Crime d’État ? - France Catholique
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La justice de Dieu
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Crime d’État ?

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La situation de la France est en train de virer au cauchemar : les jeunes, tels qu’ils sont ‘’traités’’ par l’Éducation nationale, subissent des assauts culturels et sociétaux en comparaison desquels les pires accusations qui purent être formulées dans le passé contre tel ou tel établissement scolaire public ou privé ne furent que futilités par rapport à ce qui se passe aujourd’hui. Et cette jeunesse est incapable de s’en sortir par elle-même, sauf exceptions naturellement.

Il convient cependant de ce souvenir que cette institution de la IIIe République fut d’abord l’œuvre de Jules Ferry à la fin du XIXe siècle, puis, pour faire court, puis de Lionel Jospin à la fin du XXe (avec notamment l’intermède de ministres dits de droite qui n’ont rien fait, bien au contraire – songeons à Luc Chatel par exemple, qui fut le premier à faire parler du gendeure dans les écoles – pour corriger les orientations imposées par le premier ministre socialiste) : la voilà désormais entre les mains de Vincent Peillon ! Elle est ainsi devenue, d’étape en étape, une arme de guerre utilisée contre le peuple français !

Mission première : déstabiliser les familles en leur retirant encore un peu plus leurs enfants, « propriété de l’État » selon les socialistes et selon le ministre. Un enfant n’est la propriété de personne, surtout pas de ceux qui n’ont pour l’enfance aucun respect et ne voient en eux que de futurs citoyens susceptibles de voter en leur faveur ! L’enfant est ‘’confié’’ à ceux qui les ont engendrés : l’État n’est souhaité que lorsqu’il y a défaut de ce coté-là. Cette prétention scandaleuse, qui rappelle le nazisme et le soviétisme communiste, provoque d’emblée un haut-le-cœur absolu !

Toutes les familles sont dans le collimateur hollando-peillonesque, qu’elles soient d’origine dite hexagonale ou bien d’origines multiples et lointaines du moment qu’elles sont des familles intégrées ou même assimilées : ces deux mots sont aujourd’hui frappés d’un anathème républicain, notion que l’on peut associer à divers vocables tels blâme, réprobation et excommunication laïques ou opprobre public. Car nos gouvernants provisoires sont en train d’inventer un ‘’nouveau’’ type de république dont nous ne voulons pas parce qu’elle est insensée et totalitaire, ce qui va souvent ensemble.

Je supplie les dirigeants de la Manif pour tous de prendre en compte ce que dit Fadila Belghoul1 dans les trois ou quatre vidéos remarquables où elle évoque l’histoire hallucinante de la théorie du ‘’gendeure’’, rassemble divers documents sur l’application en sous-main de ce concept destructeur, d’autres issus de la propagande LGBT diffusée par nos ministres ! Elle donne en outre et notamment à entendre des extraits pris dans des classes du primaire comme du secondaire : exemple odieux du lavage de cerveau auquel sont soumis les élèves !
C’est plus convaincant que des écrits fatalement à diffusion restreinte.

J’ai aimé sa façon de s’exprimer, d’aller au fond des questions posées, de mettre le doigt accusateur sur les points obscurs, les intentions plus ou moins celées, les pratiques assurément scandaleuses : c’est vivant, précis, sans fioritures inutiles, c’est nécessaire et solide ! C’est une femme et une mère qui n’entend pas être dépossédée de ses enfants.

Je sors de ces visionnages plus inébranlable que jamais, ce qui étonnera mon lecteur qui me sait déjà d’un naturel de granit (j’espère l’être en effet !)

Ces vidéos sont à faire connaître massivement sur l’Araignée afin que toutes les familles, qu’elles quelles soient, du bord ‘’peillonnesque’’ ou non, catholiques ou non, aux enfants inscrits dans le ‘’public’’ ou non, soient informés du mépris dans lequel on les tient, de l’incendie qui couve dans les sous-sols de leurs maisons ! Il suffit d’être un citoyen attaché à sa famille, à ses enfants ! Il suffit de commencer à se forger une ‘’idée’’ à dominante charnelle de la France et non à dominante idéologiquo-sectaire pour être en mesure de comprendre à quel point les socialistes et ce gouvernement, que l’on ne peut plus qualifier de ‘’français’’, cherchent, grâce à l’institution-église qu’ils ont ainsi ‘’renouvelée’’, gangrenée,, à virer l’actuel peuple français pour en engendrer un ‘’nouveau’’, qui n’existe que dans le décervelage intello dont ils sont les auteurs, qui ne serait plus qu’un ‘’peuple resocialisé’’, un peuple désâmé, délogé de son histoire, réduit à la sous-culture socialisto-manichéenne…

Il faut que nos « frères humains », issus de vingt siècles de compagnonnage, commencent à comprendre que ce gouvernement ne fait que copier d’une certaine manière la société soviétisée qui a emprisonné et torturé pendant soixante dix ans le peuple russe.

« Aux armes citoyens ! » Pour une fois le vieux refrain doit reprendre du service : car une guerre vient, d’abord en secret, d’être ouverte contre nous mais aujourd’hui ouvertement ! L’arme levée contre chaque citoyen français, chaque famille de France, n’est pas un arme conventionnelle, ni chimique : elle est une arme contre l’esprit, ensemble notre esprit et même l’Esprit Saint, ce dernier certes bien connu des catholiques et des protestants de France, mais souvent également des athées sérieux !

Une arme de guerre pour en finir avec le ‘’vieux’’ peuple dont nous sommes, afin d’en engendrer un autre où toutes les minorités (j’entends minorités spirituelles, philosophiques et culturelles plus encore que charnelles) apporteraient en partage leurs particularismes et leurs ‘’différences’’ à jamais sanctuarisés : ‘’différences’’ égalant aujourd’hui le mot ‘’idole’’ ! Mot-valise, que la classe dirigeante aime au point qu’il ne signifie plus rien, indique par contre que ces collectivités éparses composeraient alors un peuple à dominante kaleidoscopique, c’est-à-dire à caractère essentiellement communautariste. Nombre de ces particularismes seraient inintégrables dans une totalité à ce point parcellisés puisqu’il n’y aurait plus de centre susceptible de jouer le rôle centripète capable d’assurer la cohésion de l’ensemble. Il est bien plus commode de dominer un tel magma dans ses divisions qu’un peuple dans ses amours communes, parmi lesquelles, en bonne place, figure pour nous l’amour de la patrie.

Jules Ferry fut l’homme de l’école laïque, c’est-à-dire extraite, ou plutôt arrachée, séparée de toute connaissance d’un Dieu vivant, sans plus de références à la transcendance des êtres, à leur dignité essentiellement due aux rapports entretenus par l’humanité avec l’éternité, le spirituel inspiré de l’Infini. L’élan vertical du peuple interrompu : est-ce pour toujours ? Ne reste que la dimension horizontale, par définition orpheline.

Puis Jospin s’occupa de réduire la transmission des savoirs par l’enseignant en évacuant l’essentiel de son rôle, réduit à n’être plus qu’un simple gérant de sa classe, animateur ambigu, afin de laisser le soin aux enfants du primaire comme du secondaire de découvrir par eux-mêmes ce qu’il leur faut de savoirs pour s’accomplir et s’épanouir. Vision d’un rare aveuglement, si je puis dire ainsi, sur ce qu’est l’enfant d’un côté et sur ce que, de l’autre, doit accomplir en sa faveur le couple responsable de sa mise au monde.

Il est vrai que, derrière ces notions infantiles, se tiennent droit dans leur botte des pédagogues et des théoriciens du CNRS, payés grassement pour ce genre de sottises criminelles. Car, en examinant en quel état se trouvent aujourd’hui les victimes de ces turlupinades dignes de démons, on ne peut que frémir de l’invalidité intellectuelle et spirituelle en lesquelles ils ont été enfermés, sans que soit mis à leur disposition l’outil nécessaire pour s’en évader. Sauf exceptions naturellement.

Vint enfin Vincent Peillon, sur son charriot de prophète de l’obscur, qui prit sur lui la charge du pire, introduire la théorie du ‘’gendeure’’ en insistant sur le ‘’fait’’ que ‘’tous’’ les enfants ‘’sont’’ des homosexuels potentiels et qu’il faut donc les initier dès leur plus jeune âge à toutes les composantes de la sexualité, qu’elle soit ordinaire ou non, transversale ou non, hypothétique ou non, rêvée, subie etc., ce qui équivaut in fine à détruire les fondamentaux de la famille sur lesquels toutes les sociétés vivent depuis au moins dix mille ans ! Sans oublier que c’est également les réduire à n’être que leur sexe de chair. L’œuvre de Jospin est ici portée à ses incandescentes ténèbres.

Ces gens-là, avec toutes les troupes de soi-disant animateurs idéologisées à mort, sont, il faut oser le dire, le crier, des criminels : bien plus dangereux que l’assassin minable qui ne tue qu’un par un les pauvres victimes qu’il se choisit. Ce sont des apprentis sorciers de la plus folle espèce ! Des destructeurs en gros comme en détail de la civilisation, la nôtre, pensant qu’ils vont en établir une autre pour dix-mille ans, comme Hitler croyait dur comme fer qu’il instituait un empire nouveau pour mille années ! Poutine 2 leur a répondu par quelques mots que l’UMP aurait dû prononcer dès le début de l’offensive menée par des copains de Luc Chatel : il est vrai qu’il a trouvé refuge en ce sein aujourd’hui en passe de se disloquer.

Toutes les associations familiales devraient constituer un tribunal commun afin de les condamner, non pas à la peine de mort, elle serait trop douce, mais à leur mise à la retraite immédiate et pour toujours. Là, ils pourraient se construire leur petit enfer sexualiste.

Nous ne voulons pas de la religion laïque universelle installée au-dessus de toutes les autres religions et ici en France au-dessus de la religion catholique : nous ne voulons pas que nos enfants soient exposés à cette dégueullasserie intellectuelle désaxée de l’être : elle est un assassinat des autres religions, elle équivaut à la mise à sac de notre identité. Ecoutez Farida Belhgoul sur ses vidéos, elle dit avec compétence et sûreté, conviction et force, ce qu’il convient de savoir à propos des projets monstrueux de Vincent Peillon.

Pour en finir avec ces quelques pages d’indignation : le concept de laïcité est un beau et grand concept, il ne méritait pas de sombrer dans ces ignominies. L’urgent, en 2017, sera de balayer ces serviteurs de l’insolence hors de notre vue et de gommer les lois qu’ils auront laissé derrière eux comme des pousse malfaisantes.

Bouteille à la mer. Jamais je n’aurais cru possible ce qui arrive à notre pays. D’où ces propos que certains jugeront extrêmes : mais mon désarroi l’est aussi, indiciblement, et je sais n’être pas le seul dans cette obscurité.

En trois ans, vu les dégâts déjà causés, que sera devenue la situation par rapport à aujourd’hui ? Qu’est-ce qui sera réparable et qu’est-ce qui ne le sera pas ? Nous pensions avoir atteint le fond de tous les désastres, nous nous apercevons que l’abîme se fait plus profond encore, que les délires s’amplifient et que les victimes seront, comme en toute guerre, innombrables. Non pas victimes de corps, mais victimes d’âme et d’esprit.

C’est déjà en cours.

Dominique Daguet

PS : Impossible de tout traiter à la fois. Les projets du Premier des ministres apparaissent odieux, infâmes, et il faudra évidemment ouvrir encore plus largement l’éventail du combat décisif dont nous commençons à entrevoir les directions de nos ennemis, nos propres gouvernants.

  1. Trouver ses trois ou quatre vidéos en inscrivant dans la fenêtre de recherche sur la page Google : « Farida Belghoul sur l’introduction de la théorie du genre ». Il suffit ensuite de cliquer sur chacun de ces titres affichées.
  2. Dans son discours annuel à la nation, Vladimir Poutine, s’adressant au peuple russe, a défendu les « valeurs traditionnelles » face aux pays de l’Occident « en train de revoir leurs normes morales, effaçant leurs traditions nationales et les différences entre les nations et les cultures ».

    Il fit valoir sa politique de défense de l’enfance comme de la famille, soutenant vigoureusement la loi contre la propagande homosexuelle : « Nous savons qu’il y a un nombre croissant de personnes dans le monde qui appuient notre position sur la nécessité de défendre les valeurs traditionnelles qui ont formé la base de toutes les nations civilisées depuis des milliers d’années. »

    Il a blâmé l’obligation d’avoir à reconnaître, outre « l’équivalence des différentes opinions et points de vue politiques… », « l’équivalence du bien et du mal », ajoutant : « Cette destruction des valeurs traditionnelles qui viennent d’en haut non seulement entraîne des conséquences négatives pour la société, mais est aussi intrinsèquement antidémocratique car elle est basée sur une notion abstraite et va à l’encontre de la volonté de la majorité de la population. ». Il saluait le fait que « La Russie, en revanche, a un point de vue conservateur », citant même Nicolas Berdiaev : « Le conservatisme n’empêche pas le développement et l’évolution, mais en même temps il empêche la dégradation, le mouvement vers le chaos. »