Oui, cela pourrait paraître impensable : mais, toutes les semaines, il y a des personnes qui ne se réabonnent pas à France Catholique… Parfois elles sont tout simplement « un peu » mortes et elles rejoignent la vaste cohorte de nos anciens abonnés qui, du Ciel, ne doivent pas être tout à fait pour rien dans notre vitalité persistante… Ou d’autres fois elles sont trop malades ou se sentent trop âgées pour lire, ce qui revient un peu au même pour notre trésorier… Il y a aussi tous ceux que des accidents de la vie divers mettent en difficulté et, là, nous essayons de pallier par notre caisse de solidarité.
Et puis il faut bien reconnaître que notre journal peut lasser certains de ses lecteurs. Parfois, tel ou tel, qui ne le lit que trop superficiellement, va se scandaliser, bien à tort, pour une information simplement donnée ou le traitement de cette information, surtout si on introduit une certaines distance journalistique, voire de l’humour. On ne peut pas non plus éluder le fait que nous ne sommes pas toujours habiles à dire et à faire comprendre ce que nous voudrions…
Mais c’est un peu notre honneur qui est en jeu. Sans aller jusqu’à répéter la formule de Péguy 1 il faut bien que nous gardions une personnalité propre, que nous ne fassions pas forcément le journal que l’on attend de nous. Nous avons une certaine responsabilité pédagogique qui va jusqu’à essayer, toute honte bue, de rendre nos lecteurs « meilleurs », de les inciter à se reporter aux Évangiles, à actualiser ce qu’ils savent en fonction des épreuves des temps actuels, que sais-je…
Ce n’est pas notre genre, non plus, de faire de la provocation pour le plaisir. Mais de temps à autre c’est notre devoir d’obliger nos abonnés à relire un titre ou encadré pour se demander s’ils ont bien compris…
Mais bon, certains pensent que nous avons trahi, que nous sombrons dans le progressisme ou l’ultra quelque chose… Quand ça va vraiment trop mal, que l’expert comptable est là et fait les gros yeux, c’est sûr qu’on a plus tendance à vouloir se justifier, à expliquer. Mais il y a d’autres fois où on est trop fatigué. Alors là, notre seul espoir, ce sont les nouveaux abonnés.
Peut-être serez-vous de ceux-là ? Vous qui nous connaissez surtout depuis par cette lettre de liaison et ce site Internet, mais qui ne payez pas encore un abonnement pour le journal papier (ou numérique) complet. Des abonnements nouveaux, c’est la seule chose qui nous donne un présent et un avenir en tant que presse libre…
Ah si vous passiez à l’acte durant cet été ! Comme nous serions soulagés pour aborder l’année qui vient et où il faut craindre — et aussi espérer — tant de polémiques qui ne seront pas toutes vaines.
Merci de considérer nos propositions ci-dessous :
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