Ce prêtre de Turin, saint Jean Bosco, communément appelé Don Bosco, était « l’ami légendaire des jeunes sans amis » comme l’écrivit un jour Mgr Bertrand Lacaste, évêque d’Oran.
Les 44 années de la vie sacerdotale de Jean Bosco sont consacrées à la petite jeunesse turinoise abandonnée. Son rayonnement est immense et va dépasser toutes les frontières. Ses méthodes nouvelles scandalisent et gênent les respectables bourgeois et surtout ses dignes confrères qui cherchent même à l’enfermer et le méprisent souverainement. Il échappe aux critiques comme aux vexations. « Aimable et zélé, souple et ferme », cet éminent éducateur fait reposer sa pédagogie sur la joie, le jeu et la charité. Et sa spiritualité sur les Trois Blancheurs : « le pape, l’Eucharistie, la Vierge Marie ». Sa dévotion envers Notre-Dame Auxiliatrice est sans borne : « Dans ma vie, c’est Elle qui a tout fait », dit-il. Il lui construit une basilique aux portes de Turin. Des faits extraordinaires accompagnent ses pas. Il fonde deux communautés religieuses, appelées salésiens et salésiennes qui vivent encore aujourd’hui selon son intuition.
Il meurt à 73 ans, le 31 janvier 1888. Plus de 200 000 personnes assistent à ses obsèques.
Il est le saint patron de toutes les œuvres de jeunesse et des directeurs de ces œuvres.
Une belle histoire
Estimant qu’il fallait le « protéger contre lui-même », les graves confrères de Don Bosco décident un stratagème sans faille pour éviter une émeute de tous les jeunes qui l’admirent : lui proposer une promenade à la campagne, et, sur la route, changement de cap. On le conduirait à l’asile, en lui passant une camisole de force si besoin était, loin de tous les regards. Averti en songe de cette manigance, Don Bosco reçoit avec déférence les deux messieurs qui viennent le cueillir pour une agréable sortie. « Bien volontiers, dit-il. Mais, messieurs montez les premiers ! » Dès qu’ils sont installés dans la voiture, il claque la porte, et, éclatant de rire, dit au cocher : « Allez vite où vous savez, ces messieurs sont attendus ! » Le cocher part au galop. Plus les passagers crient, plus il va vite à l’asile. Ils sont tellement excités à l’arrivée qu’on les prend vraiment pour des fous et qu’on les enferme un moment. Plus personne n’osa renouveler l’expérience !
Pensée spirituelle de Don Bosco
« Pour faire du bien aux jeunes, il faut d’abord les aimer. »
Prière inspirée de Don Bosco
« Notre-Dame Auxiliatrice, nous te confions nos enfants. Donne-leur un avenir meilleur et sois l’inspiratrice de leur cœur. »