Biden et l'avortement : les masques tombent (enfin) - France Catholique
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Marie dans le plan de Dieu
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Biden et l’avortement : les masques tombent (enfin)

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La parabole de l'invité des noces indigne, attribué à Jacob Adrianesz Backer, 1630-1651

La parabole de l'invité des noces indigne, attribué à Jacob Adrianesz Backer, 1630-1651

[Rijksmuseum, Amsterdam]

« Mon administration est profondément attachée au droit constitutionnel établi dans l’arrêt “Roe contre Wade” il y a près de cinq décennies. Elle le protègera et le défendra ». Avec cette réponse présidentielle à la loi « cœur qui bat » du Texas, le « dévot » Joe Biden accroché au rosaire a finalement arraché la feuille de vigne qu’il arborait depuis des décennies. Peu après, Nancy Pelosi, une autre « catholique » auto-proclamée, faisait écho à ses remarques.

Pis encore, le militant du masque perpétuel s’est démasqué, allant jusqu’à dire que les pro-vie sont « anti-américains ». Comme tous les pseudo-dévots « catholiques » hypocrites qui l’ont précédé – le clan Cuomo, Geraldine Ferraré, Ted Kennedy, etc. – le vieux Joe avait l’habitude de subjuguer ses auditeurs avec le sophisme selon lequel il acceptait l’enseignement de l’Eglise sur le début de la vie humaine commençant à la conception et qu’il était de ce fait « personnellement opposé » à l’avortement mais qu’il ne pouvait l’imposer au pays. Maintenant, il dit qu’il ne croit même pas cela, qu’il « respecte » ceux qui y croient mais qu’il veut imposer l’abomination de l’avortement même dans les états qui cherchent à la rejeter.

Clarifions les choses.

Tout d’abord, l’Église n’enseigne pas que la vie humaine commence à la conception ; c’est la science qui le dit. Vous pouvez le lire dans n’importe quel manuel d’embryologie. Nous ayant sermonné ad nauseam durant un an sur la nécessité de « suivre la science », si Biden était sincère, il devrait suivre son propre avis. Parce que l’Eglise prend la science au sérieux, elle enseigne que la vie dans le sein maternel doit être tenue pour sacrée et inviolable.

Deuxièmement, ces mêmes politiciens pro-avortement n’ont jamais hésité à dire que leurs convictions catholiques les poussait à s’opposer à la peine de mort – et à chercher à l’abolir.

Depuis maintenant des années, la hiérarchie est empêtrée dans un débat regardant l’application du canon 915, qui stipule que ceux « qui persistent obstinément dans un grave péché évident » ne sont pas admis à la Sainte Communion. Personne ne peut douter qu’un fonctionnaire qui professe être catholique tout en promouvant l’avortement est en état de « grave péché ».

Certains évêques, cependant, ont essayé d’esquiver la controverse avec une feuille de vigne de leur cru, suggérant que refuser le Saint Sacrement causerait un problème plus sérieux encore en « transformant l’Eucharistie en arme », selon leurs mots. Cependant, la vérité de l’histoire, c’est que c’est le politicien manifestement indigne qui « transforme l’Eucharistie en arme » en osant s’approcher de l’autel, ignorant ainsi l’avertissement de Saint Paul selon lequel ceux « qui mangent et boivent sans discernement le Corps et le Sang du Christ mangent et boivent leur propre jugement » (1 Corinthiens 11:29).

Nombre de ces mêmes évêques se sont opposés énergiquement à l’avancée d’un document de la conférence épiscopale sur la « cohérence eucharistique ». Espérons que ces prélats reconnaissent maintenant leur sottise.

Pour être précis, nous devrions jeter un œil à la situation de Biden à proprement parler. Depuis que Biden vit à la Maison Blanche, l’archevêque de Washington pourrait invoquer le canon 915. Le cardinal Wilton Gregory, cependant, a clairement déclaré qu’il n’a aucune intention de le faire. Et en réponse aux remarques récentes de Biden, Gregory peut seulement marmonner que le président « n’affiche pas l’enseignement de l’Eglise ».

Le domicile de Biden, dans le diocèse de Wilmington (Delaware) offre une autre possibilité. L’évêque William Koenig, récemment installé a une solide réputation de pro-vie dans le diocèse de Rockville Centre (d’où il vient). Questionné sur son attitude envers son plus célèbre paroissien ; l’évêque Koenig a déclaré : « je prie bien entendu pour lui chaque jour ».

Poussé dans ses retranchements, il a dit : « je serai certainement ouvert à une conversation avec lui à l’avenir ».

Pressé davantage, il a déclaré : « comme évêque, je suis appelé à enseigner la plénitude et la beauté de la foi catholique ». Reste à voir si ce prélat, contrairement à son prédécesseur, à l’intention de travailler sur ce problème.

Ce que fait le curé du pieux Joe, Monseigneur John Hopkins, à Saint Joseph sur le Brandywine. Le bulletin paroissial encourage régulièrement les paroissiens à presser leurs représentants au Congrès de préserver l’amendement Hyde [NDT : interdisant d’utiliser des fonds fédéraux pour financer l’avortement]. Un court – et étrange – entrefilet a paru dans les médias après une visite présidentielle à la paroisse Saint-Joseph : Biden est sorti de l’église après seulement 20 minutes.

Peu importe la vitesse de parole du prêtre ou la brièveté de son homélie : aucune messe du dimanche, avec un Gloria et un Credo ne peut être achevée dans ce laps de temps. A-t-on déjà dit à saint Joe de ne pas s’approcher de l’autel et est-il de ce fait sorti juste avant la communion ? Cette supposition devrait être examinée pour confirmation.

Et une autre investigation mérite d’être poursuivie ; plutôt que d’assister à une messe publique dans le district, emmène-t-il un de ses amis jésuites pour célébrer une messe privée à la Maison Blanche ou à Camp David ?

Dans le privé, certains évêques (et pas mal d’autres prêtres et de nombreux pro-vie) demandent l’excommunication de Biden. Normalement, cette tâche revient à l’ordinaire de sa paroisse (dans le cas présent, l’évêque de Wilmington). Cependant, la situation est compliquée par le fait que Biden est à la tête de l’état, ce qui signifie que seul le pape pourrait lever la sanction.

Alors, où cela nous mène-t-il ? Je suggérerais qu’un cortège d’évêques s’engage dans une frappe préventive : bannir Biden de la communion dans leurs diocèses avant même qu’il mette le pied sur leur territoire. Ce serait une action largement symbolique, mais les symboles sont importants.

Quand cette tempête de feu sur le double langage des politiciens catholiques a fait surface, le cardinal Francis Arinze, l’indomptable Nigérien et ancien préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, se trouvait aux USA pour une tournée de conférences. Il fut approché par un journaliste qui lui demanda son opinion sur le grabuge.

Il répondit : « pourquoi le demander à moi ? »

« Parce que vous êtes à la tête du Culte Catholique pour le monde entier ».
« Non, ne me posez pas la question. Si vous avez une école paroissiale, allez voir les CE1 se préparant pour leur Première Communion. Demandez-leur si quelqu’un qui veut tuer des bébés doit recevoir la communion. Demandez-leur. Ils vous le diront ».

En effet, demandez à un élève de CE1.