Distribution de prix par la Fondation Jérôme Lejeune - France Catholique
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Noël : Dieu fait homme
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Distribution de prix par la Fondation Jérôme Lejeune

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Événement en soi, car les primés avouent leur espoir de résultats importants dans les prochaines années au sujet de la trisomie, cette pestiférée qui mobilise tous les couloirs de la mode, de la morale assaisonnée d’épices éthiques, afin que l’on extirpe du moindre ventre maternel l’enfant qu’elle souille.

Le Prix international Sisley-Jérôme Lejeune 2013 a donc été attribué cette année aux co-lauréats, les professeurs Yann Hérault et Lynn Nadel. Les accompagnait le lauréat 2012, le Pr Roger Reeves. La dominante fut le témoignage enthousiaste qu’ils ont donné, heureux des progrès accomplis ces dernières années et des perspectives très encourageantes qui s’ouvrent devant eux. Progrès en faveur desquels les gouvernements français n’ont rien à revendiquer, s’étant toujours refusé à verser la moindre subvention. Au moins nous savons ainsi qui féliciter sans avoir à partager notre admiration.

En janvier 2014, la Fondation Jérôme Lejeune lancera un appel à projet sur le lien existant semble-t-il entre trisomie 21 et maladie d’Alzheimer : nouvelle piste récemment révélée.

Ce fut au cours de la Journée nationale en faveur de la recherche contre la trisomie 21 trisomiques qui a eu lieu le dimanche 17 novembre. Journée d’appel à l’aide tant les besoins en menue monnaie deviennent pressant : plutôt que de donner au Téléthon, ultra doté, donnez, lecteurs, à la Fondation Lejeune ! En effet, l’État soutien les recherches des équipes soutenues richement par l’association française contre les myopathies (AFM), mais se refuse absolument à venir en aide aux chercheurs dont les travaux sont dédiées aux trisomiques, poursuivis par des meutes assassines.

Mais la Providence a fait en sorte que c’est le pauvre qui, exemplairement, s’est avancé efficacement vers ce que l’on croyait impossible, la victoire contre le chromosome en surplus : le chemin à faire est encore long, mais au moins il est désormais balisé.

Quand on songe que « les arbitrages politiques ont systématiquement fait pencher la balance en faveur du dépistage [de la trisomie dès la conception] aux dépends de la recherche thérapeutique », l’esprit ‘’normal’’ s’insurge et ne peut pas s’affranchir de l’idée que de telles décisions sont des crimes. « L’arrivée du diagnostic prénatal non-invasif (DPNI) de la trisomie 21 creuse encore l’écart (coût estimé pour l’Assurance Maladie : 1 milliard d’euros par an selon le CCNE). En mai dernier, un arrêté pris par la Ministre de la Santé oblige les professionnels de la santé à utiliser un logiciel qui centralise les données sur le dépistage prénatal de la trisomie 21. » Dans la perspective de l’arrivée du DPNI, le but est d’améliorer la performance quantitative et rationalisée des tests de détection prénatale. « Ce fichage des femmes enceintes porte atteinte à la vie privée et stigmatise la trisomie 21. Aussi la Fondation Jérôme Lejeune a-t-elle formé un recours en justice contre cet arrêté. » 96% d’avortements obligés, cela n’est pas suffisant : on veut aller jusqu’au 100%, au mépris de la dignité des mères, de leur liberté !

Ce « milliard » dépensé en vue d’éliminer le plus possible de petits trisomiques – on sait que ces enfants-là sont le plus souvent, quand on les laisse vivre, la joie de leurs parents tant est merveilleux l’amour qu’ils savent donner ! – est un argent plus sale encore que celui des vendeurs de drogues, de ces drogues qui rendent fou, malade, l’esprit perdu. Et ce sont les instances officielles de notre pays qui s’acharnent sur eux, alors que cet argent, donné pour la recherche, aurait permis déjà d’être soit tout au bord, soit au-delà du moment où la trisomie aurait été vaincue.

De quelle civilisation ai-je déjà parlée ?

Dominique Daguet