Brèves - France Catholique
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Brèves

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Réformer la civilisation ?

Madame Taubira se leurre quand elle s’imagine avoir lancé « une réforme de civilisation » : elle vient plutôt d’opérer une sorte d’action de commando contre la civilisation. Et c’est pour cela que de telles foules se sont levées et continueront de le faire car il est impossible de laisser un tel scandale se développer sans que le peuple que nous sommes ne « réagissent » salutairement.

Référendum :

Tout le monde semble s’unir derrière la réclamation d’un référendum : à mon sens, on ne doit le réclamer que si l’on n’obtient pas le retrait pur et simple de cette entourloupe politicienne, qui n’a rien à voir avec un quelconque « bienfait » sociétal. Comment ne pas comprendre que le Président Normal veut accrocher anormalement mais définitivement au train de gauche tout un pan d’électeurs aujourd’hui peut-être errants d’un bord à l’autre ? Se fabriquer en somme une garde prétorienne comme autrefois l’on s’attachait une armée de fidèles en distribuant des dessous de tables, des enveloppes, des prébendes. Autre temps, autres mœurs : aujourd’hui, on distribue du sexe sous le prétexte de servir l’amour.

Deux mères ?

Je découvre les confidences discrètes d’Henri Guaino 1. sur son enfance vécue entre deux femmes : sa mère et sa grand-mère, père tout à fait absent, ce qui n’a rien à voir avec le mariage prétendu pour tous du couple Hollande-Taubira. Malgré la pudeur de l’aveu et malgré le double amour reçu, on devine la même souffrance que chez Jean-Dominique Bunel, humanitaire de profession2 qui fut élevé lui aussi par deux femmes mais pas tout à fait dans les mêmes conditions : une mère et sa « compagne »3… Guaino nous émeut, mais délicatement, par son passé et nous aide à mieux comprendre son engagement pour que l’on ne touche en rien à la filiation. Non une filiation abstraite, virtuelle, mais au contraire une filiation charnelle éprouvée entre les bras d’un père et ceux d’une mère intimement unis par les liens du mariage tel que le propose l’institution.

Ils disent oui, ils disent non

En 2012, les socialistes, sous la conduite du futur président normal, ont crié haut et fort qu’ils voulaient un référendum pour installer le référendum dans la vie politique des Français : alors dans l’opposition, ils pensaient que le gouvernement avait peur de l’opinion de ces mêmes Français. Maintenant qu’ils sont au pouvoir, ils éprouvent naturellement la même crainte : et c’est pourquoi, avec un courage exemplaire, ils se replient sur le Parlement où ils disposent d’une telle majorité qu’ils se croient à l’abri de tous les trafalgars imaginables. Mais le propre d’un « trafalgar » est de se cacher jusqu’au dernier moment…

Cependant que signifie l’obstination de notre Président à ne pas vouloir accomplir cette promesse-là alors qu’il nous bassine le cervelet en prétendant qu’il se doit absolument de tenir ses promesses ? Le deux poids – deux mesures érigés en règle de gouvernement.

Entre barons

Il ya longtemps que la politique, quand elle n’est plus qu’affrontements entre « barons », me dégoûte et me scandalise. La politique n’a de sens que lorsqu’elle réunit des hommes désireux de « servir » le peuple qui les choisit. Sans que s’exaltent des ambitions sordides liées au « pouvoir ». Le couple ennemi Giscard d’Estaing-Chirac a nui à la France à un degré tel qu’il sert d’exemple ou de cas d’école. Mais ce qui est advenu entre Fillon et Coppé ne vaut pas mieux, même si l’un comme l’autre peut avancer des raisons qui ne sont pas entièrement de pure fabrication. C’est d’ailleurs la raison que j’avance pour qu’un jour on finisse par s’apercevoir que nos élus ne devraient, après une mandature accomplie, ne pouvoir se représenter qu’après avoir laissé passer la mandature suivante. Ainsi s’éloignerait le démon d’un souci sans cesse renaissant, celui de la réélection…

Mais si je me tourne vers les socialistes je suis loin de l’émerveillement : comment n’éprouver pas un étonnement sans limites quand je regarde ce nids de francs-maçons, d’« invités » du Siècle4, de grenouilles activistes de la French American Foundation… Tous ces pauvres agglomérats d’ambitieux ne cherchent, mais à tout prix, qu’à assurer leurs arrières, à éterniser (si possible) leur pouvoir temporaire, comme s’il était convenu entre eux et Dieu – auquel ils ne croient pas, même s’ils brûlent des cierges dans les églises de leurs vacances – qu’ils étaient depuis toujours et pour toujours héritiers des rois !

Florence Cassez

Incroyable ! Au Mexique condamnée à la prison pour 60 années – peut-être ou probablement à l’issue d’un procès inique – la voici libérée au titre d’un doute sur le processus judiciaire : ce qui est incroyable ce n’est pas cette libération, c’est l’inouï du ramdam organisé par la grosse presse français. Elle avait été toute en sa faveur au temps où le président Sarkosy avait pris la cape et le masque de Zorro pour aller la délivrer : aujourd’hui elle s’attribue le tout de la victoire et lance des cocoricos ahurissants, de chaîne en chaîne, de quotidiens en hebdomadaires. Retour de l’aéroport sous la protection de quatre gardes républicains à cheval sur leurs motos ! Une invraisemblable armée de journalistes et de photographes ! Des reportages enflammés et longs comme des jours sans plus d’événements notables sur toutes chaînes, laissant la guerre au Mali au fond d’oubliettes médiévales.

Trop, c’est vraiment trop.

Drogues subventionnées

Ce gouvernement socialiste ne laisse pas d’être « épatant » : il n’a pas encore un an, et il a accumulé les indignités. Tout ce que la morale d’avant réprouvait (plus ou moins ardemment il faut le dire, tant les hésitations des uns, les incompréhensions des autres, les sous-entendus de certains, – voir le cas de Madame Bachelot, véritable cheval de Troyes du futur Président Normal au sein du parti de ses adversaires –, laissaient planer des nuages menaçants sur l’ensemble de la « classe politique » censée être de droite), il convenait que la morale nouvelle le détruise comme intrinsèquement pervers aux yeux éclairés, pour ne pas dire illuminés tels ceux de Vincent Peillon, des athées, des idolâtres, des laïcistes et même des opportunistes ignorant des vrais desseins des uns comme des autres. Que, dans ce grouillamini hétéroclite réunissant la fine fleur des déontologues innombrables que crée sans cesse la foule des idéologues de gauche, aient subsisté quelques politiques lucides, honnêtes, plus ou moins attentifs ou plus ou moins incapables de lire dans le marc de café, qui en douterait ? Mais que penser d’un arriéré temporel tel Monsieur Vincent Peillon – toujours assis au pied de la guillotine de Monsieur Robespierre à lire et relire la prose de Saint-Just et ruminant les invectives à lancer au parti des bigots et autres idiots enfermés dans les patenôtres catholiques ? Il n’eut que ce qu’il méritait avec la grève des enseignants du public : alors qu’il plastronnait avec son président – NON, non et non, on ne recevra pas les organisateurs de la manif millionnaire ! – voilà qu’il fait des ronds de jambe devant les défenseurs des intérêts corporatistes et acquiesce à leur revendications… Instructif !

Toujours les politiques ont su distinguer entre l’utile et l’agréable. Le peuple et le non-peuple. Etc..

Donc au diable la morale, même laïque ? Je reviens à mon titre, drogues subventionnées ! Que l’Asud (autosupport des usagers de drogues, c’est beau, l’imagination !), largement subventionné grâce à nos impôts, déclare qu’avec le LSD25 on arrive à retrouver l’innocence et l’insouciance de son enfance, c’est un peu fort de café ! À la vérité criminel ! Que « faire l’amour sous acide » – plus exactement copuler avec on ne sait qui – « c’est comme voyager dans l’univers, un feu d’artifice » ! Et comment revenir de ce que le rédacteur de l’Assud, peut-être son président, se permette de « recommander à toute personne normalement constituée d’expérimenter cette drogue psychédélique »… sans que cela, ce méfait de langage, ne suscite aucune réprobation hollandienne !

C’est à ce genre d’olibrius déjanté que l’État français, donc sous la houlette déconscientisée de son président-tout-sourire – sauf en chef de nos armées –, confie la distribution des précieux euros que le Fisc soutire de nos poches : mais ces olibrius participent à la destruction mentale et spirituelle de nos jeunes : est-ce convenable.

L’écœurement est au bout de mes doigts sur le clavier !

Ah, dans quelle partie du programme hollandien figurait la promesse de « libérer » les drogués de toute contrainte et de les autoriser à se « chouter » 5 sans problème ? Quitte à ce que vienne ensuite les soigner, à nos frais comme à coups de millions d’euros, la douce et délicate Sécurité sociale en veine de déficits colossaux…

La délation a un bel avenir

Les jeunes socialistes invitent tous leurs adhérents à exercer le beau métier de délateur. Qui serait à dénoncer ? Les suspects d’homophobie, tel celui qui oserait prononcer la chose affreuse du genre : « Qui nous dit que ces pertes de repères n’aboutiraient pas, demain, à de la polygamie, par exemple » (citation prise dans Valeurs actuelles, hebdo qui monte et à juste titre). Phrase des plus innocentes pourtant car exprimant une possibilité des plus probables. (Je crois que je vais être fiché parmi les hostiles : mais la seule vérité est à dire. La phrase citée n’a rien d’homophobe, car la polygamie toucherait autant les paires que les couples.)

SNCF pitoyable

5 € ou 33 deniers ? Offrir 12.000 places à 5 € aux manifestants désireux de participer demain au défilé en faveur du soi-disant mariage pour tous alors que la SNCF a fait payer « plein pot » à ceux de la Manif pour Tous 6, c’est ni plus ni moins qu’un crachat qui aurait été lancé sur ce million trois cent mille visages. La SNCF est-elle donc si riche ? Dans ce cas qu’elle renonce à l’augmentation des tarifs qui doit certainement être prévue pour cette année.

Comment cette idée écœurante a-t-elle pu se former dans un cerveau apparemment fonctionnel ? Aplaventrisme hideux ? Sottise partisane ? Depuis quand la SNCF est-elle autorisée à se mêler de politique ? Son président doit prendre acte de l’ignominie de sa décision et démissionner.

contact@sncflaradio.com

http://www.idbus.fr/fr/offre-d%C3%A9couverte-12-000-paris-lyon-%C3%A0-5-euros

  1. Valeur actuelles du 24 janvier
  2. Son livre avait été recensé par une dernière page du Figaro vers le 10-11 janvier.
  3. J’ai, il y a quinze jours, parlé de ses mémoires exposées en ses Carnets de Guerre publiés chez l’Harmattan…
  4. Qui payent tout de même une somme consistante afin de pouvoir être « invités ». Ailleurs, dans les associations normales, on nomme « adhérent » celui qui honore la règle de la cotisation…
  5. Pourquoi écrirai-je ce mot à l’anglaise ?
  6. Sauf à organiser de coûteux trains spéciaux