Le Monde décidément refuse de croire ce qui semble pourtant être la vérité : que François Fillon puisse n’être pas « coupable » ! L’arrivée du « distributeur de costumes-cadeaux », Robert Bourgi, sur la scène secrète du « théâtre public » rend ce quotidien prêt à tout pour que l’on en revienne obstinément au « jugement » précédent, qui reste collé depuis des semaines comme pour toujours à la (prétendue) mauvaise réputation du candidat, entretenue avec soin précisément par le Monde, dont la Rédaction paraît la plus assurée de la vérité de ce qu’elle nous fait lire ! Hélas, hélas, trois fois hélas : combien souvent j’ai constaté que ce que parfois l’on nomme ‘’erreur’’ n’est rien d’autre qu’un mensonge.
Serait-il donc impossible, pour les journalistes situés à la Gauche de la table politique, de penser que Fillon ne puisse pas être véridique ? Chez eux, il faut croire que la présomption d’innocence n’existe pas puisque jusqu’à présent elle n’a pas vraiment servi… Julien Dray nous en donne la preuve en déclarant que « La façon dont la droite a accepté la candidature de Fillon est une insulte à la République ». Cette phrase peut également être considérée comme une insulte envoyée à Fillon lui-même comme à tous ceux qui n’ont pas cessé de vouloir voter pour ce candidat, le plus sérieux et compétent de ceux qui nous ont été proposés : quoiqu’en pensent les médias accusateurs, cette troupe ‘’salvatrice’’ qui fut la principale et efficace force occupée à faire de Fillon l’auteur de son propre malheur… BFM/TV, au Rédacteur en chef bien connu à l’Express, n’échappe évidemment pas à cette suspicion… La phrase ‘’drayenne’’ en question est extraordinaire au point qu’il m’a fallu la lire et la relire à plusieurs reprises : elle devra figurer sur le catalogue des sottises « ubuesques » ; document que la Bibliothèque nationale doit conserver avec attention ! Il m’avait semblé, deux ou trois fois en une quinzaine d’années, que ce politique était probablement intelligent : je me suis donc trompé sottement.
Avant la déclaration de Robert Bourgi, toute la Gauche s’est donné le plaisir incommensurable de prétendre, sans le moindre doute, que François Fillon ne pouvait que mentir quand il était question des fameux costumes, déclarés cadeaux privés : comme le nom du donateur restait inconnu, il était commode d’assassiner le « candidat » une fois de plus. Après-tout, quand on commence à jouer sur ce créneau, pourquoi ne pas élargir le plateau des « inventions journalistiques » ? C’est un argument que je garde par devers moi pour ne pas me jeter dans les pièges du Monde, qui prétend que le seul Macron sait où il va : il suffit d’écouter les sottises dont il a nourri son esprit pour fuir à toutes jambes… Ses propos sur la ‘’Terre Mère’’ notamment, considérée comme la seule origine de l’être humain, esprit compris, donne une idée précise des limites de sa culture. Son paquetage littéraire est des plus troublant, qui peut être consulté sur l’Internet : le problème est que la plupart des Français ne font pas les distinctions nécessaires…
Mais la chasse continue ! En effet, les aveux de Bourgi ne semblent pas déterminants à ceux qui veulent toujours tanner la peau du candidat : il a offert, dit-on et dit-il, à François Fillon des « costumes de luxe » en février pour un montant de 13.000 euros ? C’est louche, non ? Inacceptable bien entendu ! Surtout qu’il n’aurait même pas eu le temps de les refuser s’il l’avait voulu… Et puis, qu’elles contreparties auraient pu ou dû sortir de ces vêtements ? Que furent donc ces ‘’offrandes’’, que Bourgi assure « avoir fait(es) sans attendre de contreparties », sinon justement de ces contreparties qui devraient rester secrètes (n’est-ce pas ?), c’est-à-dire sans efficacité ? Le Parquet national financier ne veut pas être ‘’dupe’’ et c’est pourquoi il insiste auprès des juges d’instruction chargés de l’enquête sur la famille Fillon pour que « le réquisitoire supplétif contre X pour trafic d’influence » au sujet de ces dons soit instruit comme devant. Non mais ! C’est pourtant de l’argent public jeté en l’air depuis le début de l’intervention judiciaire : soit plusieurs centaines de milliers d’euros dont personne ne parle… mais pas perdus pour tous…
La réalité sous-jacente reste silencieusement ce qu’elle n’a pas cessé d’être depuis le début de cette « chasse au Fillon » : le Monde et ses comparses de la Presse de Gauche entendent avec force que ce ‘’candidat’’ « ne doit pas le rester ». Ils sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins : c’est ainsi que la « Démocratie judiciaire » doit aujourd’hui fonctionner si l’on veut qu’elle reste en France vertueuse et digne d’éloges.
Par bonheur ce témoin connu, l’avocat franco-libanais Robert Bourgi, pilier de la ‘’Françafrique’’, est arrivé le plus rapidement possible pour dire ce qu’il en était de cette « affaire des costumes » : un cadeau privé fait à l’ami Fillon. Une précision sera utile ici : les Français ne sont pas habitués à faire des cadeaux de ce genre, mais au Liban il n’en va pas de même. De plus, le fait ne concerne en rien le Parlement et pas davantage l’ensemble des citoyens, qui ne sont pas ‘’floués’’ par ces cadeaux…
Le Monde cherche évidemment à rendre Bourgi suspect, sans pour autant y parvenir, du moins pour l’instant car la « machine à inventer » n’a pas cessé de fonctionner : mais peut-être que ce quotidien dispose d’une réserve de « mensonges secrets » ou de témoins occasionnels gardés sous clef ? Il me semble que ce médium aurait tout intérêt désormais à se faire discret car nous commençons tous à mettre le poing sur la table : trop, c’est toujours trop.