« Le maréchal Haig n’a rien vu, rien préparé, le général Pétain ne s’est occupé que de préserver sa situation. Quant au général Foch, c’est un malade, un impulsif, nerveux et brutal qui traite les divisions comme un ballon de football… Un seul général émerge, c’est le général de Castelnau ! » C’est par ces mots que Lord Milner, le secrétaire d’État à la Guerre britannique apostrophe Clemenceau lors des heures les plus graves de cette Grande Guerre en mars 1918.
C’est la troisième fois au cours de cette guerre que le nom de Castelnau est mis en avant pour le commandement suprême. Rares, en effet, sont les généraux français ou anglais pouvant s’enorgueillir d’un parcours tel que le sien.