rejet consommé, la séparation de l’État d’avec son peuple. L’indignité nationale proclamée. Yvan Rioufol, bouc émissaire en second, cloué au pilori de la bienpensance, incarnée comme l’on sait par ‘’Libération’’, ‘’Marianne’’ et les autres ! Le grand ramdam des hypocrites ! Le ballet des belles âmes autoproclamées ! Le raout des Saint-Just !

Le racisme, nous savons ce qu’il est aujourd’hui ! Vers qui il est prioritairement orienté ! Je pointe ici et en premier le doigt sur le racisme anti-cathos : chaque jour des actes blasphématoires sont commis en France, mais les médias aux mains de ces Hyper-Consciences n’en soufflent mot, alors que le moindre geste osé ou la moindre inscription injurieuse sur le mur d’une mosquée provoque une sortie bruyante sur les ondes de Monsieur Hollande ou de l’un de ses serviteurs, relayé aussitôt par une armée de plumitifs désarmants de naïveté ou de mauvaise foi. Non que j’approuverais de tels actes hostiles – parfois plus mordants et infâmes –, par bonheur bien moins nombreux que ceux dirigés contre les chrétiens : ils sont stupides, odieux et intolérables. Mais ils ne le sont pas davantage que ceux qui nous affligent dans notre foi : inscriptions ignobles sur les murs, autels ou églises brûlés, saintes espèces foulées au pied, prêtres parfois attaqués au couteau, blessés, quand l’un ou l’autre ne se retrouve pas dans un cercueil.

Je n’évoque que pour mémoire l’espèce insolente d’épidémie qui affecte un grand nombre de nos élus, visant à détruire nos églises sous toutes sortes de prétextes fallacieux.

Mais le racisme sévit contre nous tous, Français de France, sans cesse accusés de ne pas vouloir être envahis par des gens venus d’ailleurs et qui auraient comme un droit imprescriptible de franchir impunément nos frontières en nombre illimité.

Ils sont pauvres, et nous sommes, pensent-ils, riches. Notre État ferme les yeux sur leurs mouvements à sens unique. Chaque année leur nombre augmente bien plus que les ressources que nous sommes réellement à même d’affecter à leurs besoins. Certains d’entre eux ont des comportements inadmissibles, violents, comme si ‘’tout’’ et davantage encore leur était dû : notre Justice s’en moque, soutenu sans limites par le Ministère. Mais racistes abjects nous sommes, est-il proclamé sur les étranges lucarnes comme sur les ondes et les gazettes !

Notre devoir pourtant n’est-il pas d’aimer en premier nos plus proches, sans pour autant dédaigner la part du pauvre ? Il n’a jamais été dit que notre peuple avait à s’auto-sacrifier dans cet ‘’accueil’’ hors de toute mesure, susceptible de déséquilibrer durablement notre société tout entière !

Sommes-nous capables de recevoir les quelques six-cent millions de candidats à l’exil qui aujourd’hui se disent prêts à franchir les mers pour venir chez nous ?

Le devoir de venir en aide à ces malheureux qui à peine survivent dans notre monde revient aujourd’hui aux états, qui n’ont en rien pris conscience de ce que ces événements en cours peuvent engendrer de catastrophes et de délires sociétaux. Nos dirigeants semblent avoir abdiqué toute réflexion à ce sujet, comme consentant à la disparition de la France telle qu’elle nous a été léguée par nos pères et mères : je les accuse d’un racisme qui s’exerce même contre nos ancêtres en même temps qu’il nous vise tous, dans la mesure où nous manifestons notre indignation et notre volonté de nous opposer avec force et détermination à leur politique du désastre !

Dominique Daguet