Le gouvernement continue à racler les fonds de tiroir des… contribuables, malgré les vraies-fausses promesses élyséennes : il vient d’annoncer la suppression de l’abattement fiscal forfaitaire relatif à la scolarisation d’enfants dans l’enseignement secondaire ou supérieur, en même temps que des mesures visant les assurances « complémentaires santé ». On déclare que cela va permettre d’augmenter le montant de bourses versées à des étudiants, sans que l’on précise beaucoup de quelles études on parle et encore moins vers quels débouchés mènent lesdites études dans le bateau ivre du système éducatif. Au même moment, des experts constatent que la France dépense toujours trop en matière d’éducation pour des résultats médiocres. Mais la « pompe à phynances » de l’Etat-Ubu continue à pomper frénétiquement la moelle du pays, pour combler un déficit global quasi-institutionnalisé…
Faute de pouvoir sérieusement faire la guerre à la Syrie, l’équipe de M. Hollande continue à faire hélas très sérieusement la guerre aux familles françaises, en continuant à leur infliger des saignées financières. Cette politique de frappes fiscales est digne des pratiques des médecins de Molière qui détruisent les dernières forces des malades. Le malheur est en effet qu’elle s’exerce sur un corps social anémié par des décennies de crise globale, sous le poids d’une bureaucratie aveugle devant un chômage persistant.