Je vous propose une réflexion liturgique, inspirée par le chant de l’Agnus Dei que j’ai entendu dans certaines paroisses
Maurice Faivre
AGNUS DEI
VIENNE, VIENNE LA COLOMBE ET SON RAMEAU D’OLIVIER
DANS NOS CŒURS ET DANS CE MONDE OU LA PAIX RESTE A GAGNER !
1. Qu’elle apporte sa lumière, pour éclairer nos maisons
Au-delà de nos frontières, au-delà de l’horizon.
1. Qu’elle habite notre rêve, celui que chante un enfant
Celui d’un jour qui se lève quand s’annonce le Printemps.
1. Vole, vole, chante et danse dans un ciel de liberté
Dans un ciel de tolérance, le plus beau chant c’est d’aimer.
Analyse de texte
Ce texte humaniste, bucolique et pacifiste, n’a rien de commun avec le chant de l’Agnus Dei, c’est une atteinte à la liturgie de la messe, une trahison de la vérité évangélique.
Qu’un agneau se transforme en colombe suscite déjà l’étonnement.
Mais où est le Fils de Dieu, immolé pour nos péchés, et qui prend pitié de nous ?
Où est la rédemption, le pardon de nos fautes ?
La colombe qui annonce la fin du déluge n’était pas au Golgotha.
Il n’y a aucune transcendance dans ces paroles, que l’on imagine chantées par Tino Rossi, Léo Ferré ou Georges Brassens.
L’amour et la paix sont aussi célébrées par les écolos et les mondialistes.
N’oublions pas que la colombe a été illustrée par Picasso comme symbole du mouvement soviétique de la paix.