À cœur vaillant rien d’impossible ! - France Catholique
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Funérailles catholiques : un temps de conversion
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À cœur vaillant rien d’impossible !

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Cérémonie de Cœurs vaillants à Lyon, en 1942. L'abbé Courtois est au centre.

Cérémonie de Cœurs vaillants à Lyon, en 1942. L'abbé Courtois est au centre.

© Service des Archives des Fils de la Charité

Signe de sa postérité, cette devise de Jacques Cœur, Grand Argentier de Charles VII, est passée dans le langage courant, au point que l’abbé Gaston Courtois, au XXe siècle, l’a reprise comme slogan de ses publications au succès phénoménal, écrivant lui-même sous le pseudonyme de « Jacques Cœur ».

Mais ce prêtre inlassable, journaliste et éducateur à l’action impressionnante, mérite lui aussi que l’on lève le voile sur son relatif oubli. Car il a laissé dans l’histoire du XXe siècle une trace discrète qui le relie, par sa fécondité, à tous ceux qui ont continué à transmettre les richesses de l’Église dans les âmes.

Avec en premier lieu, bien sûr, le souci de la jeunesse ! Les plus anciens se souviennent certainement de Fripounet et Marisette, les plus fervents des Belles Histoires, Belles Vies, que l’on dévore au gré de découvertes dans les bibliothèques de nos grands-mères… Sans compter que ce fondateur d’œuvres a été l’un des premiers à faire découvrir au grand public le père de Tintin, Hergé !

Un hommage et un exemple

Ce présent numéro de France Catholique se veut ainsi un hommage à un grand éducateur, dans le sillage duquel il nous plaît, modestement, de nous situer. Car ses intuitions n’ont pas pris une ride : on réédite encore L’art d’être chef – cet « art des arts », disait saint Grégoire le Grand  –, qui inspire encore le haut commandement dans l’armée (cf. notre entretien avec Pierre de Villiers).

Surtout, et c’est le cœur du cœur, il faut se plonger dans ses livres les plus spirituels pour découvrir toute la sève de ce prêtre à l’énergie hors du commun. Il y a les enseignements aux religieuses, l’Heure de Jésus, qui peuvent nourrir la prière de tout un chacun ; il y a aussi Quand le Seigneur parle au cœur, véritable trésor pour notre XXIe siècle, qui a besoin d’être alimenté pour devenir vraiment spirituel, selon la prophétie d’un ancien ministre ! « Le monde souffre terriblement d’un manque d’éducation spirituelle, écrivait l’abbé Courtois, et cela en grande partie par suite de la carence de ceux qui devraient être des guides et des entraîneurs. »

À cet égard, il se situe dans la lignée des grands auteurs de la vie intérieure, dont on sait qu’elle est le moteur indispensable à toute œuvre vraiment chrétienne dans ce monde. C’est pourquoi nous voudrions ici en profiter pour remercier chaleureusement tous ceux et celles – y compris les communautés religieuses – qui prient pour notre journal, pour qu’il nourrisse la foi et l’intelligence, et fasse ainsi rayonner le message du Christ dans une époque qui l’a oublié. Un chantier de longue haleine !

Et puisque la grâce ne supprime pas la nature, nous vous invitons, vous qui tenez ce journal entre les mains et qui pour certains le découvrez, à profiter des bonnes résolutions de la rentrée pour le soutenir, en vous abonnant ou en le faisant connaître.

Nul doute que l’abbé Courtois, qui était aussi homme d’action et avait l’esprit pratique, n’aurait pas renié cette humble sollicitation !