Au moment même où les organisateurs de la « Manif pour tous » – mouvement populaire de protestation contre le projet de loi de destruction du mariage par dénaturation – s’apprêtaient à diffuser leur annonce du rassemblement national du dimanche 24 mars, soudain, dix jours avant…, la Préfecture de Police déclare interdire l’endroit prévu, l’avenue des Champs-Elysées à Paris.
Ce trajet permettrait pourtant de compter facilement le nombre de manifestants, sans risquer de recommencer la malencontreuse « erreur » – arithmétique ou politique – qui a fait prétendre qu’il y avait 340.000 personnes le 13 janvier dernier alors qu’il y en avait plus d’un million !
Tout en parlant de « liberté d’expression », la Préfecture invoque « des raisons impérieuses d’ordre public ». Pourtant, aucun incident n’a eu lieu lors du rassemblement du 13 janvier, totalement pacifique.
Le gouvernement a déclaré « irrecevable » une pétition sans précédent de 700.000 citoyens fin février. Quel mépris pour l’opinion publique ! Et maintenant, comme s’il avait peur de la foule, il veut interdire un lieu idéal de ralliement. A trop s’acharner à entraver le sursaut national de défense du vrai mariage, ce régime risque… un divorce avec le peuple !
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