Édouard Poppe est né le 18 décembre 1890, en Flandre dans une modeste famille de boulangers.
Ses parents, Désiré et Josefa eurent onze enfants : trois mourront en bas âge, deux fils deviendront prêtres, et cinq filles religieuses.
En mai 1909 alors qu’il était étudiant en poésie, Édouard voulut devenir prêtre. Il intégra alors le séminaire de Louvain puis celui de Gand où il étudia entre 1910 et 1916.
Sa première nomination, en tant que vicaire fut la paroisse Sainte-Colette, dans un quartier ouvrier de Gand. C’était pendant la Première Guerre mondiale. Édouard mit toute sa foi et son enthousiasme à soulager les pauvres, les mourants. Il s’occupa aussi activement de l’éducation religieuse des enfants. Il prit conscience alors de la déchristianisation grandissante des populations qui l’entouraient.
A la fin de la guerre, pour des raisons de santé, l’abbé Poppe doit quitter la ville. Il est alors affecté, en zone rurale, à Moerzeke où il sera recteur de la communauté des religieuses de Saint Vincent de Paul, de 1918 à 1922. Il mettra ces années de quasi immobilité à profit en écrivant beaucoup, en stigmatisant les problèmes posés à cette époque par l’émergence du Marxisme, et le Matérialisme qui affectent à la fois l’Église et la société.
En octobre 1922, Édouard Poppe est nommé directeur spirituel pour les ecclésiastiques de l’ensemble du pays, appelés au service militaire, à Bourg-Léopold. Ce furent ses derniers mois d’activité apostolique. Il y fit passer son message, non seulement auprès des prêtres soldats, mais aussi auprès des fidèles, sensibilisés ainsi à l’Évangile et à leur mission.
Il apprend à « se livrer, mains vides, au feu du brasier de l’amour de Dieu pour la sanctification de ses confrères ».
Il meurt le matin du 10 juin 1924, les yeux fixés sur l’image du Sacré-Cœur, pleuré par toute la Flandre. Il avait 34 ans.
Pour en savoir davantage sur » le curé d’Ars de la Belgique », consulter le lien suivant: