Après avoir écouté les explications laborieuses des responsables gouvernementaux de Bercy sur la situation financière, on apprend que la dette publique de la France a atteint 93,4% du PIB fin juin… On constate que les impôts augmentent mais le gouvernement dit qu’il fait diminuer les dépenses… Alors on ne peut s’empêcher de comparer le budget de l’Etat à un vaste fromage de gruyère : plus il y a de gruyère, plus il y a de trous. Mais plus il y a de trous, moins il y a de gruyère. Donc plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère. Cherchez l’erreur.
Les soustractions rongent encore trop les additions dans les caisses de l’Etat, sans parler du sort des classes moyennes et des familles. En attendant, ce budget est marqué du signe des années de vaches maigres.
