On est sans nouvelle du père Joël Yougbare, depuis dimanche 17 mars où il officiait à la frontière du Mali. Son enlèvement pourrait s’inscrire dans une stratégie de déstabilisation du pays par des groupes islamiques radicaux.
Le Burkina Faso, qui côtoie les frontières du Niger et du Mali, concentre l’action de divers groupes armés islamiques radicaux comme Boko Haram ou Al-Qaïda au Maghreb islamique. Ce n’est pas la première fois qu’un prêtre est enlevé dans cette région. Six mois auparavant, le 17 septembre 2018, le père italien Pier Luigi Maccalli était kidnappé au Niger voisin. Le père espagnol Antonio César Fernández a été quant à lui assassiné le 15 février dernier, au cours d’une attaque perpétrée par des djihadistes contre un poste mobile de douane au sud du Burkina Faso, près de la frontière avec le Togo.