De Monsieur Hollande jusqu’aux Primaires : premier NON !!! - France Catholique
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Le martyre des carmélites
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De Monsieur Hollande jusqu’aux Primaires : premier NON !!!

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13 octobre – Le microcosme s’agite ardemment autour du livre de l’impérissable Hollande : d’autant plus que le Président en question, qui n’a plus que huit mois à se prendre pour celui qu’il n’a jamais su être – sauf lors de l’attentat de janvier 2015 –, comme à se complaire dans les baignoires élyséennes, n’a même pas été capable d’écrire de sa propre plume cet ensemble de souvenirs, saillies, réflexions, corrections aussi bien et confidences sans le moindre intérêt… Deux journalistes du « Monde » lui ont fait cracher ces pénibles sornettes pendant deux ans, réalisant un ouvrage dans une langue des plus quelconque, parfois minable… Ces dictées improvisées, dont nous ne saurons jamais si elles ont été transcrites sans la moindre hésitation de la part des « nègres journalistes », ne relèvent en rien ce quinquennat à la fois nul et inutile. En somme raté, quoiqu’il nous faille relever bien des actes du bonhomme qui furent et demeurent des plus nuisibles pour la France, par exemple d’avoir donné à une idéologiste des plus déterminée, Madame Najat Vallaud-Belkacem, la responsabilité de la formation de nos enfants. Monsieur Hollande aura, un jour que j’espère proche, à assumer cette indignité : car la démolition de notre Éducation nationale s’avère être un coup mortel pour notre pays bien plus que les attentats des islamistes.

Madame Taubira a tout de même rendu un service précieux en avouant publiquement que « la gauche (avait) perdu la bataille politique et intellectuelle ». Je ne suis pas certain que la Droite en son ensemble ait réellement participé à cette bataille : il me suffit d’écouter les deux candidats à l’élection présidentielle pour m’inquiéter à nouveau de l’avenir de la France. Je n’ai aucune confiance en l’ancien maire de Bordeaux qui aurait bien mieux fait de continuer à complaire aux Bordelais, poste qui lui allait comme un gant, au contraire de celui qu’il lui faudrait revêtir on ne sait si ce serait de la main gauche ou de la droite…

Je me souviens de l’aventure lamentable de la dissolution du Parlement afin d’aller se procurer une majorité dont il était prévisible qu’elle ne viendrait pas. Mais tout au long de ses passages à Matignon on ne découvre pas de ses illuminantes façons de se conduire et de décider que l’on attendait…

Récemment, son hostilité à la « Déchéance de la nationalité française » est allée à l’encontre de l’électorat de droite comme s’il cherchait l’appui de Lang ou d‘Ayrault… Sa petite musique « Moi, maire de Bordeaux, je vote Socialiste » me paraît insensée, car on sait qu’il entretient des relations multiples du côté gauche du Parlement et ce n’est certainement pas pour discuter de la cueillette des cerises…

Qu’il se soit vanté de ne donner que « des conférences gratuites » nous laisse totalement indifférents et même nous paraît inutile : à la limite simple preuve d’orgueil chez celui qui dispose de quoi bien vivre. À propos, quelles furent ses « indemnités d’enseignant » au Canada ?

Autre inquiétude : ses prises de positions concernant la Syrie sont tout à fait alarmantes chez un homme qui fut ministre des Affaires étrangères, même s’il lui arrive de plaindre les chrétiens, là-bas voués à une misère dramatique.
Un autre « détail » : il a été d’une impolitesse grossière envers Benoît XVI quand il était encore chef de l’État du Vatican. Il a osé sur les ondes lancer un « Y en a mare de ce Pape ! » des plus déplorable. Ce fut quand, s’adressant aux journalistes dans son avion au retour du Burkina Faso, Benoit XVI leur fit une petite leçon sur les différents moyens de combattre le sida : certains d’entre ses auditeurs, persuadés que n’existait « que » la solution du préservatif, car elle permettait aux adolescents amoureux de se jeter à tout instant sous leurs draps de lit, seule vision de l’amour qu’ils savaient formuler dans leur canard, firent un rapport déplorable de cet entretien. Alain Juppé, dont les sources d’information semblent ne provenir que du « Monde », de « l’Express » et du « Nouvel Obs », s’alarma lui-même de ce qu’avait dit le Pape : donnant ainsi l’impression que lui-même conservait des mœurs actuelles la seule vision d’une sexualité totalement débridée. On sait où mène cette pauvreté conceptuelle… Le Président du Burkina fut d’un calibre supérieur et approuva intelligemment Benoît XVI.

Alain Juppé a tenu une place importante dans l’affaire des emplois fictifs au sein de la Mairie de Paris : cela lui valut des procès non négligeables, des condamnations, ce qui le fit s’enfuir au Québec. Il fut, des années plus tard, « réhabilité » par la justice républicaine française, non sans qu’il y eût, en secret, des pressions dont il fut impossible d’évaluer la puissance et les origines… De même les réquisitions de l’avocat général parurent à nombre de témoins tout à fait modérées : il est vrai qu’Alain Juppé finit par avouer qu’il avait été le « nègre de Jacques Chirac ». Belle passe d’arme… Mais la France a-t-elle besoin à sa tête d’un besogneux ?

En ces affaires, fut-il à bon escient poursuivi pour « complicité et recel d’abus de biens sociaux » ? À nouveau pour « complicité et recel d’abus de confiance » ? Pour « détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêts, abus de confiance aggravé » dans le cadre des emplois fictifs ? Cela fait beaucoup et peut-être trop pour que l’on fasse l’impasse sur ces « souvenirs »…

Je me dis encore que, lorsqu’il fut Premier ministre, ses façons d’être « droit dans ses bottes » avaient probablement ou peut-être incité les syndicats à lancer les grandes grèves de l’hiver 1995… ce qui fit qu’Alain Juppé ne put retrouver le crédit politique qu’il avait imprudemment perdu au moment de ces grandes grèves.

Ces quelques remarques – parmi d’autres possibles – m’incite à penser qu’il est loin d’être l’homme dont la France a besoin pour se remettre des divagations et des fautes graves d’un Hollande. De plus, il est trop vieux, il n’a de la France qu’une idée sclérosée et indigeste. Je le vois mal s’attaquer, comme il conviendrait que cela soit, à la terrible épée de Damoclès suspendue au dessus de nos têtes, je veux parler de la Dette de plus de deux mille trois cents milliards d’euros que personne n’a cherché à effacer si peu que ce soit, pas plus Giscard d’Estaing, qui en fut le vrai créateur, que François Mitterrand, Jionel Jospin, Jacques Chirac et Nicolas Sarkosy…

Non, il ne faut surtout pas qu’Alain Juppé passe sous les fourches caudines de la Primaire. Je vois mieux pour oser s’attaquer à une telle entreprise qu’il n’est plus possible de laisser s’envoler, comme vient de le faire en cinq années le président Hollande, une telle charge qui finirait alors par exploser et de rendre la France exsangue. Mais en vérité tout est à revoir car le hollandais élyséen va laisser derrière lui notre patrie réduite aux acquêts et impuissante à se redresser. Je verrai avec joie un homme comme Thierry Breton pour l’épée sur nos têtes et Laurent Wauquiez pour tout le reste… sans oublier François Fillon ou Jean-Frédéric PoissonPoisson.

Cette élection sans lien avec notre histoire (à moins de vouloir ressusciter le temps du suffrage censitaire !), copiée sottement sur les mœurs états-uniennes, est une absurdité politique : il est malsain d’avoir un candidat présenté comme quasiment élu quatre mois à l’avance. Les campagnes de présentation des autres candidats au jour du vrai vote en seraient comme automatiquement désintégrées ou dévaluées : la démocratie y perdrait beaucoup de sa nature, donc notre peuple tout entier qui serait alors comme évincé dans ce qui lui reste de liberté, rien de moins que le droit de choisir ses gouvernants sans que la chose ait été faite auparavant par quelques-uns, fussent-ils un ou trois millions.