La Bulgarie a assuré la présidence tournante de l’Union européenne durant le premier semestre de 2018, attirant quelque peu l’attention sur le membre le plus pauvre de l’Union européenne. A vrai dire, ce ne sont ni les efforts du gouvernement conservateur de Boïko Borissov pour se montrer un bon élève de l’Europe, ni le titre de Capitale européenne de la culture attribué pour 2019 à Plovdiv, la seconde ville du pays et la plus dynamique, qui ont attiré l’attention sur ce petit pays balkanique, mais plutôt les affaires. Celles-ci ont défrayé la chronique : affaires d’espionnage, avec à nouveau une « piste bulgare » dans la tentative d’assassinat de l’ex-espion russe Sergei Skripal et de sa fille, affaire criminelle du meurtre d’une journaliste d’investigation, affaire des « passeports dorés » accordant trop libéralement la nationalité bulgare et donc la libre circulation en Europe à des personnages fortunés douteux, affaires de filières djihadistes, … Sur le plan religieux, la grande affaire de 2018 a été la loi sur le financement des cultes. 2019 devrait être celle de la visite du pape François, au mois de mai.
Pour aller plus loin :
- Vladimir Ghika : le contexte politique avant la guerre de 1914-1918
- Liste des ouvriers pastoraux, Evêques, Prêtres, Religieux, Religieuses et Laics tués en 2011 et 2010
- Notre-Dame en flammes (les photos)
- Après la Marche pour la vie
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies