Consécration à Marie - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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Consécration à Marie

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Ce vendredi 25 mars, fête de l’Annonciation et donc grande fête mariale, le pape en union avec les évêques du monde entier, les prêtres, et l’ensemble de l’Église, consacre l’univers, mais particulièrement la Russie et l’Ukraine, au Cœur immaculé de Marie. Nous pouvons apprécier combien le texte de cette consécration correspond à la situation terrible, dont nous ressentons chaque jour les effets sur des populations meurtries.

Auparavant, dans une lettre d’introduction, le Saint-Père fait part des sentiments qui président à une telle initiative. Je le cite : « Il se veut être un geste de l’Église universelle qui, en ce moment dramatique, porte à Dieu, par sa Mère et notre Mère, le cri de douleur de tous ceux qui souffrent et implorent la fin de la violence, et qui confie l’avenir de l’humanité à la Reine de la paix. » On ne peut mieux définir l’étau qui s’est resserré sur l’Ukraine et dont on se demande comment il pourrait être levé. Il ne faut pas oublier non plus que la souffrance et la mort concernent l’armée russe, qui compte des victimes par milliers. Le recours à la prière et à cette consécration solennelle se comprend d’autant mieux qu’à vue humaine il apparaît très difficile de se sortir de cet affrontement.

Ceux qui, chez nous, tentent d’analyser en termes politiques et stratégiques ces données sont eux-mêmes en désaccord. Je le constate auprès de mes propres amis. Certains considèrent qu’il n’y a pas à transiger avec le conquérant qu’il faut vaincre à tout prix. D’autres craignent que ce prix soit démesuré et que cette logique fatale ne conduise aux pires extrémités, plaidant pour une négociation rapide qui, au demeurant, semble déjà engagée. Le pape lui-même, à l’instigation du président Zelinsky, se situe dans cette volonté de compromis. Mais chacun sait qu’il sera très difficile d’en déterminer les termes. C’est bien pourquoi le recours à la Providence, et à l’intercession maternelle de Marie s’impose pour des motifs à la fois surnaturels, et on pourrait même dire stratégiques. Déjà en 1917, le message de Fatima s’inscrivait dans un contexte géostratégique évident.

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