Parmi les moyens de lutter contre le « séparatisme » mis en avant par le gouvernement, l’interdiction de l’enseignement à domicile (sauf exceptions). Qu’en pensez-vous ?
Anne Coffinier : Le Président Macron a comparé la radicalité de ce choix avec les lois Jules Ferry de 1882 ! Tous les parents perdraient leurs droits à instruire eux-mêmes leurs enfants, sauf à ce que ces derniers soient handicapés. Si les parents sont par priorité les éducateurs de leurs enfants, cette mesure ne peut que choquer profondément. C’est un recul non seulement de la liberté d’enseignement ou de la liberté religieuse, mais aussi et surtout de la liberté personnelle.
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Où l’État devrait-il agir ?
Sur l’école publique, dont la perméabilité à l’islamisation a été dénoncée clairement par les ouvrages des députés F. Pupponi, E. Diard, et de l’inspecteur général J. P. Obin. 97 % des musulmans y sont scolarisés, c’est donc là qu’il faut agir, d’autant que, comme l’indiquait Hugo Micheron, la quasi-totalité des djihadistes français en proviennent, hélas ! L’État doit aussi renforcer son contrôle des secteurs informels où se développent des écoles clandestines, comme les cours de langue ou les cours de soutien scolaire. Et pour finir, contrôler les écoles musulmanes sous contrat, qui relèvent de l’obédience de l’ex-UOIF donc des Frères musulmans. Plus largement, le colloque du 14 octobre que la Fondation Kairos pour l’innovation éducative organise à l’Institut de France, se donne justement pour but de répondre à cette question.
Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans le magazine.
Pour aller plus loin :
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies
- Quand le virtuel se rebelle contre le réel, l’irrationnel détruit l’humanité
- Le Gender pour tous et les droits des parents
- INTRUSION DE LA THEORIE DU GENRE A L’ECOLE ET DANS LA SOCIETE
- Sur le général de Castelnau et le Nord Aveyron.