Contemplons l’Enfant Dieu - France Catholique
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Le martyre des carmélites
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Contemplons l’Enfant Dieu

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Au matin de Noël, l’Eglise depuis des siècles nous invite à contempler l’Enfant Dieu, le Verbe fait chair, à l’aide du prologue de l’Evangile selon Saint Jean. Après l’intimité de la crèche, c’est la majesté divine qui nous est donnée à adorer à travers le texte théologique de Saint Jean. L’Eglise y a vu un sommet de la christologie, une synthèse admirable de l’identité du Christ, vrai Dieu et vrai homme.

Ainsi, quittons la crèche et ses traditions populaires (qu’il ne faut pas mépriser, bien au contraire, car elles nous conduisent à Dieu) pour prendre conscience de l’importance de l’Incarnation. Celle-ci divise l’humanité : Les chrétiens et les autres. Les chrétiens qui croient que l’Enfant Jésus de la crèche est Dieu et les autres qui ne voient en lui qu’un sage. Depuis des siècles, des hommes et des femmes sont morts pour leur foi en Jésus, vrai Dieu. Aujourd’hui, au Moyen Orient des chrétiens sont persécutés pour leur foi. En ce Noël, ils se cachent. L’Aide à l’Eglise en Détresse et l’œuvre d’Orient appellent à l’aide et à la prière. Le pape lui-même multiplie les démarches. L’heure est grave, jour après jour les conditions de vie des chrétiens se dégradent, en Syrie, en Irak, en Egypte, et aussi, déjà, au Liban.

Mais qu’est ce que la foi en l’Incarnation ? C’est croire que Jésus n’est pas seulement un prophète, pas seulement le Messie, mais le Fils de Dieu. C’est croire que le Fils existe depuis toute éternité et qu’il y a deux mille ans, il s’est fait l’un de nous. C’est croire que, parce qu’il est Dieu le Christ ne subit pas sa Passion, mais qu’il y entre librement pour nous sauver. C’est croire que Jésus n’est pas venu pour améliorer nos conditions de vie sur cette terre, faire, ici-bas, un monde meilleur, mais pour nous faire passer de ce monde à son Père. C’est croire que Dieu est devenu l’un de nous pour nous prendre et nous emporter avec lui dans la gloire. Alors, en ce Noël, peut-être plus qu’en tout autre, mettons notre Seigneur et notre Dieu à la première place. Faisons-le passer avant nos habitudes, nos projets, nos programmes de vie. Mieux mettons-le dans nos habitudes, nos projets, nos programmes de vie. Mettons la prière au cœur de nos habitudes, la messe dominicale au cœur de nos programmes du week end, les rendez-vous de notre communauté paroissiale au cœur de nos projets. Devenons responsables de notre paroisse ! Devenons responsables de l’annonce de la bonne nouvelle de l’Incarnation dans notre quartier ! Devenons responsable de l’annonce de l’Evangile dans nos familles ! Ne nous laissons pas envahir par des habitudes qui finalement nous détournent de l’essentiel : notre vie éternelle ! Préoccupons-nous, non pas d’abord du bien-être de nos proches et de nos contemporains (il ne faut pas l’oublier en cette période électorale) mais de leur vie éternelle !

Montrons-leur le chemin de l’éternité en les conduisant à la crèche pour adorer Dieu qui s’est fait petit enfant avant de se faire notre nourriture pour la vie éternelle !