Du 15 au 27 décembre 2008 :
dans le cadre de l’Exposition organisée par le diocèse de Paris
sur le thème de l’Incarnation : Exposition de peintures et de sculptures (40œuvres)
Salle du Souvenir,
Mairie du 5ème arrondissement,
21 place du Panthéon, 75005 Paris.
Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 17h
(le 18 décembre jusqu’à 19h, fermé les 24 et 25 décembre).
Vernissage le 18 décembre à 17h30.
Texte de l’artiste :
Je me tiens à la porte…
Huile et patine sur bois naufragé, par Brunor.
Depuis des années, je médite ce passage biblique,
où le Christ manifeste sa discrétion et son grand respect
pour la liberté de chacun.
Il n’entre pas chez nous par effraction.
Il nous dit :
Voici que je me tiens à la porte
et je frappe.
Si quelqu’un entend ma voix et s’il ouvre,
j’entrerai chez lui
et je souperai avec lui.
Moi près de lui,
et lui près de moi. (Apocalypse 3-20)
Comme l’écrit Paul aux chrétiens de Colosse (Colossiens 2-9) :
le Christ, « cet homme en qui habite la plénitude de la divinité, corporellement »,
manifeste le désir de Dieu d’entrer en relation avec nous,
pour vivre cette intimité,
dans l’Unité sans mélange ni confusion, qui est notre avenir,
si nous entendons sa voix et faisons la démarche de l’accueillir.
Lui qui n’est autre que « Dieu véritable qui s’unit l’Homme véritable »
selon la définition du pape Léon le Grand, à Chalcédoine, en 451.
Thèmes que j’ai eu l’occasion d’approfondir dans mon récent livre
La Question interdite (Editions Viltis, décembre 2008),
où l’on peut voir cette oeuvre, ainsi que d’autres tableaux
s’inscrivant dans le même recherche du Visage du Christ.
Le bois naufragé évoque la porte du vieil homme que nous sommes,
le visage du Christ est estompé, car il ne s’impose pas.
Il esquisse un sourire car « il est bon et ami des hommes ».
Ce sourire, si naturel à toute relation humaine,
qui est hélas trop absent de l’iconographie chrétienne.