Une fillette de 9 ans était, depuis 15 semaines, enceinte de deux jumeaux, fruits de viols par son beau-père, âgé de 23 ans et qui abusait d’elle depuis 6 ans d’après la presse brésilienne citant la police. La mère de la fillette l’a fait avorter dans un hôpital public le 4 mars. L’archevêque de Recife, Dom José Cardoso Sobrinho, a déclaré qu’étaient excommuniés la mère de la fillette, pour avoir autorisé l’avortement et les médecins qui l’ont pratiqué. Cela a déclenché une très vive polémique contre l’Église aux plus hauts niveaux de l’État. Le président Lula a rappelé que l’avortement est légal au Brésil, jusqu’à la 20e semaine, en cas de viol, de péril pour la vie de la femme enceinte ou si le fœtus n’a aucune chance de survie.
Par ailleurs la Tribune de Genève du 8 mars rapportait – prudemment – qu’une Brésilienne de 26 ans avait avorté de deux jumeaux dans le canton de Zurich, après avoir été agressée par trois skin-heads qui avaient écrit au cutter sur la peau de son ventre les initiales du parti d’extrême droite SVP (UDC en français). Il n’y a pas eu de témoin de cette agression et la police n’a donné aucune précision sur cette affaire qui fait également scandale dans la presse brésilienne.
Pour aller plus loin :
- La petite Brésilienne... Communiqué de Mgr Dominique Rey
- Liste des ouvriers pastoraux, Evêques, Prêtres, Religieux, Religieuses et Laics tués en 2011 et 2010
- La petite Brésilienne, violée et avortée
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies
- A propos du projet de loi espagnol sur l’avortement