Avis non autorisé au sujet de la CGT et de son patron, M. Martinez - France Catholique
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La justice de Dieu
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Avis non autorisé au sujet de la CGT et de son patron, M. Martinez

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Ce mois de mai 2016 a donné la preuve que la France est bien en perdition : les défilés de la CGT, des plus déplorables à certains égards, nous ont persuadés que nous sommes à quelques heures (symboliques) de révoltes où l’égo de chacun l’emportera sur l’esprit d’une citoyenneté ouverte sur notre nation ; que notre gouvernement est tout ce que l’on veut sauf un responsable assumé, déterminé à empêcher efficacement l’insupportable ; que les syndicats FO et CGT ne reculeraient devant rien, même pas devant le risque de voir, de leur faute, des policiers chargés de maintenir l’ordre comme d’empêcher quelque malheur d’aller vers une mort éventuelle comme s‘il s’agissait d’une guerre. Eh bien, Monsieur Martinez menait en effet une sorte de guerre, admises par ses troupes de vindicatifs : demain, à la Bastille, est-ce que ce sera encore une guerre ?

Trois fois ces manifestants, dont les motifs ne consistaient pas normalement à démolir l’outil de travail des commerçants, ont accepté sans vergogne de laisser faire à leur guise leur copains cagoulés – cacher son visage dans la rue est un délit –, sans avoir prévu de rembourser ces dégâts dont ils étaient et sont moralement responsables. Témoins de ces violences mettant en jeu la vie de nombreux serviteurs de l’état, ils sont restés muets, refusant de venir au secours de ceux qui à tout moment risquaient le pire pour assurer la sécurité des braves cégétistes… Bravo, Monsieur Martinez !

Que dis-je donc et de quoi s’est-il agit ? D’une loi dont l’ampleur n’est plus qu’une sorte de gaze légère mais dont ce Monsieur, adepte de l’intransigeance et du jusqu’au boutisme, ‘’exige’’, comme s’il avait désormais le statut d’un potentat tout puissant, qu’elle soit retirée par la Chambre et le Gouvernement jusqu’à sa dernière virgule : il nous a ainsi démontré qu’il n’était que le contraire d’un ‘’démocrate’’ conscient, concept pourtant dont « sa majesté cégétiste » abuse au point que le mot avec lui n’a plus de signification acceptable.

Je puis user de ces expressions rares car en trois fois, alors qu’une seule eut suffit, surtout à partir du moment où l’on savait pertinemment que les nommés ‘’casseurs’’ reviendraient pour frapper et détruire en sauvages des biens appartenant à autrui comme à l’état. Par bonheur, les commerçants dont les vitrines et les marchandises furent vandalisées ne s’armèrent point pour tirer sur ces voyous irresponsables capables par contre, ils le prouvèrent, de viser avec des pavés la tête de ceux chargés par l’Etat d’empêcher de tels méfaits. Mais demain, les futures victimes resteront-elles les mains dans les poches ?

Stupéfiantes palinodies gouvernementales, préfectorales, syndicales au sujet de la nouvelle manifestation prévue pour demain 23 juin par la CGT et FO, après tout quatrième répétition de ce qu’ils nous ont infligé depuis deux mois, alors que leurs prestations de marcheurs ne furent en rien l’obstacle qui eut été naturel, singulièrement attendu, contre les troupes des briseurs de vitrines, de kiosques, de véhicules officiels. Mais les brillantissimes voyous masqués de noir, à la violence inouïe susceptible d’aboutir à des meurtres, se sont découvert un protecteur, le ministre de l’Intérieur : on a entendu que déjà des jugements les mets pour deux ou trois jours en prison alors qu’il aurait convenu qu’ils écopent, pour le moins, de plusieurs mois de réflexions en solitaires.

Je suis partisan de la démocratie mais seulement quand les autorités s’emploient efficacement à mettre à l’ombre tous les fauteurs de désordres, tous les lanceurs de pavés et de « coquetelles molotovs », tous les briseurs de vitrines et d’étalages alimentaires, vestimentaires ou autres ; à partir du moment où les syndicalistes cégétistes et autres bravaches de rues acceptent de payer le coût de ces désastres dont ne souffrent que les propriétaires de magasins et surtout pas les manifestants cagoulés dont il est bien possible qu’ils venaient juste de sortir des rangs de leurs collègues syndicalisés, (2% des travailleurs en France), alors je redeviens démocrate…

Je n’ai aucun scrupule à penser que Monsieur Martinez, qui ne visait auprès des Français essentiellement que le retour en grâce de son outil de travail quelque peu dégringolant, la boutique CGT donc, n’a fait valoir même pas le début d’une hésitation à faire en sorte, dès la première manif de mai, que lors de la deuxième soient contrecarrées vivement toutes tentatives de jets de pierres et de bouteilles enflammées contre les policiers dont un grand nombre furent blessés gravement. Combien de blessés graves chez les syndicalistes, alors que les manifestants auraient dû prendre à leur charge le travail de remise en ordre, puisque ce fut leur attitude violente qui a encouragé la ‘’racaille’’, bien nommée par l’ancien président Sarkozy ?

Bref, il serait convenable que le peuple français se mette debout, pour une fois, et aille lui aussi, par millions, manifester autour de l’Arc de Triomphe : pacifiquement, joyeusement, pour exprimer son étonnement et sa surprise que de tels débordements n’ait pas donné à l’état l’occasion de réfléchir à une nouvelle loi qui redéfinirait intelligemment ce droit, idolâtré, à manifester, en indiquant clairement et en détail tout ce qui serait permis, toléré, et tout ce qui serait interdit et payé de prison comme d’amendes sérieuses.

Demain, qu’est-ce donc qui va se passer que peut-être les troupes de gendarmerie et de polices ne parviendront pas, une fois de plus, d’empêcher de nuire ? Et combien de blessés faudra-t-il compter, graves parfois, possibilités dont Monsieur Martinez semble ne même pas deviner qu’il aurait dû en avoir conscience – dès au moins la deuxième manif – et de se dire que son organisation devrait cesser d’être délictueuse : car ne rien faire pour empêcher de telles violences appartient de droit naturel à ce que l’on nomme « ne pas porter assistance à personnes en danger ». Or un grand nombre de Français ont vu, ont constaté combien les policiers ont été maintes fois mis en grand danger au cours de ces événements : les responsables de la CGT se sont bien gardés de venir à leur secours.