Michael Novak était un penseur dont les recherches n’avaient pas d’égale à son époque, pas plus qu’à la nôtre. 1 Comme intellectuel de renom, ses contributions s’étendaient sur une ahurissante liste de champs – théologie, philosophie, journalisme, économie, poésie et fiction – rien que pour les hors d’œuvre. Ses fonctions publiques ont compté un travail d’ambassadeur pour les droits de l’homme, un travail de professeur, un travail d’orateur très demandé ; et ses services ont été reconnus par une impressionnante liste de mises à l’honneur : 24 titres honorifiques, le Prix Templeton pour le progrès en religion, des prix offerts par des associations et gouvernements d’Europe Centrale pour qui son œuvre monumentale « L’esprit du capitalisme démocratique » servira de providentiel schéma directeur durant les années où ils se sont libérés de décennies d’oppression communiste.
Observer les contributions de Michael ne peut que pousser à se sentir inapte à parler de chacune d’entre elles. J’aimerais me concentrer sur un aspect de Michael qui mérite plus d’attention aux yeux du public : le fait que Michael Novak soit catholique et l’influence du catholicisme à travers son œuvre.
Bien sûr, il a toujours été identifié comme un « intellectuel catholique ». Mais dans une époque sécularisée, que le catholicisme de Michael soit le noyau irréductible qui tient ensemble toutes les orbites sur lesquelles gravite le travail de sa vie, cela a une grande importance.
Aujourd’hui, je voudrais donner cinq exemples comme preuves de cette affirmation. Michael, bien sûr, était un trinitaire intuitif. Il avait une grande affection pour les arguments en groupes de trois. Mais j’aime à penser qu’il approuverait que je donne cinq exemples au lieu de trois. Après tout, cinq est plus que trois ! Et amplifier le débat sur son travail n’était pas quelque chose qu’il était connu pour décourager. Alors considérons comment le catholique Michael Novak explique l’intellectuel reconnu Michael Novak.
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La première et la plus évidente manière est sa préoccupation de toute une vie pour une question centrale dans les Evangiles : aider les pauvres.
Cette préoccupation se trouve au cœur de « L’esprit du capitalisme démocratique ». Parce que son auteur pouvait rester fixé sur ce qui bénéficierait aux plus petits d’entre nous, il pouvait voir ce que d’autres ne voyaient pas – à savoir, d’où venait vraiment le progrès. Les « inventeurs et les découvreurs dans de nombreux domaines de l’entreprise » n’étaient pas les démons séculiers des progressistes depuis au moins Karl Marx, mais plutôt des êtres humains « bienfaiteurs de la race humaine ».
« De meilleurs soins des yeux et des dents, des produits hygiéniques, des vaccins, des ‘cures miracles’ ont sauvé des vies dans presque toutes les familles que je connais » comme il l’a fait tout bonnement remarquer. « Des gens âgés qui une génération plus tôt auraient été morts sont toujours vivants, et vivent mieux de bien des manières. »
Pour un tel pragmatisme, Michael a bien sûr été étrillé par des critiques qui détectaient dans cette ré-humanisation des capitalistes quelque chose de sinistre – une « sacralisation » du capitalisme démocratique, comme l’a déclaré un contestataire particulièrement émotif. J’aimerais faire trois remarques en passant sur la défense que fait Michael de la liberté économique.
D’abord une remarque morale. Les critiques de gauche, hier comme aujourd’hui, souffrent d’un angle mort. Ils échouent à comprendre que des arguments en faveur du capitalisme peuvent être posés pour autre chose que des motifs inavouables. C’est un manque de charité de leur part. C’est la signification la plus profonde par exemple, de la déclaration actuelle comme quoi « tout milliardaire représente un échec politique ». Absolument pas. Ce ou cette personne est un être humain créé à l’image de Dieu, comme toute autre personne. Le progressisme d’aujourd’hui, comme le socialisme d’hier, fait courir le risque de déshumaniser les opposants et de les réduire à leurs comptes en banque. Michael Novak n’a jamais profité de cette erreur, et pas par malfaisance. Il pouvait voir avec les yeux des pauvres eux-mêmes ce que le capitalisme avait donné au monde. Il savait également, contrairement à certains opposants, qu’un épithète malsonnant n’est pas un argument.
Deuxièmement, la solide défense de la liberté économique menée par Michael ne touchait jamais aux arguments hyper spécieux d’Ayn Rand. Il croyait, et argumentait tant et plus, que la liberté économique était le socle le plus favorable à la prospérité humaine pour des humains vivant en communauté – tout particulièrement la communauté familiale.
Le chapitre VIII de « L’esprit du capitalisme démocratique », rarement cité par ses critiques, est entièrement consacré au rejet de la notion selon laquelle le capitalisme serait pour des individus isolés. Il y critique l’hypothèse libertaire, présente dans de nombreux manuels d’économie, selon laquelle l’individu est au centre de l’activité économique, et que le capitalisme est destiné à servir cet individu.
Il a fait également cette remarque : « dans la mesure où un capitalisme démocratique dépend, pour sa vitalité économique, d’une satisfaction différée, d’économies et d’investissement à long terme, le mobile d’un tel comportement est indéniablement équivalent au soin que l’on prend du bien-être à venir de sa propre progéniture. » Le caractère de la vie sous le régime du capitalisme démocratique est centré, répétait-il, davantage sur la famille que sur l’individu. Sur tout cela, il avait raison.
Le grand effondrement de notre époque, l’anxiété qui à l’heure actuelle envahit notre politique et notre société, peuvent être lus comme une mise en cause de beaucoup de choses – politiques ratées, fragilité humaine et par dessus tout, la révolution sexuelle. Mais le capitalisme per se n’est pas l’une d’entre elles.
Troisièmement, et comme d’autres néo-conservateurs qui ont été très dénigrés pour des défenses similaires, la compréhension du capitalisme fait appel pour Michael à son témoignage ultime des pauvres. Comme il l’a déclaré dans son allocution de réception du Prix Templeton : « malgré toutes ses faiblesses et même ses vastes insuffisances, le capitalisme est meilleur pour les pauvres que ses deux grands rivaux, le socialisme et l’économie traditionnelle du Tiers Monde. Regardez seulement dans quelle direction les pauvres du monde émigrent invariablement. Les pauvres – dont, de mémoire d’homme, ma famille faisait partie – savent cela mieux que les intellectuels. » Ceci n’est pas la sacralisation de l’économie, mais le pragmatisme américain faisant une remarque morale pertinente.
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La seconde manière par laquelle le catholicisme se révèle être le centre de sa pensée se voit dans la préoccupation de Michael pour la caritas.
Il n’y avait pas de sujet plus cher à Michael que l’amour – et sa compréhension de l’amour n’était pas la mièvrerie de « Jonathan Livingstone le goéland ». C’était du thomisme pur. Dans une compilation écrite pour le 80e anniversaire de Michael, « Une vie américaine et catholique », le professeur Elizabeth Shaw, sa collègue et collaboratrice de longue date, a écrit un très bel essai sur ce qu’elle appelle « le fil conducteur en or » de l’œuvre de Michael. C’est la notion de caritas, qu’elle définit comme « l’amour auto-générateur, autonome et se diffusant de la Trinité ». Comme le rend clair cette description, c’est une compréhension profondément catholique. Il serait impossible de comprendre l’œuvre de Michael sans saisir quelque chose de l’essence de la caritas, comme l’indique l’essai d’Elizabeth. J’aimerais évoquer brièvement deux exemples.
Au plan théorique, Michael avait beaucoup à dire sur Caritapolis, ou Civilisation de l’Amour. C’est la civilisation optimale pour la prospérité humaine. A quoi ressemble-t-elle ? Elle est centrée sur une compréhension thomiste de l’amour, c’est-à-dire l’amour qui veut le bien de l’autre. Au long de ses écrits sur Caritapolis, Michael prend la peine de distinguer cette cité d’une autre qui est idéale et inatteignable. « Penser de façon utopique est un péché contre Caritapolis », comme il l’indique dans l’un de ses derniers livres : « La justice sociale n’est pas telle que vous la pensez ». Sa vision n’était pas la version platonicienne de ce à quoi devrait ressembler une cité idéale. C’était au contraire une vision profondément catholique de la nature intrinsèquement relationnelle et sacrificielle de l’amour.
Cette même vision thomiste de l’amour était celle que Michael vivait dans la vraie vie. Il y a quelques années, alors qu’il envisageait de publier certaines des lettres d’amour qu’il avait échangées avec Karen avant leur mariage, il m’avait demandé de les parcourir en vue d’écrire une introduction. Je mentionne cela ici parce que dans ces lettres, un désir extraordinairement mature du bien-être de l’autre se fait jour très tôt chez chacun des deux écrivains.
Dans une de ses premières lettres, Michael presse Karen d’essayer d’obtenir un prix, le prix de Rome ou un autre. Une lettre ou deux plus tard, il lui conseille de monter une exposition improvisée de son œuvre artistique et ajoute qu’il attend avec impatience une exposition officielle. Il étudie l’art dans son intérêt à elle ; il l’entraîne et par ailleurs la tient au courant de ses écrits. Pus tard, quand elle a effectivement obtenu un prix de peinture, peut-être contrarié par sa timidité (du moins comparée à son absence totale de timidité à lui) il la presse : « tu dois apprendre quel plaisir ton travail apportera aux gens et quelle est la profondeur de ton talent. »
Karen, pour sa part, lui rend la pareille : le consolant de sa déception pour la vente de son roman et l’encourageant par ailleurs à l’impliquer dans son travail d’écriture. Quelques mois après le début de leur correspondance, elle écrit gentiment que « ce serait si agréable si tu voulais écrire un jour quelques petites choses (en prose ou en poésie) que je pourrais illustrer, choisir la police de caractère et imprimer. » C’est un élan pour la collaboration qui préfigure ce qui deviendra leur plus grand travail en commun : les 46 ans passés ensemble après leur mariage.
Tout au long de sa vie, Michael a montré la même grâce thomiste, pas seulement en voulant le meilleur pour ses amis. Il a également travaillé au fil du temps pour que cela arrive. Voic un exemple parmi d’autres. En 2010, Michael animait un débat au sujet de ma première œuvre de fiction « The Loser Letters » (Les lettres ratées), un conte improbable à propos d’une jeune femme en cure de désintoxication, se débattant avec des questions d’athéisme et de théisme. Après avoir écouté notre fille Catherine, actrice, lire quelques lignes du livre à haute voix, Michael a annoncé : « cette histoire devrait être jouée au théâtre ». Il a continué d’insister là-dessus. Six ans plus tard, sa prédiction s’est réalisée : la pièce a été jouée pour la première fois au Théâtre Hartke de l’Université Catholique à l’automne 2016, durant deux semaines.
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Une troisième manière par laquelle la contribution de Michael demeure inséparable de son catholicisme concerne un point philosophique. C’est son combat de toute une vie avec une question profonde : qu’est-ce qui peut être connu, qu’est-ce qui ne le peut pas.
Un bon penseur comprendra qu’il y a des choses que nous ne pouvons pas savoir. Mais seul un grand penseur peut discerner où sont les limites, parce que seul un grand penseur pousse la logique dans ses derniers retranchements. Et ainsi, paradoxalement, seuls ceux qui savent le plus sont capables de comprendre avec précision ce qu’ils ne peuvent pas savoir. Michael était ce penseur.
Considérons son livre de 2008 : « No One Sees God : The Dark Night of Atheists and Believers » (Nul n’a vu Dieu : la nuit obscure des athées et des croyants). Il a été publié au plus haut du Nouvel Athéisme, comme réponse à ce phénomène.
Dans ce livre, Michael a fait une démarche particulièrement audacieuse. Au lieu d’étriller l’athéisme, il a invité ses tenants à le rejoindre dans une méditation sur le fait que le doute est intrinsèque à la condition humaine, que nous sommes une communauté de sceptiques, et qu’il y a un but à ce doute. Les enfants aiment en vue d’être aimés en retour. L’amour mature est d’une autre nature. Le doute nous enseigne à « aimer pour le bien de l’amour », écrit Michael. Les athées et les croyants ne sont pas aussi différents qu’ils le supposent. Le point est moins de croire en Dieu que de Le connaître, et la seule façon de le connaître est de faire un saut courageux à l’aveugle dans ce qui est non seulement inconnu mais inconnaissable.
Egalement caractéristique, l’auteur présente cet argument élaboré avec une démonstration impressionnante d’érudition religieuse légèrement usée, de l’histoire d’Elie dans la grotte en passant par les écrits d’une prodigieuse liste de penseurs, anciens et nouveaux, spécialement les grands mystiques chrétiens, vers qui il revenait comme Karen y revenait perpétuellement dans son art.
Le fait est que « No One Sees God » était une réponse inévitablement catholique au Nouvel Athéisme. Elle était évangélique dans son approches des opposants, inspirée par Chesterton dans sa façon de saisir et de décrire le paradoxe, et imprégnée d’une universalité fondée sur une compréhension catholique de ce qui est commun à tous les humains parce qu’ils sont humains, qu’ils soient dans l’Eglise ou hors de l’Eglise.
A l’heure actuelle, on entend beaucoup de discours creux sur la courtoisie et on se lamente beaucoup sur les divisions au sein de l’Amérique. Il n’y a pas de meilleur moyen de surmonter les divisions que d’aborder son adversaire avec respect et d’utiliser la raison pour établir un socle commun. Michael a sans relâche fait usage de la raison pour contourner l’amertume. Ceci est également une leçon tirée de la tradition catholique, selon laquelle la logique correctement appliquée révèle la vérité.
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Quatrièmement, le catholicisme était essentiel pour une des autres incarnations de Michael : comme « saloniste par excellence » (en français dans le texte), impresario social et mentor de longue date à une échelle généreuse.
L’une de ses citations favorites était la description du catholicisme par James Joyce : « chacun vient ici ». Je ne sais pas dans quelle mesure ce pourrait être un résumé exact de l’Eglise Catholique en cette période tendue. Mais je sais que « chacun vient ici » était une superbe description de la table des Novak.
Le salon de Michael et Karen dans le district de Washington, était une fourmilière composée de collègues de American Enterprise Institute et des communautés en lien, d’un nombre indéfini d’autres personnes hors ou dans la maisonnée, sans compter les stagiaires et les enfants des différentes personnes.
Il y avait aussi les dîners du bord de mer à leur maison du Delaware qui doublaient avec le studio artistique de Karen et une retraite d’été pour les étudiants invités de l’université Ave Maria. Chaque nuit, la liste des personnes présentes dans la maison de vacances des Novak pouvait inclure, en sus des membres de la famille qui se succédaient, comme la sœur Mary Ann, le frère Ben et la fille Jana, des étudiants qui se suivaient et qui apportaient une énergie facétieuse à la cuisine, au nettoyage et aux cogitations d’après-dîner, tout en procurant un entraînement gratuit à la poésie et aux concerts ; sans compter les Eberstadt, leurs amis, leurs enfants, et parfois les amis de leurs enfants.
Les conversations étaient intellectuelles, telles les débats continus sur la doctrine Sociale catholique, avec un s majuscule. Moins remarqué mais peut-être plus important : la règle en cours dans ces soirées était la doctrine sociale catholique des Novak, avec une minuscule, laquelle voulait que tous, petits ou grands, soient intégrés.
L’une des dernières choses qu’il ait écrites, par exemple – la dernière, même, pour ce que l’on en sait – était une lettre de recommandation pour l’université de Columbia en faveur d’un ancien étudiant d’Ave Maria nommé Peter Atkinson. Peter avait réalisé un travail théâtral conséquent alors même qu’il était étudiant. Comme cela aurait ravi Michael de voir cela cet hiver, Peter jouant un premier rôle dans une production d’Eugene O’Neill intitulée « Ah, Wilderness ». C’est pour cette forme de mécénat que Michael vivait : aider de fervents catholiques dans leur vie artistique et professionnelle, y compris dans les cercles dominés par l’idéologie séculière post-moderne. C’est le genre de résultat qu’il avait en tête en concevant sa dernière création, l’Académie Américaine pour les Penseurs et Artistes Catholiques, dont je vais vous parler davantage par la suite.
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Cinquièmement et pour finir, une autre mesure de l’universalisme indéracinable de Michael peut être trouvé dans les foyers qu’il a construit ou aidé à construire au long des années pour d’autres penseurs. Il ne pouvait pas s’empêcher de créer des communautés d’idées, avec des résultats exceptionnels et continus.
Le magazine « First Things » est vraiment le journal de religion et d’idées le plus influent dans le monde anglophone. Le Séminaire du Troisième Millénaire à Cracovie, en Pologne, dirigé maintenant par George Weigel, a débouché sur une communauté de dirigeants catholiques fervents et instruits venus d’Europe Centrale et des Etats-Unis. De même le Séminaire d’Eté Slovaque sur la Société Libre, mené par Robert Royal.
Ce que la plupart des gens ignorent, cependant, c’est le dernier effort de Michael pour bâtir une institution qui a absorbé la plus grande partie de son temps et de son attention ces deux dernières années, et pour lequel un cercle grandissant d’amis a apporté son aide. C’était son projet pour une société de penseurs d’élite ouvertement catholiques, sur le modèle de l’Académie Française. Au cours de plusieurs réunions dans le Delaware durant deux étés, certains d’entre nous ont discuté en long et en large de la nécessité d’une association d’artistes et d’écrivains pour servir de contre-pouvoir au progressisme séculariste si dominant dans les arts et les lettres à l’heure actuelle.
Nous avons tenté de négocier des moyens pour bâtir cette chose. L’été qui a précédé la mort de Michael, ces années de discussion et cette vision ont finalement produit du fruit : l’Académie Américaine pour les Penseurs et Artistes Catholiques s’est rassemblée avec à propos pour pour un mini séminaire de trois jours en bord de mer l’été 2016. Les participants étaient Michael, Robert Royal, Hadley Arkes, Igor Babailov, Patrick Cassidy, le père Thomas Joseph White, Aurora et Paul Griffin ainsi que moi-même. Nous avons parlé d’utiliser le groupe pour différentes formes de tutorat, accueillant dans les rangs de jeunes membres pour les faire bénéficier des plus anciens et assurer la continuité. Une des requêtes de Michael sur son lit de mort à Bob Royal et moi-même était de faire en sorte que cette Académie perdure.
Cette création naissante illumine le thème devant nous : les derniers efforts importants de Michael, comme ceux qu’il a menés tout au long de sa vie, étaient d’essence catholique. Une citation circulant beaucoup à l’heure actuelle est du pape Paul VI, qui a remarqué que « l’homme moderne écoute plus volontiers les témoins que les enseignants, et s’il leur arrive d’écouter des enseignants, c’est parce que ce sont des témoins ». Michael Novak était vraiment un enseignant – pour les étudiants et les hommes d’Etat, les collègues et les critiques, les générations passées, présentes et futures de lecteurs à travers le monde. Mais il était également, de façon facile à négliger, un catholique témoin de la foi, un témoin dont l’absence de peur de parler de choses catholiques peut être donnée en exemple. C’est son aventure spirituelle, son amour de l’Eglise et sa foi qui ont rendu possibles ses formidables contributions intellectuelles, sociales et politiques.
Mary Eberstadt est membre de recherche à l’Institut Foi & Raison de Washington.
Illustrations : Michael Novak et sa famille.
Source : https://www.thecatholicthing.org/2019/03/23/catholic-all-the-way-michael-novaks-legacy/