De faux pasteurs égarant les brebis - France Catholique
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« Ô Marie conçue sans péché »
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De faux pasteurs égarant les brebis

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Sermon et Faits de l’Antechrist, Luca Signorelli, 1499-1502. Détail.

Sermon et Faits de l’Antechrist, Luca Signorelli, 1499-1502. Détail.

[Chapelle San Brizio, Orvieto, Italie]

Les évêques belges de langue flamande ont présenté une prétendue célébration religieuse de bénédiction pour les unions homosexuelles. Cette imposture est en totale contradiction avec la Foi Catholique – et une parodie impie de la bénédiction accordée dans une célébration de mariage catholique. Cela représente une perte de la foi manifeste de la part de ces pasteurs qui ont juré de défendre la foi catholique lors de leur consécration épiscopale et qui maintenant ont publiquement rejeté cette foi en embrassant ce qui est offensant pour Dieu.

Il a créé l’homme et la femme complémentaires sur le plan sexuel et leur a commandé d’être féconds et de se multiplier. Il leur a également défendu de mésuser de leurs aptitudes sexuelles en pratiquant la sodomie.

Quand un prêtre bénit un homme et une femme qui s’engagent dans le mariage, il demande à Dieu de les favoriser de Sa grâce et de Sa force pour qu’ils puissent respecter cette promesse. La faveur de Dieu ne sera pas donnée, et ne peut pas être donnée, à deux hommes ou deux femmes qui s’engagent à violer Sa loi en promettant de se sodomiser l’un l’autre.

La sodomie est un péché mortel qui viole l’ordre naturel créé par Dieu en faisant mauvais usage des facultés sexuelles – c’est une évidente violation de la loi naturelle, condamné dans l’Écriture Sainte comme étant d’une grave turpitude morale.

L’approbation de la sodomie par ces évêques est scandaleuse. La prière qu’ils suggèrent pour la conclusion de cette célébration de « bénédiction » déclare : « Seigneur… tu connais leur cœur et le chemin qu’ils vont prendre ensemble à partir de maintenant. Rend leur engagement réciproque fort et fidèle. »

Dieu a déjà dit qu’Il condamnait le chemin que prenaient ces deux-là. Le péché mortel est un passeport pour l’Enfer. Une promesse de s’engager dans un péché mortel est un pacte funeste qui blesse spirituellement chacune des personnes impliquées. Demander à Dieu de rendre ce pacte funeste « fort et fidèle » est une perversion diabolique du devoir des ministres de l’Église de préserver leur troupeau du péché avec l’aide de la grâce de Dieu.

Ces évêques pensent-ils que Dieu désire que les gens lui demandent Son aide pour violer Sa loi ? Ce qu’ils ont fait est stupéfiant. Ce sont de faux bergers, égarant leurs brebis dans un grave péché. Ils confortent les gens dans des comportements qui détruisent les âmes.

Les « serments » suggérés incluent cette prière incroyable : « Nous te remercions pour avoir pu nous rencontrer. Nous voulons être présent l’un pour l’autre dans toutes les circonstances de la vie. Nous exprimons ici avec assurance notre volonté de travailler au bonheur l’un de l’autre, jour après jour. »

Aucun merci ne devrait être adressé à Dieu pour avoir trouvé un complice pour perpétrer un péché mortel. Dieu condamne le péché mortel. Il veut nous voir le fuir et fuir la tentation du péché, ce qui signifie que nous devrions fuir les amitiés contre nature qui peuvent conduire au péché. Pousser quelqu’un à commettre la sodomie ne va jamais lui procurer le bonheur mais va plutôt plonger son âme dans l’obscurité et la désorientation de la séparation d’avec Dieu.

Les évêques tentent de justifier leur transgression de la foi au motif trompeur que les homosexuels qui « choisissent de vivre en couple » sont entrés dans une relation qui « peut être une source de paix et de bonheur partagé pour ceux qui s’y engagent ».

Les évêques pensent-ils réellement que violer la loi de Dieu apporte paix et bonheur ? Si c’est le cas, ils ont besoin de reconnaître leur aveuglement spirituel et de se repentir. Ils ne peuvent pas promettre d’être fidèle au Christ et à son Évangile et en même temps rejeter la Loi divine sur la morale sexuelle. S’ils ne veulent pas se repentir, ils devraient démissionner.

Mais nous savons tous qu’ils ne le feront pas. Ils se voient, non comme des subversifs déterminés travaillant à détruire la morale chrétienne mais comme des prophètes courageux d’un christianisme nouveau revisité dans lequel la sodomie n’est plus un péché mais une partie du plan de Dieu pour la Création.

[…]

Les catholiques de Belgique ont besoin d’être protégés de leurs propres évêques qui tentent de détruire le catholicisme et de le remplacer par une création monstrueuse de leur cru, un système vicieux qui promeut le péché et sépare ainsi l’homme de Dieu.