Une anné jubilaire à Cotignac - France Catholique
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Le martyre des carmélites
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Une anné jubilaire à Cotignac

Le 2 décembre dernier, Mgr Dominique Rey a ouvert la porte sainte du Jubilé de Cotignac, dans le Var. Celui-ci connaîtra son point d'orgue du 10 août au 16 août, avec le cinq centième anniversaire de la première apparition de la Vierge Marie à Jean de La Baume à Cotignac. Les familles y sont invitées de manière privilégiée.
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Que s’est-il passé à Cotignac ?

Frère Hubert-Marie : Ce sanctuaire est béni à un triple titre : sanctuaire Notre-Dame de Grâces, sanctuaire de l’Assomption et sanctuaire de la Sainte-Famille, car il est le fruit de trois apparitions.

La première, en 1519, lorsque l’Enfant Jésus Lui-même apparaît dans les bras de sa Mère. Marie demande alors une église appelée « Notre-Dame de Grâces », nous rappelant ainsi qu’elle est Médiatrice de toutes grâces, et que c’est principalement par l’Église qu’elle veut les répandre. Saint Bernard, à ses côtés, s’écrie : « Dieu a voulu que toutes Ses grâces passent par Marie ! » Saint Michel est là également, car elle est la « comblée de grâces », immaculée, signifiée dans l’Apocalypse par « la lune sous les pieds », au moment où saint Michel combat pour la défendre. 1519 est aussi l’époque où des catholiques sont tentés de nier la médiation des saints et de la Vierge, avec le début de la Réforme.

La deuxième apparition a lieu en 1637, lorsque la Vierge apparaît à frère Fiacre, à Paris, et demande que la reine prie « Notre-Dame de Grâces » à Cotignac, pour donner un descendant au roi Louis XIII. Ce miracle vaut à la France d’être consacrée à la Vierge en son mystère d’Assomption.

La troisième, en 1660, se passe à Cotignac où saint Joseph apparaît et donne une source, derrière un rocher qu’il faut pousser, comme celui qui empêche la grâce de remplir notre cœur. Saint Joseph apparaît au Bessillon, à 50 mn à pied de là où son épouse est apparue, le temps pour les pèlerins de méditer les grâces reçues de Marie. Il nous donne une source pour nous dire : « Marie est venue jusqu’à toi : qu’attends-tu pour aller recevoir ses grâces, elle te donne la vraie Source, celle de la Vie divine ? ! » C’est la Sainte Famille qui est vénérée en ce lieu.

On comprend pourquoi des milliers de pèlerins continuent de venir chaque année…

Environ 150 000 par an. C’est le lieu le plus visité du Var. Le premier appel vient de la Sainte Famille. Elle est venue nous visiter – c’est rarissime. Il y a un message pour les couples, enfants, petits-enfants, divorcés, personnes stériles, célibataires… Des centaines de grands-parents viennent chaque année. La Mère de Dieu a plein de dons pour ceux qui font la démarche ! Le premier don étant l’Enfant Jésus, apparu ici pour que nous vivions une nouvelle confiance en Dieu, comme celle d’un tout-petit.

Saint Joseph, le chaste époux, modèle des travailleurs, patron de la bonne mort, espérance des malades, consolateur des affligés fait venir lui aussi des milliers d’hommes chaque année : des personnes au chômage ou ayant des soucis professionnels souvent. Notons que tant Notre-Dame que saint Joseph sont apparus ici à des travailleurs.

Des grâces de conversion, de consolation, de réconciliation, de guérison, de fécondité, sont reçues ici… De nombreux témoignages l’attestent depuis 500 ans. Mais surtout : un lien d’amour nouveau avec Marie et Jésus, au centre de toutes ces grâces.

Et une autre raison de venir, c’est pour la France. La France a une vocation. Et Marie a pris la peine d’intervenir en tissant un lien avec ce sanctuaire pour soutenir cette vocation.

La crypte Sainte-Marie-Madeleine sera ouverte pour l’adoration…

C’est le « poumon » du Jubilé ! Grâce à des fidèles pleins de zèle – les Adorateurs engagés du Jubilé – le Seigneur sera adoré tout le jour dans son Eucharistie ! Une Laus et adoratio perennis, de 7 h à 19 h, d’un angélus à l’autre, sera vécue au sanctuaire durant les 400 jours ! Cette « adoration continue », permettra par ailleurs à tous les pèlerins de passage de venir prier devant le Saint-Sacrement.

Retrouver l’intégralité de l’entretien dans notre magazine.