Christian Clavier et le commissaire Rossi - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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Christian Clavier et le commissaire Rossi

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La cour et le ridicule

On en fait aujourd’hui des gorges chaudes, surtout à Paris et à Neuilly. Parce qu’il ne voulait pas faire « mousser » l’occupation d’une villa par les nationalistes corses, Dominique Rossi, haut fonctionnaire de police en charge de la sécurité dans l’Ile de Beauté, a été chassé comme un vulgaire domestique qui aurait volé une montre. Le malheureux avait simplement oublié que le propriétaire de la villa en question n’était autre que Christian Clavier, ami intime du président de la République.
Bien entendu, on a crié au favoritisme et dénoncé la fameuse « République des copains et des coquins »qui n’en peut mais. Bien entendu, tous ceux qui ne perdent jamais une occasion de bouffer du Sarko y sont allés de leur vertueuse indignation, quitte à faire rire un peu tout le monde. Les seuls à se frotter les mains dans l’affaire sont les nationalistes corse en question, ravis que la presse continentale (là-bas on dit »pinzuttu ») ait parlé de leur petite incartade.

Qu’un président soutienne ses amis personnels n’a en soi rien de déshonorant ; mais, en l’occurrence, ce soutien fait plutôt penser au pavé de l’ours. Après cette sanction disproportionnée, il faut bien le dire, les relations entre l’excellent Christian Clavier et la haute administration risquent de perdre un peu de leur cordialité.

Bref, personne n’a vraiment gagné, et dans toute cette affaire qui ne méritait pas tant de bruit, résonne aujourd’hui un bruit de cour et de ridicule.

Erwan Violin