Des diplomates russes renvoyés à leurs chères études - France Catholique
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« Ô Marie conçue sans péché »
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Des diplomates russes renvoyés à leurs chères études

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Une quinzaine de pays occidentaux ont procédé à l’expulsion de diplomates russes, par solidarité avec la Grande-Bretagne : cette atmosphère de guerre froide est la conséquence directe de l’affaire Skripal qui a déclenché un scandale à Londres : cette tentative d’empoisonnement d’un ex-espion russe et de sa fille a été attribué à la main de Moscou. Cette affaire fait suite à celles qui ont vu mourir, déjà sur le sol anglais, en 2013 un opposant déclaré au régime de Poutine, Boris Berezovsky, déjà objet d’un attentat qui avait tué son chauffeur à Moscou en 1994, et dès 2006 un transfuge de la police moscovite, Alexandre Litvinenko, qui avait enquêté sur cet attentat, et qui a été empoisonné à Londres par une substance radioactive versée dans du thé… Ami de Litvinenko, Berezovsky avait alors accusé nommément le Kremlin de Poutine.

Cette fois-ci, la tentative de meurtre de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia a eu raison du flegme britannique du gouvernement de Theresa May… Celle-ci a fait part de son émotion à plusieurs amis et voisins des deux côtés de l’Atlantique : résultat, les Etats-Unis, le Canada, l’Australie et quatorze pays de l’Union Européenne, ainsi que, sans surprise, l’Ukraine, ont décidé de renvoyer des représentants de la diplomatie russe à leurs chères études à Moscou. La France s’est associée à cette démarche, en renvoyant quatre diplomates, déjà critiqués auprès de l’ambassadeur russe « à cause de leur activisme au profit des services de renseignement russes sur le territoire national », d’après une source diplomatique française.

A Moscou, on parle d’une « provocation » et on promet de riposter. Sur le continent européen, l’hiver semble se prolonger…