Anthropomorphe ? - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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Anthropomorphe ?

Epris de nature, les urbains du XXIe siècle semblent avoir oublié qu’il y a une hiérarchie dans la création et que, contrairement aux animaux, c’est Homo Sapiens qui a été créé à l’image de Dieu.
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Je ne sais pas quelle mouche m’a piqué d’avoir sorti un petit livre sur les animaux cités dans l’Evangile. Au départ, c’était pour me détendre la nuit, quand l’actualité de la vie des hommes me procurait quelque insomnie. Dans la campagne de mon enfance, je courais comme un dératé avec un filet papillon pour capturer de merveilleuses petites bestioles multicolores que je collectionnais. L’incroyable biodiversité serait-elle une preuve de l’existence de Dieu ? Comme beaucoup de nos contemporains qui se ressourcent dans la nature en contemplant les animaux, je suis envahi par une stupéfaction émerveillée qui se renouvelle à chaque rencontre. Chaque bête mérite le détour. Et leur présence en si grand nombre dans l’Evangile n’a rien d’anodin.

Or, voilà que je découvre, au travers des questions qu’on me pose au sujet d’Animaux dans l’Evangile qu’une des préoccupations à laquelle je n’avais pas songé taraude nos contemporains. Pourquoi faisons-nous aux animaux ce que nous n’aimerions pas qu’ils nous fassent ?

Ces personnes semblent me dire : nous les réduisons en esclavage, leur administrons la peine de mort, alors qu’ils sont innocents, nous les mangeons crus ou cuits, nous utilisons leur peau pour nous chausser, leurs poils pour nous vêtir et leurs plumes pour nous endormir dans des lits douillets. Nous volons le miel des abeilles, et Jean-Baptiste lui-même le faisait au désert tout en grignotant de pauvres sauterelles, après avoir piqué la peau d’un chameau.


Est-ce bien évangélique ?

Petit détour par le Catéchisme de l’Eglise catholique qui cautionne parfaitement ces différentes utilisations des bêtes tout en incitant l’homme à éviter toute cruauté et à exercer vis-à-vis des animaux de la « bienveillance ». Au nom, souligne le texte, de la « dignité humaine » (n°2416 à 2418) !

C’est là que je crois percevoir quelques marques de confusion.

Certes un adorable petit chien peut adoucir notre vie, et, comme dans l’Evangile, selon les propos de Jésus à la Cananéenne, se nourrir des miettes qui tombent de la table du maître. Mais l’un et l’autre ne sont pas appelés à manger dans la même écuelle.

Attention donc à l’anthropomorphisme qui consiste à attribuer aux animaux, fussent-ils de compagnie, la valeur d’une personne. La nature nous montre d’ailleurs que les bestioles sont particulièrement féroces les unes avec les autres, sans qu’on puisse le leur reprocher (à moins de condamner à l’isolement à vie la superbe mante-religieuse qui dévore volontiers son mâle en plein accouplement). Sagesse paysanne : les éleveurs de bestiaux savent bien qu’on ne doit pas s’attacher à une bête comme à une personne.

Et c’est pourquoi on euthanasie les animaux domestiques ou familiers en bout de course alors que cette même euthanasie, appliquée à l’homme, devient inhumaine.

http://www.france-catholique.fr/ANIMAUX-DANS-L-EVANGILE.html

http://www.france-catholique.fr/ANIMAUX-DANS-L-EVANGILE,5839.html

http://www.paroissedepouilly.fr/article-les-animaux-dans-l-evangile—une-idee-de-cadeau-59820560.html

http://annecom.typepad.fr/mon_weblog/2010/11/animaux-dans-levangile-.html

http://news.catholique.org/33315-publication-originale-tous-publics-jesus-et

http://livre.fnac.com/a3103018/Tugdual-Derville-Chronique-des-animaux-dans-l-Evangile

http://www.priceminister.com/offer/buy/114385508/animaux-dans-l-evangile-de-tugdual-derville-livre.html