BENOIT XVI A CUBA - France Catholique
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Marie dans le plan de Dieu
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BENOIT XVI A CUBA

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CITE DU VATICAN, 20 DEC 2011 (VIS). Le Président Raúl Castro a déclaré que Cuba accueillerait à bras ouverts Benoît XVI, en annonçant hier
officiellement la visite apostolique de fin mars prochain. Il avait reçu la
veille une délégation du Saint-Siège venue préparer le voyage que le Pape
effectuera au Mexique et à Cuba, annoncé le 12 durant la messe de la
solennité de la Vierge de Guadalupe, patronne de l’Amérique latine. Le
Saint-Père avait célébré une messe pour le bicentenaire de l’émancipation du
continent latino-américain. La rencontre avec les autorités cubaines,
destinée à régler les détails pratiques du séjour, a permis de souligner
l’excellence des rapports entre Cuba et le Saint-Siège.

Ce second voyage apostolique en Amérique latine (Brésil en 2007) coïncidera avec le 400 anniversaire de la découverte de l’image de la Vierge del Cobre, la patronne de l’ile caraïbe. Pour l’occasion, l’épiscopat cubain a notamment organisé un pèlerinage national au sanctuaire national de Notre Dame del Cobre, qui s’achèvera le 30 décembre par une grand messe à La Havane. Une année jubilaire a également été programmée du 7 janvier prochain au 5 janvier 2013.


PREMIERE SAINTE AMERINDIENNE

CITE DU VATICAN, 20 DEC 2011 (VIS). Le Saint-Père a signé hier le décret
reconnaissant les miracles attribués à sept bienheureux (4 femmes et 3
hommes). Parmi ces prochains canonisés figure Kateri (Catherine) Tekakwitha, qui sera la première sainte amérindienne. Née en 1656 à Ossernenon (USA), elle était fille d’un chef mohawh et d’une algonquine catholique, baptisée et éduquée par des missionnaires français. La variole la priva à quatre ans de sa famille, et elle-même resta défigurée et handicapée des suites de l’infection. Adoptée par un parent chef d’une tribu voisine, elle affermit sa foi et fut baptisée par un missionnaire à l’âge de vingt ans.

Marginalisée et menacée par sa famille, qui ne comprenait pas sa conversion,
elle échappa à leur persécution et fonda à Kahnawake une communauté
d’indiens chrétiens, vivant dans la prière, la pénitence et la cure de
malades. Elle mourut en 1680, invoquant Jésus, après avoir fait vœu de
chasteté l’année précédente. La tradition affirme que ses cicatrices
disparurent pour faire place à un beau visage, et qu’à son enterrement de
nombreux malades furent guéris. Son procès en canonisation fut ouvert en
1884, Pie XII la proclama vénérable en 1943 et Jean-Paul II bienheureuse en
1980 (fête le 14 juillet). Elle occupe une place particulière dans la
dévotion des amérindiens catholiques du Canada et des Etats-Unis.
OP/

VIS 20111220 (230)