DANS L’HISTOIRE DE LA VIE, LE SECRET D’UN PLAN - France Catholique
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Marie dans le plan de Dieu
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DANS L’HISTOIRE DE LA VIE, LE SECRET D’UN PLAN

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Charles Fort, qui était un humoriste, résumait ainsi la géologie : « On connaît l’âge des roches grâce aux fossiles qu’on y trouve ; quant à l’âge des fossiles, il est donné très exactement par l’âge des roches. »1 Je constate, à certaines lettres reçues en réponse à cette série d’articles sur l’origine de l’homme2, que la boutade de Charles Fort, ou la rumeur qu’elle a propagée, se sont inscrites dans l’esprit de quelques-uns comme une sorte d’objection préalable, plus ou moins clairement perçue, à tout propos sur le passé de l’homme, de la vie, de la terre : « Comment sérieusement pouvez-vous parler d’un passé si lointain ? » Dieu merci, la réponse ici est de la plus grande simplicité (je dis Dieu merci parce qu’en beaucoup de sciences aucune réponse sérieuse n’est simple). On connaît l’âge des roches tout simplement par leur ordre d’empilement l’une sur l’autre : les premières déposées se trouvent tout naturellement dessous, et inversement. L’empilement des strates se poursuit actuellement sous nos yeux ; là où des détritus se déposent, ils recouvrent des détritus arrivés précédemment, et on ne voit guère comment cela pourrait se passer, sinon ainsi ! En de nombreux endroits de la terre, par exemple, dans le fameux Grand Canyon du Colorado, on voit avec toute la clarté désirable la parfaite superposition des strates déposées l’une sur l’autre pendant des centaines de millions d’années. Ce qui est beaucoup plus qu’il ne faut pour remonter dans le passé bien avant l’apparition de l’homme. Ce qui est, en fait, suffisant pour voir l’essentiel de l’évolution de la vie à mesure que vieillissait la terre. Voici donc le mot lâché : Évolution. Là encore, je le vois à mon courrier, quels malentendus ! « Comment pouvez-vous parler sérieusement de ce que Jean Rostand lui-même appelait un conte de fées ? » Et surtout : « Comment osez-vous opposer Darwin au récit de la Bible ! » J’ai déjà bien des fois répondu à ces questions3. Mais, soit France catholique-Ecclesia attire sans cesse de nouveaux lecteurs qui ne m’ont jamais lu (hypothèse optimiste que je fais mienne de tout mon cœur), soit (hypothèse, hélas ! fort vraisemblable) de nombreux lecteurs ne peuvent supporter plus de trois ou quatre lignes de ma prose sans bâiller à se décrocher la mâchoire et tourner la page, ou même jeter notre cher journal au panier ! Ce qu’il ne faut jamais faire, cher lecteur ! Lisez au moins mon voisin pour vous remonter le moral4. Bien des fois, donc, j’ai déjà répondu à ces questions, mais ne nous laissons pas abattre, et recommençons autrement. Tout d’abord, je partage – et j’ai toujours partagé – pleinement et entièrement l’opinion de Jean Rostand : l’évolution est un conte de fées. Dans son esprit d’athée, cela signifiait (se reporter aux sources) que l’histoire de la vie sur la terre était incroyable, et qu’aucune explication raisonnable n’en pouvait rendre compte. Le bon Jean Rostand est mort en 19775 et rien n’est venu le démentir, au contraire : mieux on connaît l’histoire de la vie sur la terre et plus incroyable elle apparaît à qui ne croit pas en un Esprit créateur, car plus elle ressemble à la longue, patiente et infiniment complexe réalisation d’un plan. Car c’est cela l’évolution quand on range les fossiles selon leur âge, c’est-à-dire selon leur profondeur dans l’empilement des roches, on constate avec la marche du temps une marche ininterrompue vers l’esprit, vers l’homme. Cette élévation irrésistible vers l’esprit, mieux on connaît l’histoire de la terre et plus fantastique elle apparaît. C’est ainsi (a) que la catastrophe inconnue qui, il y a soixante-trois millions d’années, extermina tous les êtres vivants terrestres pesant plus de vingt-cinq kilos et peut-être les trois quarts de toutes les espèces vivantes, n’eut apparemment aucune conséquence sur la suite des événements. Si peu de conséquences que, d’abord, nous sommes bien là, explorant le passé, l’espace et le reste, et que les géologues ne savent pas encore s’il s’agit d’une vraie catastrophe (chute d’une énorme météorite) ou d’un changement parmi d’autres (car il se trouve que cette date marque la limite des ères secondaire et tertiaire)6. Un univers qui monte vers l’esprit n’est-il pas l’aveuglante preuve d’un dessein ? Un univers créé de telle façon qu’il monte vers l’esprit n’est-il pas l’aveuglante preuve d’un dessein, et d’un dessein que seule une essence spirituelle peut avoir ? C’est bien ce que sentait Monod, athée convaincu qui tenait tant à son hasard. Si l’univers va quelque part, et là précisément où le définit une Pensée, adieu hasard ! Si l’univers est en soi un but de mieux en mieux avéré à mesure qu’on le connaît davantage, comment s’y prendre pour expliquer qu’il puisse y avoir but sans une volonté ? N’est-ce pas la définition même du but qu’en tant que tel il réalise une volonté ? Je sais que, selon un certain esprit, tout ce qui ressemble à une « preuve » est mal vu, car cela prête à dispute, et l’on a eu assez de disputes philosophiques, théologiques ou autres. La religion est réalité intérieure, expérience intérieure. C’est vrai ! Rien de plus vrai. Du moins est-ce ainsi que je vois la religion : le Dieu qui vit en moi, s’Il lui plaît. Aussi bien n’est-ce pas de religion qu’il est question ici. C’est dans le seul cadre de la science que je m’interroge : « Mais enfin, ce conte de fées, est-ce qu’il ne suppose pas certaines conditions initiales semblables à la programmation d’un ordinateur ? N’est-il pas créateur d’information, au sens où l’on l’entend en théorie de l’information ? Et que faut-il supposer pour expliquer cela ? » Réponse, selon moi : un Programmateur. Des physiciens, et des plus éminents, réfléchissent à « ces conditions initiales » qui répondraient à la question des questions : « Pourquoi y a-t-il quelque chose ? » et définiraient, en somme, vu de notre côté, l’Acte de Création (b). Parlons maintenant du « récit darwinien » que j’opposerai au « récit de la Bible ». L’idée que quelques lecteurs aient cru reconnaître Darwin dans ma vulgarisation du peu que l’on sait des origines de l’homme, et du fait (inexpliqué jusqu’ici) de l’évolution, m’étonne, et plus qu’un peu7. Darwin est le naturaliste au savoir encyclopédique qui a su présenter les faits d’évolution connus bien avant lui (par exemple, Cuvier les expliquait par des catastrophes successives), dans un système philosophique adapté aux idées du XIXe siècle, celui de Malthus, antérieur d’encore un autre siècle. Il a changé les esprits. Mais c’est tout ce qu’il a changé. Non seulement le système philosophique sur lequel il se fonde est mort et enterré depuis longtemps, mais le système biologique particulier qu’il en tirait (« sélection du plus apte ») a perdu toute signification scientifique8. Les disciples de Darwin l’ont remplacé par un autre système basé sur la mutation aveugle qui n’a qu’un défaut : l’expérimentation lui donne toujours tort. Depuis quatre-vingts ans qu’on réalise des mutations en laboratoire – et elles se chiffrent à je ne sais combien de centaines de mille –, pas une seule espèce mutante, lâchée dans la nature, n’a eu la courtoisie de ne pas crever aussitôt, revenant à la forme non mutée. Mais, me disait un naturaliste allemand, vous êtes bien pressé. On y arrivera bien ! La nature n’a-t-elle pas eu des centaines de millions d’années pour le faire ?9 Je pense (ce n’est qu’une opinion basée sur ma confiance dans la patience des chercheurs), je pense qu’en effet on y arrivera peut-être. Mais si on y arrive, ce ne pourra être qu’en incluant dans cette réussite le fait de la montée vers l’esprit. C’est cela qu’il faut expliquer, et si l’on ne l’explique pas, on n’explique rien. L’Esprit : c’est-à-dire l’image et la ressemblance divines. Eh bien, mais alors tout le monde est d’accord, n’est-ce pas ? Du moins sur ce chapitre. Reste le mystère de la Chute. Nous examinerons une autre fois si la science peut avoir quelque chose à dire sur cet événement, malheur de notre destinée10. Aimé MICHEL (a) Voir dans Pour la Science, Mars 1982, p. 44. (b) Voir encore dans Pour la Science, Février 1982, « Le principe anthropique », les derniers paragraphes. Il est bien regrettable que les idées de Wheeler ne soient pas vulgarisées en France. Chronique n° 357 parue dans France Catholique-Ecclesia – N° 1842 – 2 avril 1982 Capture_d_e_cran_2014-11-10_a_12-28-10.png
Notes de Jean-Pierre ROSPARS du 24 avril 2017

 

  1. Charles Fort (1874-1932) n’était pas qu’un humoriste. Né à Albany dans l’État de New York, il commença dans la vie comme journaliste, mais c’est comme collectionneur d’anomalies qu’il l’acheva. C’est en 1906 qu’il commença à recueillir systématiquement à la Bibliothèque publique de New York ces bizarreries que les journaux publient parfois et qui le rendront célèbre. Il eut la chance d’hériter d’un oncle fortuné en 1916, ce qui le mit à l’abri du besoin, et d’être remarqué par le grand écrivain Theodore Dreiser. C’est ainsi qu’il put publier son Livre des damnés en 1919, puis par la suite Nouvelles terres (1923), Lo ! (1931) et Talents sauvages (1932). Fort transporte le fantastique dans le monde réel en ce sens que son lecteur s’interroge en permanence sur les événements localisés et datés qu’il rapporte avec humour : sont-ils illusoires ou réels ? Sa matière, ce sont les faits rejetés, « damnés » par la religion et la science. Mais il sait conserver sa distance : « De temps en temps, note-t-il avec son humour distancié, des admirateurs de mes bonnes œuvres m’écrivent et essayent de me convertir à croire les choses que je raconte ». Il est sans doute l’un des premiers à remarquer que la physique quantique décrit un monde « magique ». C’est lui qui invente le mot « téléportation » (dans Lo !). Il comprend que la science moderne ne peut maintenir son strict matérialisme qu’en écartant les phénomènes psychiques. Surtout, il suggère que nous sommes observés et même manipulés par des « super-constructions » passant au-dessus de nous dans un espace qu’il aime appeler la « super mer des Sargasses ». Peut-être communiquent-elles avec nous via des sociétés secrètes, à moins que la Terre ne soit leur colonie, ou, pire, une ferme dont nous serions les « cochons, les oies et le bétail. » Il ajoute : « Je pense que nous sommes la propriété de quelqu’un », ce qui est lié dans son esprit au rôle proprement démoniaque des religions qui nous font aimer nos colonisateurs. Sa vision du monde était donc sombre et empreinte de l’humour le plus noir. Charles Fort inspirera Jacques Bergier puis Louis Pauwels. Leur livre Le Matin des Magiciens (1960) connut un grand succès qui ouvrit la voie l’année suivante à la revue Planète, dont Aimé Michel fut l’un des auteurs les plus marquants. L’un et l’autre promouvaient une version du fortéanisme, plus sérieuse sans doute et épurée de tout pessimisme, appelée « réalisme fantastique ». Pauwels le présentait ainsi : « On définit généralement le fantastique comme une violation des lois naturelles, comme l’apparition de l’impossible. Pour nous, ce n’est pas cela du tout. Le fantastique est une manifestation des lois naturelles, un effet du contact avec la réalité quand celle-ci est perçue directement et non pas filtrée par le voile du sommeil intellectuel, par les habitudes, les préjugés, les conformismes. » (Le Matin des Magiciens, p. 13). Voir la chronique n° 318, Adieu à Jacques Bergier – Trente-sixième anniversaire de la disparition d’un homme hors du commun, 24.11.2014.
  2. La précédente chronique de cette série est la n° 356, L’homme descend de l’homme et non du singe – La genèse et les sciences – 10 (27.03.2017). À partir d’elle on pourra remonter à celles qui l’ont précédée.
  3. Cette invective courroucée « Comment osez-vous opposer Darwin au récit de la Bible ! » fait suite à la chronique n° 353, Darwin contre la Bible : un combat d’arrière-garde – La Bible ne dit que deux choses sur l’origine du corps de l’homme, 09.02.2015.
  4. Déjà nombre de lecteurs de ce journal, et bien d’autres qui ne le lisaient pas, se sentaient découragés. La situation ne s’est pas améliorée au point que les Français se montrent parmi les peuples les plus pessimistes au monde. C’est à ce découragement ambiant qu’Aimé Michel entendait répondre en actualisant les fondamentaux de la doctrine chrétienne contre toutes les doctrines adverses, souvent fortement teintées d’idéologie et mortifères à des degrés divers, qui entendent la supplanter. Les réponses qu’il fait sont rarement des réconforts faciles, bien au contraire : plus l’humanité avance en âge et plus elle se voit confrontée à des épreuves difficiles et angoissantes. « L’humanité vit les dernières pages de son Grand Meaulnes » écrivait-il déjà dans sa deuxième chronique L’eugénisme ou l’Apocalypse molle, publiée en 1970 (mise en ligne le 27.07.2009). Et puis encore : « Je suis enclin à voir dans ce cocon d’illusions où a grandi l’humanité, et où elle continue de s’avancer, une précaution bienveillante de la Providence qui ménage notre faiblesse et ne nous laisse voir la vérité qu’à mesure que nous devenons capables de la supporter, “car si tu voyais Ma Face, tu mourraisˮ » (n° 350, Néandertal ou la fin d’un robuste gaillard – Sciences : le récit de la Genèse – 4, 06.06.2016). Ces propos ne sont pas sans faire penser à ceux de Churchill, dans son fameux discours du 13 mai 1940 devant la Chambre des Communes prononcé trois jours après son accession au poste de Premier Ministre, alors que les chars allemands déferlaient sur la Belgique et la France : « Je n’ai rien d’autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ». Rien d’autre vraiment ? En fait si : l’espérance, parce que l’humanité n’est pas un naufragé emporté par une tempête absurde mais un voyageur au long cours voguant vers un port inconnu.
  5. On parle moins de Jean Rostand (1894-1977) qui fut très célèbre durant toutes ces années comme écrivain, biologiste et membre de l’Académie française. Fils d’Edmond Rostand, il publie dans sa jeunesse une dizaine de romans où il dénonce la guerre, les inégalités sociales, les injustices. Intéressé dès l’enfance par la biologie, il fait des recherches sur les batraciens, chez lui à Ville d’Avray, en dehors des contraintes du monde universitaire, ce que lui permet sa fortune personnelle. En 1928, son livre de vulgarisation scientifique sur Les chromosomes artisans de l’hérédité et du sexe connait un grand succès. De nombreux livres de réflexion sur la biologie suivront comme Pensées d’un biologiste (1940), Inquiétudes d’un biologiste (1959), Biologie et humanisme (1964), Espoirs et inquiétudes de l’homme (1966). Il s’inquiète de l’avenir d’une civilisation « qui n’a pas su donner un sens à son savoir, un but à sa puissance, un idéal à sa liberté » et l’exprime suivant une belle formule : « La science a fait de nous des dieux, avant même que nous méritions d’être des hommes. » Pacifiste, il lutte contre les armes nucléaires ; féministe, il milite avec Simone de Beauvoir et d’autres. Amoureux de la vérité, il « hait la vérité absolue, totale et définitive […] qui est à la base de tous les sectarismes ». Il rejette avec véhémence les « encombrants produits de l’imagination humaine que sont la radiesthésie, l’astrologie, le spiritisme, la métapsychie, la parapsychologie », selon un amalgame commun chez les rationalistes (il fut d’ailleurs président d’honneur de la Libre Pensée).
  6. Les causes de cette catastrophe datée de 65 millions d’années, appelée précédemment extinction crétacé/tertiaire K/T et aujourd’hui extinction crétacé/paléogène K/Pg, sont toujours discutées. Une explication étayée est que la chute d’un astéroïde à l’origine du cratère de Chicxulub au Mexique aurait induit une énorme onde de choc qui aurait fragilisé la croûte terrestre et engendré une activité volcanique massive dans le plateau du Deccan en Inde. Les poussières et les gaz émis auraient profondément affectés l’écologie terrestre. Toutefois la plus grande extinction connue est celle du Permien qui a tué 95 % des espèces vivantes il y a 250 millions d’années, à la fin du Paléozoïque qu’on appelait jadis l’ère primaire. Selon les recherches actuelles elle serait due également à des écoulements magmatiques intenses (de cause inconnue, la chute d’un météorite paraissant exclue), en Sibérie cette fois, suivis d’une libération massive de méthane par les fonds marins.
  7. Au moment où il écrit ces lignes, Aimé Michel a déjà publié dix chroniques de sa série consacrée aux origines de l’homme. Il y est bien évidemment question d’évolution et c’est sans doute la raison pour laquelle nombre de ses lecteurs ont aussitôt pensé à Darwin. Cependant Aimé Michel s’est toujours efforcé de faire la distinction entre le fait de l’évolution, à savoir la succession des espèces dans les terrains géologiques, et les théories qui l’expliquent, dont celle de Darwin. Le fait de l’évolution est indiscutable mais on peut toujours discuter les théories qui tentent d’en rendre compte. Voir par exemple n° 100, La bicyclette de Darwin – L’évolution s’observe, s’expérimente et se mesure (28.11.2011).
  8. Aimé Michel est trop péremptoire sur ce point. Si les thèses malthusiennes ont été le plus souvent abandonnées, on ne peut en dire autant de la sélection darwinienne.
  9. L’apparition d’une nouvelle espèce (la spéciation) est un phénomène rare, du moins à l’échelle de la vie humaine. À titre indicatif une étude récente (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25159086) indique que dans les conditions naturelles, avant l’apparition de l’homme, le taux d’apparition de nouvelles espèces était de l’ordre de 0,1 espèce par million d’espèces par an, autrement dit une espèce donnait naissance à une nouvelle espèce tous les 10 millions d’années environ. En supposant qu’il y ait dix millions d’espèces sur Terre actuellement, cela correspondrait à l’apparition d’une nouvelle espèce par an en moyenne. On conçoit qu’avec un taux aussi faible il soit très difficile d’observer l’apparition d’une nouvelle espèce. Par ailleurs cette même étude montre que le taux d’extinction des espèces qui était moitié moindre (de l’ordre de 0,05 espèces par million d’espèces par an) est actuellement 1000 fois plus élevé et va vraisemblablement devenir 10 000 fois plus élevé.
  10. Sa réponse est : non, la science n’a rien à dire sur la Chute, voir à ce propos la note 10 de la chronique n° 356, L’homme descend de l’homme et non du singe – La genèse et les sciences – 10 (27.03.2017).